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Verset 7 « Abondez en actions de
grâces »
Ce sujet fait appel à une polémique, celle ou les œuvres peuvent sauver
l’homme.
Suite à cela, l’homme impose des préceptes et par cela, impose une voie qui n’est en faite
pas celle de Dieu.
Paul nous parle de cette voie un peu plus loin dans le chapitre, nous y
viendrons.
Abondez en action de grâce est vraiment quelque chose d’important, tant dans les fruits que
cela porte, mais aussi dans notre propre vie, dans notre relation avec Dieu.
Les actions de grâces doivent résulter de deux choses : notre amour sincère pour Dieu
et notre amour sincère pour notre prochain.
Plus haut, j’ai expliqué ce qu’était un amour sincère envers Dieu et son importance, et j’ai
brièvement parlé de la sincérité du cœur qu’il doit régner entre nous, frères et sœurs en Christ.
Paul nous parle des œuvres comme n’étant pas la cause de notre salut en ces mots :
« L’homme n’est pas justifié par les œuvres de la loi mais par la foi en Jésus-Christ » (Galates 2.16)
Le terme justifié, est en rapport avec notre état de juste devant Dieu ainsi que de l’état
de notre cœur, dans lequel prend naissance la foi.
Seuls les justes hériterons du royaume de Dieu !
Luc 14.12-14
« l dit aussi à celui qui l'avait invité
: Lorsque tu donnes à dîner ou à souper, n'invite pas tes amis, ni tes frères, ni tes parents, ni des voisins riches, de peur qu'ils ne t'invitent à leur tour et qu'on ne te rende la
pareille.
Mais, lorsque tu donnes un festin, invite des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles.
Et tu seras heureux de ce qu'ils ne peuvent pas te rendre la pareille ; car elle te sera rendue à la résurrection des justes. »
Lorsque Jésus parle dans Luc chapitre quatorze et au verset quatorze, il est agréable de
constater qu’il parle de la rétribution de cette personne en parle de la résurrection des justes en conséquence de ses œuvres qui sont agréable à Dieu.
En fait, ce verset exprime, par un exemple concret, qu’il y a plus de joie à donner qu’à
recevoir.
Jésus déclare cette personne comme étant juste, se statut est en fait sa rétribution et on
voit qu’il donne accès à la résurrection.
Mais Dieu va plus loin encore et pour ne pas tombé dans un excès quelconque et partir dans
des dogmes qui ne représentent rien à ses yeux, nous dit que c’est lui seul qui justifie, par notre foi en Christ.
C’est donc que ce qui nous rend juste, participant de se statut, c’est notre marche en
Christ !
Les œuvres on un rôle important.
Tout d’abord, elles sont une bénédiction pour la personne elle-même et c’est par une contre
définition que Jacques nous le cite.
Jacques 2.26
« Comme le corps
sans âme est mort, de même la foi sans les oeuvres est morte »
Les œuvres sont donc ce qui nourrit notre foi, mais pourquoi ??
Dans la bible, Jésus mentionne que si l’on fait du bien à l’un de ses petits, c’est à
lui-même que l’on fait du bien, de même si nous faisons du mal.
C’est donc une façon de rendre gloire à Jésus que de faire des œuvres de
grâces.
Mais c’est aussi le moyen de nous dépouiller de notre propre personne, de notre nature
charnelle.
C’est contraire à la nature humaine que de vouloir donner sans rien vouloir en
échange.
Si nous n’oeuvrons pas pour le bien de notre prochain, alors notre foi est morte car elle ne
comporte pas l’amour de Dieu ni de son prochain.
Or, on sait que sans l’amour, nous ne sommes rien.
J’aimerai vraiment insister sur se point qu’est notre abondance en œuvres de grâces, non pas
dans un objectif lucratif (aider pour recevoir de Dieu) mais vraiment dans la manifestation de notre amour pour Dieu.
Dieu nous demande d’être sincère, et parfois l’amour du prochain est chose
difficile.
Nous avons vu plus haut qu’il était préférable de dire à son prochain « excuse moi, mais pour l’instant, je ne peux pas t’aimer car … » que de dire « oui je t’aime ! » et passer pour un hypocrite au yeux de
Dieu.
Mais une chose que je n’avais pas mentionné, c’est que si on ne peut pas aimer son prochain,
on ne peut aimer Dieu … C’est ce qu’il nous dit au travers de Jean (1 Jean 4.20)
Mais heureusement, par se même serviteur, il nous dit ceci
1Jean
4:11
« Bien-aimés, si Dieu nous a ainsi aimés,
nous devons aussi nous aimer les uns les autres. »
Je ne sais pas si se passage vous parle, mais à moi, il me montre quelque chose d’autre qui
complète ce que Jean nous dit au verset vingt.
