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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 08:34

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. »


Voilà, les fêtes viennent de se conclurent. Une nouvelle année s’annonce. Même si cette période est pour moi synonyme de fêtes en famille et entre amis, je n’arrive pas toujours à en profiter pleinement. Il m’arrive de trouver cette période injuste. Pendant que certains s’amuse en famille ou entre amis, certains sont écrasé sous le poids de l’indifférence général. Souffrant dans leur solitude, certains en ont plus que marre et finisse par mettre fin à leurs jours.


Je ne dis pas cela pour saper le moral ou pour gâcher les moments que vous auriez pu vivre. Mais simplement pour nous rappeler le vrai sens de ces fêtes.


Que vous ayez reçu beaucoup de cadeau ou que vous avez été seul, sachez une chose : Dieu  bien plus à vous offrir.


Face à ce que Dieu veut nous donner, celui qui à tout reçu est aussi riche que celui qui n’a rien reçu. Car rien ne peut égaler le cadeau qu’il nous fait. Et voici ce merveilleux cadeau : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. » (Jean 3.16).


A votre avis, qu’est-ce qui était le plus dur à vivre pour Dieu : Voir que le monde va à sa perte, ou bien d’envoyer Jésus sur terre ?


Laissez-moi vous dire qu’il s’agit de la première réponse. Bien souvent, on cite se verset pour montrer à quel point Dieu a été loin pour nous. Et c’est vrai ! Dieu à tout donné ! Il n’a pas lésiné sur les moyens pour nous sauver.


Mais savez-vous pourquoi ? Car il lui était plus pénible de nous voir dans cette situation que de tout perdre pour nous …. Rendez-vous compte du sentiment qui transparaît dans ce verset : « Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. ».


Dieu, le créateur de l’univers à estimer moins pénible de tout donner pour nous, que de nous voir aller droit dans le mur …. Ce cadeau ce résume en un mot : l’amour de Dieu ! Et que l’on soit seul ou en famille, l’amour de Dieu est pour tous et demeure inégalable.

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 08:33

 

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. »


Quel Dieu merveilleux n’est-ce pas ? Il est prêt à nous offrir tout son amour. Le plus merveilleux, je trouve, c’est qu’il n’a pas fait de casting pour savoir qui méritait ou non cet amour. Il a simplement dit « tout le monde peut le recevoir, car j’aime tellement le monde … ». Et ce, que le soit le plus honorable ou le plus détestable. Que l’on ait une haute estime de soi ou que l’on s’estime comme étant indésirable. Mais essayons de bien comprendre cet amour.


Il s’agit tout d’abord d’un amour intime.


Bien souvent, « intimité » rime avec « discrétion ». C’est intime, ça doit donc rester entre 2 personnes ; ou dans un groupe restreint.


Or, ici, le plus dur à comprendre est peut être que cet amour intime est tellement intense qu’il concerne le monde entier. Le monde entier est concerné par la confidence.


Quand j’étais en secondaire, dans ma classe, un garçon a fait passer une lettre d’amour à une fille. Pas de chance, la prof est tombé dessus et la lue devant la classe. Le garçon est devenu tout rouge, tout gêné. Son intimité a été dévoilée devant les autres et sa fierté y a pris un coup.


Plus souvent les garçons, je trouve, on n’aime pas que notre intimité soit dévoilée. C’est un peu comme un signe de faiblesse. Dieu, quant à lui, n’a pas été gêné de rendre sa déclaration d’amour publique. Il a été honnête avec le monde qu’il aime tellement. Il a été vrai. Il s’est dévoilé au monde. Jésus a dit « Celui qui m’a vu a vu le Père. » (Jn14.9). Notre Père céleste, celui pour lequel la Bible dresse un portrait sans égale. Celui dont la grandeur n’a pas de limite. Celui dont sa puissance a donné vie à toute la création. Lui, s’est fait connaître à nous dans toute son intimité.


Pourquoi ? Parce que Dieu ne recherche qu’une chose, être en relation avec nous. Le fait qu’il est dévoilé cette intimité, au travers de Jésus, nous prouve combien il nous aime. Dieu n’a rien voulu nous caché de son amour.


Le projet de Dieu est que nous entrions dans cette intimité qu’il cristallise dans l’enfant Jésus.


Mais peut être que vous ne vous sentez pas digne de cet amour. Peut-être êtes-vous en train de me prendre pour un dingue. Si tel est le cas, précipitez-vous sur le prochain billet. 

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 08:32

 

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. »


L’une des réactions possible à la suite de ce texte serait de trouve que Dieu est dingue …. Pensez-vous que la personne la plus riche sur terre se soucie de notre situation financière ? De notre état de santé ? De celles de nos enfants ? Je ne pense pas … Il ne nous connaît probablement pas.


Pourtant, Dieu, lui, est infiniment plus grand, plus riche et plus puissant que cette personne. Et lui se soucie de nous. Lui nous connait. Lui a de l’intérêt pour nos enfants. Oui, l’amour qu’il nous témoigne peut paraître être un amour étrange.


Nous devons garder en tête que lorsque Jésus nous que : « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. », il n’est pas encore mort sur la croix. Ça veut dire que l’humanité n’a pas encore de solution à sa condamnation devant Dieu. Et malgré ça, Jésus nous dit « Votre Père vous aime ! ».