Dieu sait que ce n’est pas facile pour nous d’aimer notre prochain, nous sommes humain et
cela il ne l’ignore pas.
Mais il nous montre comme nous pouvons aimer cela que nous n’aimons
pas !
En effet, je vous parle de notre sincérité dire les choses (avec
tact tout de même) mais ce n’est pas pour autant que cela doit être une excuse à notre rancœur.
Au travers du verset onze, Jean nous montre que c’est parce que Dieu nous à aimé que nous
devons aimer aussi notre prochain.
Cela ne signifie qu’une chose, que l’amour du Père doit transparaître au travers de
nous.
Pour comprendre cela, prenons la parabole du fils prodige (Luc 15.11-32).
Dans cette parabole ce trouve deux fils.
L’un qui gaspilla tout ce que son père lui donna et l’autre qui était engagé envers son
père.
C’est sur ce dernier, le frère aîné, que j’aimerai me pencher.
Nous voyons que se frère, au lieu de se réjouir comme son père, refusa de se trouver en
présence de son frère cadet.
Il eut un cœur remplit d’orgueil, de jalousie, d’esprit de propre juste, d’égoïsme, d’un
esprit de suspicion, de jugement, de critique.
Et pourtant, il eut une vie qui était engagé envers son père.
Ce n’est pas parce que nous voyons un frère, une sœur ou nous même, avec une vie engagé
envers Dieu que nous ne pouvons avoir un cœur comme se frère aîné.
Car pour marcher avec Dieu, il faut avoir la vision de Dieu !
Et cette vision correspond à avoir :
1)
Un regard miséricordieux, comme celui du père voyant au loin son fils revenir.
Nous devons éprouver de la compassion envers toutes les personnes que nous croisons durant
notre vie et cela est valable aussi pour nos ennemis.
Car Dieu aime aussi ceux qui nous font du mal, il les aime en tant qu’individus, en tant que
créature venant de lui.
2)
Des pieds miséricordieux, comme ceux du père allant au devant de son fils.
Nous devons allez au devant de ceux qui ont besoin de nous.
Et cela peut être un frère ou une sœur, mais aussi une personne du monde vers laquelle Dieu
nous appel à aller.
3)
Des bras miséricordieux, comme ceux du père qui ont serrés son fils.
Parfois, le simple fait de montrer notre affection à une personne suffit amplement pour
apaiser le cœur de celle-ci.
4)
Des lèvres miséricordieuses, comme celles du père qui ont embrassé son fils.
Un jour, une femme alla à une prison rendre visite à une personne qu’elle
connaissait.
Elle vit, devant la porte d’entrée, deux gardes maintenir une prisonnière qui se débattait
de toutes ses forces et manifestait une colère violente.
Cette femme alla prêt de la prisonnière et l’embrassa sur la joue et à l’instant même, la
détenue se calma.
On su par après que cette détenue n’avait jamais été embrassé durant sa
vie.
Dans cette parabole, le père de ces deux enfants correspond à Dieu et nous pouvons aussi
comparer l’aîné à nous bien des fois.
Nous devons aspirer à avoir le même cœur que notre Dieu car c’est à cela que nous sommes
appelé.
Cette attitude ne peut se trouver que dans notre intimité avec Dieu et il en est de même
pour toutes nos qualifications quant à un ministère, un engagement envers Dieu.
Cherchons à avoir le cœur de Dieu, plongeons nous dans son
intimité !
Si nous ne pouvons trouver l’amour nécessaire pour aimer la personne que nous ne savons pas
aimer, alors allons le chercher au prêt de Dieu.
Sachez que ce qui nous empêche d’aimer une personne n’a de lien qu’avec notre ancienne
nature et nous savons que nous devons nous en dépouiller, non pas par des œuvres cette fois-ci, mais par la grâce de Dieu qui manifeste pleinement lors de notre conversion. (Voir début de
l’étude)
Nous sommes exhorté à abonder en action de grâces, mais cela ne peut se faire sans un amour
sincère éprouvé envers les autres.
Les œuvres nourrissent notre foi si la sincérité du cœur demeure la motivation de nos
actions.
Car l’hypocrisie ne nourrit pas la foi et ne nous rapproche pas de
Dieu.
Mieux vaut ne pas agir et se confié à Dieu dans son intimité que de se forcer à aimer et de
s’éloigner de Dieu.
Si c’était par notre propre force que nous puissions accomplir les préceptes de l’Eternel,
pourquoi aurait-il offert Christ et manifesté pleinement sa grâce ?
Colossiens 2.8 : « Prenez garde que personne ne fasse de vous sa proie par la philosophie et
par une vaine tromperie, s'appuyant sur la tradition des hommes, sur les rudiments du monde, et non sur Christ. »
La bible nous parle de deux évangiles, non pas comme deux bien distinct, mais plutôt comme
un étant vrai et un autre étant faux : celui de Christ et celui de faux docteurs. (Galates 1.6-7)
Nous sommes à une époque ou l’homme se plait à tout expliqué et à ce placer parfois au
dessus de Dieu dans certaines églises.
Les pasteurs se plaisent à donner des réponses aux questions au lieu d’exhorter les fidèles
à allez aux prêt de Dieu, ou de prier avec eux.
Dieu peut répondre par la bouche d’un pasteur, ce n’est pas cela que je conteste, mais la
démarche à suivre n’est pas de se confier en l’homme mais bel et bien en Dieu, c’est ce que nous explique Paul au travers de l’épître aux Colossiens.
Trop de frères et de sœurs vont plus facilement vers l’homme que vers Dieu et pour ma part,
je trouve cela vraiment triste.
C’est en allant au près de Dieu que l’on y trouve la vrai solution et que l’on
grandi.
Ce n’est pas en allant chercher la réponse au près de l’homme que l’on apprendre à se
confier en Dieu et à marcher en Christ vous savez …
Le verset huit dans le chapitre deux de l’épître aux Colossiens n’est pas une exhortation
supplémentaire aux verset précédant, mais c’est la confirmation, la complémentarité des autres.
Aux versets six et sept, nous sommes exhorté à marcher en Christ en étant fondée et enraciné
en lui ainsi que d’abonder en action de grâce.
Mais la suite, au verset huit, nous met en garde contre les hommes pernicieux qui ne se
basent pas sur Christ mais sur les rudiments du monde.
Si on prend en compte ces deux exhortations, on peut en conclure que notre protection contre
ces fausses doctrines est de marchez en Christ.
C’est ainsi que nous grandirons et que notre discernement spirituel prendra de plus en plus
d’ampleur dans notre vie.
Comprenez maintenant pourquoi je suis attristé lorsque je vois que des frères et sœurs ont
plus facile à allez vers l’homme que vers Dieu.
Le principal problème dans cette démarche est en faite ce qui provoque cette
démarche.
Les frères et sœurs qui auront plus facile d’aller voir l’homme au lieu de Dieu le font en
générale parce qu’ils pensent que Dieu ne leur répond pas.
En allant vers l’homme, ils sont certains de trouver une réponse, mais pas de recevoir la
bonne.
Il est facile de tromper ce genre de personne, il suffit de leur dire ce qu’ils désirent
entendre et ils reçoivent notre parole comme paroles d’évangiles, c’est un peu le principe des sectes (en très gros …)
La question qui peut se poser c’est, y a t-il vraiment une absence de Dieu derrière
cela ?
Je suis convaincu que non, et pour me permettre d’affirmer cela, je me base sur une promesse
biblique, la voici :
Psaumes 145.13-20
« Ton règne est un règne éternel, et ta domination subsiste dans tous les
âges.
L'Éternel soutient tous ceux qui tombent, et il redresse tous ceux qui fléchissent.
Les yeux de tous espèrent en toi, et tu leur donnes la nourriture en son temps.
Tu ouvres ta main, et tu rassasies à souhait tout ce qui a vie.
L'Éternel est juste dans toutes ses voies, et miséricordieux dans toutes ses oeuvres.
L'Éternel est près de tous ceux qui l'invoquent, de tous ceux qui l'invoquent avec sincérité ;
Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent, il entend leur cri et il les sauve.
L'Éternel garde tous ceux qui l'aiment, et il détruit tous les méchants. »
Pour ma part je crois que cela est vrai, et ce n’est qu’en vivant dans son intimité que l’on
pourra le vivre et non pas en allant vers l’homme.
Mais certaines personnes me diront « mais pourquoi nous ne vivons pas cela
lorsque nous avons besoin de lui ? ».
Je ne peux donner une réponse mais je peux en définir la problématique en regardant la
parole de Dieu.
Tout d’abord, j’aimerai rappeler une exhortation venant de Paul.
1Pierre 5:8
« Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. »
"Soyez sobre" ce n'est pas que dans l'optique de la boisson, mais aussi des pensées. Nous devons être sobre par nos pensées.
La sobriété indique une certaine "dose" ou fréquence de pensée.
Si notre esprit est prit par une pensée ou un désir quelconque, alors nous ne sommes plus sobre, mais on se laisse enivrer par elles.
En effet, lorsque nous sommes affligé, c’est pour une bonne raison, et je ne me permettrai pas de dire le contraire, mais dans certain cas, ce qui nous afflige prend trop
de place dans notre cœur et dans nos pensées.
Nous perdons le recule que nous avons si nous restons en Christ et on se laisse submergé
par celles-ci.