Pour moi, la meilleure image pour comprendre cela est celle du fils prodigue (Lc15.11-32). Le Père n’a pas attendu que son fils vienne à lui. Quand il l’a vu au loin il a couru vers lui « se jeter à son coup et l’embrassa ». Le fils prodigue a demandé sa part d’héritage alors que son père était encore vivant. Cela ne signifie rien d’autre que de dire, « pour moi tu es mort et enterré, donne-moi ce qui m’appartient ». En d’autre mot « Tu n’es plus un père pour moi, je veux vivre loin de toi comme si tu n’existais plus ».


Bien que ce père ait subit la pire souffrance qu’il pouvait lui être infligé, cela n’a pas entaché l’amour qu’il éprouve pour son fils. C’est là l’amour étrange de Dieu pour nous … Un amour qui ne s’entache pas quel que soit les pires atrocités qu’on puisse lui faire ….


Dites-moi si je me trompe mais, parfois, il nous arrive de croire que l’on a déçu Dieu et qu’il est fâché contre nous. On pense donc que Dieu va nous « bouder » parce que l’on n’a pas été suffisamment sage.


Mais laisser-moi vous dire quelque chose. Qui que vous soyez, quel que soit ce que vous avez fait. Vous ne pouvez pas échapper à l’amour de Dieu. N’est-ce pas étrange ? Et pourtant …


Dans le prochain billet, nous verrons quel « type » d’amour est celui de Dieu. Est-ce que Dieu nous aime comme j’aime ma voiture ? Comment Dieu nous aime ?

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4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 08:31

 

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. »


Le sens du mot « aimer » n’est pas toujours très clair je trouve. Une même personne pourra dire « Miam, que j’aime ce bon petit plat ! » et «  J’aime ma femme vous savez ! ». Mais parlons-nous d’un même amour ? Nous comprendrons, grâce au contexte, que non (enfin,  nous l’espérons !).


Dieu, quant à lui, n’a voulu laisser aucune ambiguïté concernant son amour. Il nous montre clairement que son est un amour qui se donne.


Quel est la conséquence de « Dieu a tant aimé » dans Jean 3.16 ? « (…) qu’il a donné ». Parce que Dieu nous aime tant, il a donné Jésus. L’amour que Dieu éprouve pour nous est un amour qui se donne entièrement.


Et parce que cet amour se donne entièrement, il ne peut être repris. Dieu ne cessera jamais de nous aimer. Il a donné Jésus une fois pour toute. Encore aujourd’hui, Dieu nous aime intensément. Parce qu’il a donné Jésus au monde, l’amour de Dieu demeurera éternellement.


Ce Dieu grand veut que nous le rejoignions dans son intimité et que nous expérimentions la réalité de son amour. Un amour d’une telle majesté qu’il en devient notre puissance. Dieu nous a donné ce qu’il a de plus cher. En nous offrant Jésus, Dieu nous donne son Royaume. Car en Jésus, il nous donne le moyen d’y entrer.


Si vous allez en vacance dans un pays européen et que l’on vous demande un Visa ou un Passeport, il vous suffira de donner votre carte d’identité et de dire « je suis citoyen Européen. J’ai le droit de venir ici en vacance ».


Mais parce que Dieu nous a donné Jésus, nous ne sommes pas que citoyen Européen… Nous sommes également citoyen des cieux ! Savez-vous le droit que cela nous donne ? : « Je connais, moi, les plans que je prépare à votre intention -- déclaration du SEIGNEUR -- non pas des plans de malheur, mais des plans de paix, afin de vous donner un avenir et un espoir. Alors, vous m’invoquerez, et vous pourrez partir ; vous me prierez, et je vous entendrai. Vous me rechercherez et vous me trouverez, car vous me chercherez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous -- déclaration du SEIGNEUR » (Jr29.11-13). Voilà le cadeau de Dieu pour nous …

 

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Published by Soli Deo Gloria - dans Etudes par thème
4 janvier 2013 5 04 /01 /janvier /2013 07:31

 

« Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, pour que quiconque met sa foi en lui ne se perde pas, mais ait la vie éternelle. »


Quand nous offrons un cadeau à quelqu’un, bien souvent, il est garnit d’un bel emballage. Et lorsque le cadeau est entre les mains de la personne, la suite logique serait qu’elle le déballe. Si elle ne prend pas la peine de l’ouvrir, quel est le sentiment que cela produirait en vous ? Vous auriez beau offrir un cadeau exprimant le mieux votre amour, si la personne ne le déballe pas, elle s’en prive alors … L’amour de Dieu est un cadeau qui se déballe


Mais comment le faire ? Jésus y répond en ce qu’il a dit « Amen, je vous le dis, quiconque n’accueillera pas le royaume de Dieu comme un enfant n’y entrera jamais. » (Marc 10.15). Et ce qui est intéressant c’est que ce passage avec les petits enfants est suivit de l‘histoire de l’homme riche qui demande à Jésus « comment puis-je hériter de la vie éternelle ? » (Marc10.17). Et peut-être vous êtes-vous posé la question durant la lecture des précédents billets. « Comment avoir la vie éternelle ?? ».


Voici ce que Jésus répond ceci : « va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi. » (Marc10.21).


Quelle différence y a-t-il entre l’homme riche et un enfant ? L’homme riche est indépendant. Il a beaucoup de richesse et donc, il peut se débrouiller seul. Un peu comme le fils prodigue qui pensait qu’avec sa part d’héritage, il pourrait enfin vivre comme bon lui semble. L’homme riche semble avoir réussi sa vie, il ne manque de rien.