C’est un peu ce même principe que Christ veut nous enseigner au travers de l’épreuve qu’a
vécu Pierre en marchant sur l’eau (Matthieu 14.25-32).
S’il à commencer s’enfoncé, c’est parce qu’il n’a plus regarder
à Christ mais à cette mer agitée.
De même, le chrétien affligé aura tendance à regarder à sa douleur au lieu de regarder à
Christ ce qui aura pour conséquence de ce laisser submerger par celle-ci.
Dans une telle situation, on est tellement submergé que l’on ne parvient pas à trouver la
réponse de Dieu dans notre épreuve car nous ne posons pas le bon regard sur ce que nous vivons.
Le regarde que nous devons avoir est celui de Dieu mais pour cela, il faut que nous marchons
en Christ et ainsi avoir un bon discernement des choses.
C’est ce qui se passa lorsque Pierre prit la main que Jésus lui tendait, après l’avoir
appelé au secoure, il replaça son regard sur Jésus et tout deux rentrèrent dans al barque et le vent cessa.
Si dans notre épreuve nous crions à Jésus, cessons alors de porter toute notre attention sur
ce que nous vivons, sinon nous crions en vain !
Mais redressons la tête et regardons Christ qui nous tend sa main. Replaçons notre regard
sur lui et prenons du recul sur ce que nous vivons.
Bien souvent, ce genre d’épreuves résultent d’un désirs charnel, du fait que nous nous
focalisons sur notre désirs et non pas sur nos besoins.
On veut arrêter de fumer mais dès que l’on à envie de fumer on repense à la cigarette et on
recentre cette envie dans notre vie.
On veut arrêter la pornographie mais lorsque l’on s’ennuie, on y trouve une occupation ou
lorsque l’on ressent cette envie, on repense au « bien être » que l’on y trouve.
On veut arrêter de « piquer » des crises de nerfs mais dès que la première
contrariété se produit on en profite pour dire ce que l’on pense à la personne ...
Si on veut arrêté tout cela (ce ne sont que des exemples, il y a encore beaucoup de choses
qui reprennent le même principe) il n’y a qu’une chose à faire, c’est de nous abandonner totalement en Christ !
Galates
5:24
« Ceux qui sont en Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs »
Ce verset illustre bien ce que signifie s’abandonner en Christ.
Colossiens 2.9 : « Car en lui habite toute la plénitude de la divinité. Et vous avez tout
pleinement en lui*, qui est le chef de toute principauté et de tout pouvoir. »
Commençons d’abord par l’astérisque.
Littéralement parlant, aurai pu remplacer « vous avez tout pleinement en lui » par « vous êtes remplis en
lui »
Encore ici, la notion de « en » est bien présente en parlant de notre relation
avec Christ.
La première fois qu’il fut utilisé, dans notre étude, ce fuit pour désigner notre marche
avec Christ.
Maintenant, c’est pour mettre en évidence ce nous recevons par cette
marche.
Je pense qu’il n’est plus nécessaire de souligner l’importance qu’il y a de marcher en
Christ, de demeurer en lui.
Le but de ce verset est de nous souligner la divinité de Christ.
Pour être bref sur se sujet, nous pouvons lire dans la parole de Dieu que Christ souverain
signifie que :
-
Nous recevons tous de sa plénitude (Jean
1.16 & Colossiens 2.9)
-
Dieu à tout mit à ses pieds et l’a donné pour Chef suprême à l’Eglise qui est sont corps,
la plénitude de celui qui remplit tout en tous (Ephésiens 1.22-23)
-
Il nous offre, par le biais de sa plénitude, la stature d’homme fait, à la mesure
de la stature parfaite de Christ (Ephésiens 4.13)
-
Il a plu à Dieu de faire habiter en lui toute la plénitude (Colossiens 1.19)
Voilà en gros ce que nous rapporte la parole de Dieu quant à la divinité de
Christ.
Il est intéressant de constater qu’à chaque fois, il est mention de la plénitude de Christ
et qu’en lui se trouve tout.
Si j’ai désirez m’arrêter sur ce point, qui à première vue ne me parlait pas beaucoup, c’est
parce qu’en l’approfondissant de la sorte, je remarque que cela répond à bien des questions que je me pose.
Mais c’est aussi parce que cela peut donner réponse à pas mal de problème que nous pouvons
vivre durant notre parcours spirituel, mais aussi durant la vie de tous les jours.
C’est dans la plénitude de Christ que tout problème ce règle, quel qu’il
soit !
En fait, ce verset fait l’introduction d’autres versets qui sont le témoignage, non plus de
la divinité de Christ, mais de son œuvre sur terre.
Je pense qu’il était bien de commencer cette nouvelle partie en rappelant que Christ était
quelqu’un de souverain avant de venir sur terre.