Et voilà la grande différence entre lui et un enfant. L’homme riche à tirer des conclusions dans sa vie et surement qu’il en a conclu qu’avoir beaucoup de biens offre une certaine stabilité. Son rapport avec la richesse est donc néfaste pour lui. Toute son espérance y est placée. Finalement, son plus grand cadeau, c’est sa richesse.


Cet homme riche, finalement, n’est rien d’autre que le portrait de tout homme.


L’enfant, lui n’a strictement rien. Ils sont heureux avec peu de chose. A l’inverse, pour arriver à faire plaisir à des ados, c’est parfois la croix et la bannière. Et la faute n’est pas vraiment celle des ados mais du monde dans lequel nous vivons. Un monde qui nous conduit à avoir (et vouloir) toujours plus. L’enfant n’est pas encore touché par cette influence. Mais ses parents le sont. Parfois on achète des jouets super chers et sophistiqué pour ses enfants. Alors qu’ils pourraient être tout aussi heureux avec bien moins.


Nous ne sommes peut-être pas aussi riches en bien matériel que l’homme de notre texte. Mais nous sommes toutes aussi riche en connaissance. Le monde nous a appris plein de chose qui, bien souvent, nous conduise à prendre notre indépendance par rapport à Dieu. L’enfant lui est bien plus simple. Il se contente de vivre dépend de la « richesse » de ses parents. Il s’abandonne totalement à ses parents.


Jésus dit à cet homme riche, devient comme un enfant. Tout ce que le monde t’a offert, débarrasse toi en, j’ai bien mieux à te donner. Relisons ce que Jésus dit à cet homme riche : « va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens et suis-moi. ».


La vie éternelle ne s’obtient pas en devenant pauvre ! Elle s’obtient lorsque l’on comprend que tout trésor véritable ne peut nous venir que Dieu. Et qu’à l’inverse, ce que le monde nous propose est bien peu de chose. Quiconque croit que tout don excellent vient de Dieu n’aurait qu’une envie, se précipiter sur son cadeau et le déballer.


Et lorsqu’un enfant déballe son cadeau, toute son intention est portée vers celui-ci. Et il se réjouit de ce qu’il y trouvera. Le jeune homme riche n’a pas voulu déballer son cadeau car il avait déjà estimé qu’il ne pouvait pas lui offrir plus que ce que le monde lui a déjà donné …. Et vous ? Seriez-vous prêt à échanger vos richesses mondaines contre celles de Dieu ?

 

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Published by Soli Deo Gloria - dans Etudes par thème
8 septembre 2010 3 08 /09 /septembre /2010 21:29

 


Lorsque nous lisons les 21 chapitres concernés, on peut se rendre compte à quel point la relation entre Dieu et les êtres humains est précieuse aux yeux de Dieu et son envie qu’elle soit la plus pure possible. C’est pourquoi, les principaux sous-thèmes (par rapport à notre thème) parcourant cette section font référence aux rôles de Dieu envers l’homme. Il ne sera donc pas étonnant de constater une répétition en ce qui concerne la position de Dieu par rapport aux justes et aux méchants. Mais également, le rôle d’un Dieu souverain et juge y est fortement présent.

Mais avant de commencer par la sous-thématique la plus présente, j’aimerai juste énumérer un problème qui pourrait être à la source de certains désaccords avec ce qui va suivre.

 

Je pense qu’au travers de cette section de 21 proverbes, nous pouvons y trouver, par rapport à notre thématique, des versets plus ou moins explicites et plus ou moins implicites ; ceux qui montrent clairement qu’on a à faire à la relation entre Dieu et les être humains, et ceux qui énumèrent cette relation au travers d’autres situations. Le tri que j’ai donc effectué entre ces deux catégories n’est le reflet que de ma propre sensibilité durant la lecture et donc, n’est ni exhaustif, ni exempt d’erreur.

 

Position de Dieu par rapport aux justes et aux méchants

   

Tout d’abord qui est le juste ? Au travers de notre section, on peut constater que le juste est tantôt appeler ainsi, tantôt d’une autre manière. Dans son sens biblique, il s’agit de quelqu’un qui est droit dans sa conduite et dans son caractère ; il sera droit par rapport à la loi de Dieu (14.2). Il sera donc aussi appeler : intègre, ceux qui agissent avec fidélité, hommes droits, se confie en Dieu etc.

Qui est le méchant ? IL est logiquement l’opposé du juste. Il est celui qui hait Dieu (19.3)

 

On peut constater qu’envers le juste, notre Seigneur ne fait pas de demi –mesure. Il l’empêche d’avoir faim (10.3), il place des bénédictions sur sa tête (10.6), il lui donne ce qu’il désire (10.24), la voie qui lui offre est un rempart pour son intégrité (10.29), il lui offre sa faveur, son approbation (11.1 ; 20 ; 12.2 ; 22 ; 20.10 ; 22.12), il écoute sa prière (15.8 ; 29), il a son amour (15.9), il réalise ses projets (16.3), il estime sa justice supérieur aux sacrifices (21.3), le met dans l’abondance (28.25), le garde des pièges de la vie (29.25) et il est son bouclier (30.5-6), sa tour forte (18.10).

 

En ce qui concerne le méchant, là non plus Dieu ne fait pas de demi-mesure. Il repousse son avidité (10.3), il réalise ses craintes (10.24), fait de sa voie (celle de Dieu) une ruine pour lui (10.29), il lui est en horreur (11.20 ; 12.22, 15.9, 15.26, 17.15), son sacrifice ne vaut rien (15.8), il (Dieu) se tient loin de lui (15.29), et ses années sont abrégées (10.27).

 

On peut donc voir qu’il n’y a aucune nuance entre ces deux sortes d’individu, il y a les justes, et les méchants. Que l’un va vers la vie et l’autre vers la mort. Voilà pourquoi l’homme est fortement exhorter à disposer son cœur à la crainte de Dieu et non pas envier les pêcheurs (23.17).

 

Dieu souverain

 

Cette seconde sous-thématique a aussi une place importante dans les proverbes. C’est en position de sous bassement, par rapport aux autres  qu’elle vient trouver sa place dans notre section. Si l’on reprend notre premier sous-thème par exemple, on pourra voir que le juste, comme le méchant, viennent tout deux de Dieu car tout à un but (16.4). Il nous est dit également qu’il dispose même du cœur de l’homme (15.11). Il voit le bon, comme le méchant (15.3). Sa souveraineté est aussi présente dans la vie même de l’homme car il va même jusqu’à disposer les ennemis du juste à la paix avec lui (16.7).

Il dirige également le cœur des rois les inclinant où il le veut (21.1) et fait les riches comme les pauvres (22.2)

Mais le plus étonnant est que, bien que les dispositions et la voie du cœur appartiennent à l’homme, on peut constater que la décision que formule la langue vient de l’Eternel (16.1) et que les pas de l’homme sont affermit par lui également (16.19) ; en effet, il nous est également dit que l’homme lui-même ne connait pas sa voie il a donc besoin que Dieu le dirige (20.24)

Bref, c’est le dessein de Dieu qui se réalise malgré le grand nombre de pensées qu’il peut y avoir dans le cœur de l’homme (19.21). Tout décision vient de Dieu (16.33) {contexte : dans le cadre d’un tirage au sort par exemple}.

 

La crainte de l’Eternel

 

On a tous déjà entendu cette expression, mais que veut-elle dire ? Tout d’abord il ne s’agit pas d’avoir peur de Dieu ; il n’est pas question de sentiment. Il s’agit plutôt d’une attitude de cœur qui se manifeste par une marche « droite » (14.2).

Le chemin de la crainte de l’Eternel est loin d’être un fardeau pour l’homme qui y persévère. Au contraire même ! C’est un chemin jalonné de bénédiction. Notre section nous apprend que la crainte de l’Eternel prolonge les jours (10.27), elle permet de posséder une grande confiance (14.26). Ce chemin est pour nous une source de vie et nous écarte des pièges de la mort (14.27 ; 19.23). Il nous procure le véritable bonheur (16.20).

En définitive et quelque soit ce que nous montre le monde, il vaut mieux craindre l’Eternel que de se confier en l’homme (24.21-22).

 

Dieu est juge et justice

   

Il est important que nous considérions Dieu comme étant le juge par excellence de sorte que nous nous attendions à sa justice et que nous nous n’essayons pas de faire justice nous même, car là est quelque chose qui déplait à Dieu. En effet, c’est lui qui délivre du mal, celui qui se confie en lui (20.22).

La véritable justice se trouve en Dieu et en Dieu seul ! (16.11) Notre droit ne vient que de Dieu (29.26). Voilà donc pourquoi il est importe que nous regardions comment Dieu considère ce qui est, à ses yeux, injuste ; car il devrait en être de même pour les nôtres.

 

Dans ce que Dieu considère comme injuste, on peut y retrouver le cœur hautain (16.5), la malhonnêteté (20.10 ; 20.23), le mal envers les faibles (22.22-23), le mal envers les méchants (24.17-18). Bref, tout ce qui va à l’encontre de Dieu ou du prochain.

Face à cela, Dieu répond parfois de différentes manières qui peuvent être plus ou moins sévères. Face aux hautains, il ne les laisse pas impunis (16.5). Face à ceux qui font le mal envers les faibles, il leur privera de vie (22.22-23). Face à ceux qui font du mal aux méchants {contexte : se réjouisse de leur malheur.}, il détourne de lui sa colère (24.17-18). Face à ceux qui sont irrité contre Dieu, il les jette dans la bouche des courtisanes (22.14) car elle est une fosse profonde.

En conclusion,  que quelque soit le mal, il ne restera jamais impunis. Il ne faut donc pas que nous fassions justice nous même car Dieu seul est véritable juge et que lui seul éprouve les cœurs (17.3) et pèse les esprits (16.2).

Mais sa justice ne s’arrête pas qu’à sanctionner ceux qui font le mal, il récompense aussi ceux qui font le bien (19.17 ; 25.21-22) et protège ceux qui sont faibles (15.25).

 

Conclusion

 

Mais n’oublions jamais que quelque soit ce que nous sommes et qui que nous sommes, nous avons besoin de Dieu pour lui demeurer fidèle. Ayons donc la sagesse de lui demander de veiller sur nos vies, de sorte qu’elle soit toujours propice à une marche intègre envers lui (30.7-9).

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Published by Fabien - dans Etudes par thème
13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 09:17

 

Si je vous dis « Jésus est la propitiation et le propitiatoire » est-ce une notion nouvelle pour vous ? Pour ma part elle l'est ... J'ai souvent vu Jésus comme moyen de propitiation (= rendre Dieu propice) et non comme propitiatoire (= lieu ou se déroule l'acte du sacrifice de propitiation). Cet aspect nouveau m'a ouvert un peu plus les yeux sur la grandeur de Dieu et du sacrifice de Christ.

Si l'on considère l'Ancien Testament, toujours Dieu demanda au peuple de lui offrir quelque chose en échange du pardon de leur péché. Le seul endroit où l'on voit que Dieu pourvoit lui même au sacrifice qu'il réclame est au moment ou Abraham, par obéissance, s'apprêtait à sacrifier Isaac. Pour le reste, c'était à tout homme du peuple d'offrir quelque chose qui leur appartenait, et bien souvent, ce qui leur coutait cher. C'est d'ailleurs dans cette pensée que David refuse d'offrir un sacrifice à Dieu qui ne lui coute rien lorsqu'il refusa la proposition de don de la part d’Aravna (2Sa24). On voit donc que le moyen de propitiation dans l'Ancien Testament était quelque chose qui devait, s'il voulait être agréé par Dieu, couter cher à la personne qui l'offre.

Face à ce constat, lorsqu'on regarde au Nouveau Testament, qu'est-ce qu'on voit ? On voit un Dieu en colère face au péché de l'homme en général, mais aussi en colère face à son peuple. Alors que Dieu, au travers des prophètes n'a cessé de dire à son peuple "L'obéissance vaut mieux que les sacrifices" et que donc, les sacrifices sont contingents en vue de la préférence quant à l'obéissance, le peuple quant à lui n'a cessé d'offrir des sacrifices à Dieu, mais des mauvais sacrifices ... Jésus arrive et il continue de prêcher ce même message ! La colère de Dieu est sur ceux qui ne veulent saisir ce message.

Cependant que voit-on au travers de la croix ? Ce Dieu en colère qui juge et condamne est ce Dieu qui se fait propitiation et propitiatoire ... Dieu qui est l'offensé est celui qui à offert le sacrifice. Alors qui Dieu est sans péché, il dut offrir un sacrifice. Non seulement il a offert un sacrifice (= acte de propitiation), mais il s'est aussi fait propitiatoire (= lieu de propitiation). Non seulement Dieu fournit le sacrifice, mais il revêt aussi notre péché. Quelle injustice n'est-ce pas ?

Ce point met aussi en évidence la terrible importance que Jésus soit 100% Dieu. Sinon, Dieu n'aurait fourni rien de différent, car si Jésus est juste prophète, il n'aurait alors pas été le seul prophète mis à mort à cause de son ministère envers Dieu.
Non ! Jésus est bien plus qu'un prophète ! Il est Dieu fait homme ! Il est ce Dieu trois fois saint qui s'offre afin de racheter sa propre création ! Il est ce Dieu qui offre le sacrifice et qui offre également le propitiatoire ! En cela, toute la loi de Dieu est accomplie ... Dieu témoigne de l'amour suprême, de l'obéissance suprême qu'il demande au peuple. Cette obéissance qui coûte bien plus que n'importe quel sacrifice ! (d'où également la terrible importance que Jésus soit également 100% homme, sinon, si Jésus n'est que 100% Dieu alors il n'est guère difficile à Dieu d'être obéissant à lui même !) En devant obéissant, le Christ accomplit tout la loi ...

Jésus est donc le moyen par lequel Dieu se rend lui même favorable, mais il est aussi le lieu dans lequel les péchés sont ôtés. C'est dans ce lieu que le sang devait coulé pour le pardon des péchés et sur la croix, c'est en ce lieu que ce sang a coulé.

Quelle terrible injustice que Dieu a accepté de vivre non ??? Lui qui était en droit d'exigé à l'homme de venir dans le propitiatoire offrir un sacrifice qui lui coute cher, à lui-même fournit, et le propitiatoire, et le sacrifice. L'homme n'avait plus qu'à le mettre à mort.

Alors que l'humanité à déversé sur lui toute sa haine, lui n'a fait que la prendre pour la conduire au propitiatoire et qu'ainsi, le péché quitte l'homme. Tel était le rôle du bouc émissaire, il devait porter sur lui le péché du peuple et quitter ce peuple afin de retirer du peuple son péché. À la croix, Jésus revêt notre péché, et en sa mort, il le porte loin de nous !

Mais ce sacrifice à couter très cher à Dieu, il couté tout ce qu'est Dieu, car Dieu s'est investi pleinement dans cette œuvre (D'où la terrible importance de la trinité !). Il ne faudrait pas que cette œuvre soit encore foulée du pied de l'homme par son arrogance et son orgueil. Non, cette œuvre n'est au bénéfice que de quiconque croit au fils.

Le sacrifice que Dieu attend de l'homme c'est d'accepter le sacrifice que Dieu lui a offert.

Le sacrifice que Dieu attend de ceux qui ont accepté son sacrifice n'est rien d'autre que l'obéissance. Et cette obéissance se résume ainsi : "Aime ton Dieu de tout ton cœur et ton prochain comme toi même".

Que notre Dieu est grand .....

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Published by Fabien - dans Etudes par thème
13 juillet 2008 7 13 /07 /juillet /2008 16:14
  • Chapitre 2 : Se détacher du monde pour entrer dans notre vie nouvelle

 

« Ne vous conformez pas au monde présent, mais soyez transformer par le renouvellement de l’intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu : ce qui est bon, agréable et parfait » (Romains 12.2)

Lorsque Paul eut fini se premier verset, il continua par donnée une explication supplémentaire qui détermine, en quelque sorte, ce qui devrait être le premier choix du chrétien ; à savoir se détacher du monde pour être renouvelé.

Pour mieux comprendre le pourquoi d’un détachement complet de notre nature divine au monde, il serait bon de voir ce qu’est le « monde » ainsi qu’un attachement au monde.

 

Sans hésité, beaucoup d’entre nous pourrons dire que s’attacher au monde est chose mauvaise pour le chrétien que l’on doit être. Mais il est parfois difficile de prendre du recule sur sa propre vie pour dire le pourquoi. C’est pourquoi, la bible nous mentionne quelque mise en garde contre cela (Matthieu 16.26 ; Luc 21.34 ; Colossiens 3.2 ; Tite 2.12, Jacques 4.14).

Cependant, la parole de Dieu va même plus loin en nous expliquant les dangers d’un tel comportement pour le chrétien.

 

a)       Détruit l’influence de la vérité

 

« Celui qui a reçu la semence parmi les épines, c’est celui qui entend la parole mais en qui les soucies du onde et la séduction des richesses étouffent la parole et la rendent infructueuse » (Matthieu 13.22)

 

Dans la parabole du semeur, Jésus nous explique que seule de la bonne terre peut être propice à la bonne croissance d’une graine tandis que les autres sortes de sols sont néfaste pour elle.

Lorsque Jésus parle spécifiquement du sol épineux, il nous explique en faite que tant que notre vie ne sera pas mise en ordre avec Dieu et que les bonnes priorités ne sont pas prises, alors la parole de Dieu ne changera rien à notre vie de péché, alors qu’elle a, à elle seule, le pouvoir de nous faire naître en Christ. Vivre d’une façon superficielle, reviens à mettre les soucis du monde en première place et à rendre l’œuvre de la bonne parole, inefficace, car le cœur sera trop endurcit.

 

Il arrive, parfois, que le chrétien soit face à un « silence » de Dieu, que lorsqu’il implore son nom, qu’il ait l’impression que rien ne se passe et que sa douleur persiste. Il s’agit en faite non pas d’un silence de la part de Dieu, mais d’une mauvaise écoute de notre part.

Lorsque l’on mène une vie qui ne plait guère à Dieu, nous ne sommes plus capable de l’entendre, car notre cœur n’est plus à la disposition de Dieu. Pour que Dieu agisse dans notre vie, nous devons être disponible pour lui.

Car il nous est facile de demander à Dieu de nous accorder du temps lorsque nous prions, mais nous, est-ce que nous accordons du temps à Dieu dans notre vie ?

 

Accorder du temps à Dieu, c’est le mettre à la première place de notre vie, et cela ne peut se faire que lorsque nous avons une vie en ordre. Voilà ce que Jésus désire, entre autre, nous faire partager au travers de ce verset de la parabole du semeur.

 

Lorsque l’on vient à Chris, c’est suite à une prise de conscience de nos péchés, ainsi que de la vie que nous menons, rebelle à Dieu et la nécessité de devoir passer par la repentance.

L’une des première chose qui nous est demandée à partir de ce moment, c’est de « confirmer » cet engagement en accomplissant des actes de foi qui auront pour but de mettre en ordre notre vie, de la sanctifier. Cette démarche constitue en faite la base de notre relation avec Jésus.

Avant de construire une maison, on construira d’abord de bonne fondation, afin qu’elle puisse être stable et confortable pour ceux qui vont s’en servir.

Pour notre vie avec Dieu c’est la même chose, cette première confirmation est en faite la construction d’une fondation stable dans notre vie chrétienne.

Pour construire cette première fondation, il faut qu’il y ait dans notre vie les bonnes priorités et nous aurons l’occasion, d’en parler plus en détails.

Le danger sera de chambouler l’ordre des bonnes priorités et dans ce cas, c’est toute la fondation que l’on chamboule, et il ne faudra pas longtemps pour observer les conséquences dans d’autres domaines de notre vie.

 

Ces actes de foi consistes en faite à nous séparer de ce qui ne glorifie pas Dieu dans notre vie et cela doit aussi concerner ce qui prend inutilement notre temps si précieux.

Lorsque nous décidons d’entreprendre cette démarche, il faut faire preuve d’un bon esprit de remise en question afin de discerner comme il se doit chaque aspect positif et négatif dans notre vie.

En faisant cela, on pourra voir ce qu’il faut retirer ou faire passer après les choses plus importantes mais également, à voir là où il y a des trous dans notre vie.

 

Il faut savoir que Dieu est un Dieu d’ordre, mais que Satan est le prince du désordre … et que si notre vie n’est pas en ordre, ce qui signifie que les priorités ne sont pas à la bonne place, alors on laisse des portes ouvertes à Satan.

 

Bien évidement, tout ne sera pas forcément à stopper non plus, il y a des activités qui sont pour notre pur divertissement, et Dieu ne condamne pas ces choses là non plus, que du contraire, elles font partie de l’équilibre mentale et parfois physique (ça dépend de l’activité) de l’être humain. Mais il faudra faire acte de sagesse dans al façon et le temps que nous donnerons à ces activités. Car dans ce cas, c’est de sobriété qu’il est question.

 

b)       Trompe les hommes en les plaçant dans un état de fausse sécurité

 

« Car, dans les jours qui précédèrent le déluge, les hommes mangeaient et buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu’au jour ou Noé entra dans l’arche ; et ils ne se doutèrent de rien, jusqu’à ce que le déluge vienne les emporter tous ; il en sera de même à l’avènement du Fils de l’homme » (Matthieu 24.38-39)

 

L’homme, de ne part sa nature égoïste, aura tendance à regarder à sa situation matériel comme assurance pour sa sécurité ; on en vient même à dire que si on est dans l’abondance, alors nous sommes bénis de Dieu …

Quant à Paul, lui, il nous dit clairement que sa sécurité n’est pas dans son confort ni même dans sa situation mais uniquement en Christ (Philipiens 4.10-13).

 

Cependant, nous sommes parfois nombreux à agir comme ces gens au temps de Noé. Lorsque tout va bien pour nous, Dieu n’a plus une place prépondérante dans notre vie … On aura tendance à y mettre certains loisirs qui nous apporte du bien.

Lorsque cela arrive dans notre vie, il faudra alors une épreuve pour que nous nous rendions compte que nous menons une vie désordonnée et y remettre Dieu au centre (pas forcément … parfois l’épreuve peut amener le chrétien à s’éloigner encore plus de Dieu).

Si le chrétien n’est pas assez affermis dans la foi, il risquera de recommencer quelque temps après et mener une vie en dents de scie.

Ce genre de vie de « chrétien » est une vie, non seulement par la vue, mais également avec une foi qui n’aurait pour but que de satisfaire nos désirs.

 

Le monde actuel tend tellement à nous montrer qu’avec un bon compte en banque on est en sécurité que bien des chrétiens finissent par y cédé (l’augmentation des prix et la baisse du pouvoir d’achat ne fait que confirmer l’importance de l’argent dans nos vies).

Il en arrive que certains chrétiens en viennent à devoir travailler le dimanche également pour avoir un peu d’argent … De ne pas aller aux autres réunions en semaines car on à du faire des heures supplémentaires, ou faire un peut de travail en noire pour les fins de mois etc. etc. … Lorsque l’on commence à mettre trop d’importance à notre situation, on commence à mettre Dieu de plus en plus de côté.

Paul ne se souciait pas de sa sécurité dans ce monde et il dit même que Dieu l’a apprit à avoir faim, mais également à être rassasié et à vivre dans l’abondance. (Philipiens 4.10-13)

Il n’est pas questions ici de dire que nous ne devons plus travailler et prier, non. Mais simplement de faire attention à ne pas placer notre sécurité dans ce qui est éphémère, mais bien dans ce qui est éternel.

Il est également dit, dans la parole de Dieu, que notre Seigneur à plein conscience de nos besoins terrestre, et il s’en charge, que nous ne devions pas nous en soucié, mais plus de ce préoccupé du Royaume de Dieu, de ce qui est éternel (Luc 12.27-32)

 

Lorsque l’on reprend le récit de Moïse en Egypte, on se rend compte que le Pharaon avait agit un peu de la même façon.

La culture Egyptienne était très éloignée de la culture hébraïque et la religion égyptienne était polythéiste et idolâtre. Le Pharaon avait la toute puissance sur ses terres et jouissaient d’un confort sans pareil.

Pour faire sortir les juifs, esclave de Pharaon, de l’Egypte, il fallait l’accord du Pharaon, mais il n’était pas du tout disposé à perdre les milliers d’esclaves dont il jouissait. Mais cependant, quelque chose le fit changé d’avis plus d’une fois et le rendait plus « docile » face à Dieu. Il fallait que son confort soit ébranlé (l’eau transformée en sang, les grenouilles, les sauterelles etc. etc.) pour qu’il prenne attention à la voix de Dieu. (Sa puissance et sa richesse étaient sa garantie sur cette terre, ce fut à un tel point que les Pharaon se faisait mettre en tombeau avec leur propre richesse …)

 

Si nous plaçons, à l’instar du Pharaon, notre confiance dans les choses matériels, notre sécurité ne sera qu’éphémère ; il suffira parfois de peu pour la perdre.

Mais si nous plaçons notre assurance en Dieu, que nous soyons dans la disette ou dans l’abondance, nous agirons de la même façon vis-à-vis de lui et nous ne cesserons jamais d’avancer avec lui !!

Mais tant que la place du  monde  dans notre vie sera devant celle de Dieu, on ne peut être en bonne relation avec Dieu (Jacques 4.4)

 

En conclusion, notre confiance doit être en Dieu, et en Dieu seulement. On doit lui témoigner une pleine confiance, quelque soit notre niveau de vie et en toute choses. Il sait de quoi nous avons besoins, et il s’en occupe (Hébreux 4.16 ; 2 Corinthiens 9.8), notre devoir est de s’occuper des intérêts de Dieu dans notre vie, et non pas que nos intérêts.

 

c)       Met les soucis terrestres à la première place et façonne les activités et les plans de la vie

 

« (…) dans lesquels vous marchiez autre fois selon le cours de ce monde, se long le prince de la puissance de l’air, cet esprit qui agit maintenant dans les fils de la rébellion » (Ephésiens 2.2)

 

Un autre danger dans un attachement probable au monde est le risque de prendre le même pas de marche que lui et de quitter le sentier de Christ.

Lorsque l’on rend l’influence du monde capable d’agir en nous, une des premières choses que l’on peut constater c’est le changement d’activités ainsi que les centres d’intérêts qui mettront Dieu à une place plutôt secondaire.

 

Le monde dans lequel nous vivons nous impose une marche de vie plutôt consommatrice et dépendante d’outils divers (gsm, Internet, voiture, ….).

Dans ce monde, le chrétien, parfois sans s’en rendre compte, va faire tourner sa vie autour de ces différentes choses et la rendre de plus en plus dépendante de ceux-ci.

 

Le danger dans ce genre d’attitude, c’est finalement faire dépendre notre vie spirituelle de notre statut humain ; ce qui devrait plutôt être l’inverse.

Il est triste parfois de constater que lorsque nos bonnes veilles habitudes sont bouleversée, il arrive que nous perdons pieds et que nous nous sentons assez vite dépassé …

 

Loin de là l’envie d’être vieux jeu, mais simplement pour montrer que le monde s’impose à nous et que nous devons rester vigilent afin de ne pas devenir dépendant de lui, mais bien uniquement de Dieu.

 

Paul nous dit « Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait. » (Romains 12.2).

 

Le siècle présent met l’accent sur notre confort matériel, se conformer à lui, c’est donc mettre également notre confort matériel en premier lieu, en première préoccupation … Il est vrai que cela constitue tout de même une part importante dans notre vie, mais elle ne doit être la part majoritaire.

Certains chrétiens se sont déjà laissés absorbés par le monde actuel et en viennent à enseigner des doctrines fausses disant que plus on est riche, plus on est bénit … c’est ce que l’on appel l’ ‘’ évangile de prospérité ’’

 

Frères et sœurs, je sais que certains d’entre nous sont dans des situations des plus délicates, et je ne souhaite en aucun cas dire que votre situation n’est pas grave … Certains sont menacés d’expulsion, d’autre n’ont pas assez à manger, pas de quoi se chauffer, pas de quoi s’habiller … Tout cela est très difficile à vivre et peut être un obstacle de taille pour notre foi.

Mais ce que je veux dire c’est que nous ne devons pas voir notre situation comme étant le résultat de notre vie avec le Seigneur … Car certains se sentent épanouis avec Dieu lorsque tout va bien, et pensent avoir une très bonne relation avec lui, et lorsque tout va mal, ils se sentent abandonnés …

Croyez-moi, quelque soit notre situation, Dieu reste le même, toujours aussi fidèle, aussi puissant, et veille toujours sur nous ; de cela, nous ne devons jamais en douter.

A tous ceux qui passent par là, Jésus vous dit cette réponse : « Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Luc 12.31) et vous demande de garder les yeux fixé en haut et de ne pas vous laisser abattre pas ce qu’il se passe ici bas car Dieu ne change pas et « Votre Père sait que vous en avez besoin. » (Luc 12.30b).

 

Le cœur du chrétien doit être dans les cieux, car celui du païen se trouve dans la terre. Ne plaçons donc pas les soucis du monde à la première place, mais plaçons y plutôt les intérêts de Dieu dans notre vie !

 

Car là ou est notre cœur en dépendra nos œuvres. Si notre cœur est dans les cieux, nos activités porteront les louanges de l’Eternel. Mais si notre cœur est dans ce monde, alors nos actes seront sans véritable valeur aux yeux de Dieu …

 

d)       Conduit à l’apostasie

 

« (…) car Démas m’a abandonné par amour pour le siècle présent, et il est partis pour Thessalonique ; Crescens est allé en Galatie et Tite en Dalmatie » (2 Timothée 4.10)

 

Ce point-ci est ce que l’on peut appeler ‘’ le point de non retour ’’.

 

L’apostasie, c’est l’abandon de notre se propre foi pour une autre, en l’occurrence ici, le monde.

On en arrive à ce stade lorsque l’on s’est laissé totalement séduire par le monde et que l’on n’a pas répondu aux différentes mises en garde de Dieu présente dans sa parole.

Tout comme il le fit avec Eve, Satan nous montre le bon côté du péché ; la complaisance, confort, la facilité … Et n’hésite pas non plus à nous tromper (Genèse 3.5).

Une fois que l’on mort à l’appât, il s’arrange pour que nous n’ayons plus aucunes envies de quitter le monde tellement nous nous sentirons bien … et on fini par en oublier Dieu.

 

Satan se sert de nos convoitises pour en arriver là et il suffit que nous en ayons une toute petite pour qu’il saisisse l’occasion de nous la satisfaire….

 

La parole de Dieu nous parle d’‘’ homme fait ’’ ce qui peut également se traduire pas ‘’ homme parfait ‘’. Mais lorsque Paul mentionne ce terme, il le fait suivre par « (…) pour ceux dont le jugement est exercé par l'usage à discerner ce qui est bien et ce qui est mal. » (Hébreux 5.14).

Tant que nous ne sommes pas capable de discerner ce qui est bien et ce qui est mal ainsi que d’adopter l’attitude qui va en conséquence, nous devrons nous contenter du lait spirituel d’un statut de ’’ bébé ’’ dans la foi.

 

Cela peut sembler logique mais lorsque l’on regarde une seule journée dans notre vie sommes nous capable d’en discerner une seule de propre ?

 

Soyons sur nos gardes car l’apostasie sera les fléaux de la fin des temps (2 Thessaloniciens 2.3) … La solution nous est donnée par Christ « Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme. » (Luc 21.36).

La prière et la sanctification sont donc les deux moyens qui nous sont donné pour vivre une vie près de Dieu et loin du mal.

 

Bien que par notre Sauveur nous sommes purifié, il est bon également de se tenir dans la sanctification car il est dit « Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore ; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore » (Apocalypse 22.11).

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Published by Fabien - dans Etudes par thème
13 juin 2008 5 13 /06 /juin /2008 21:52


 

 

En lisant Romains 12 les premières fois, j’y vais vu une listes de recommandations à suivre si on voulait avoir un comportement qui plait à Dieu.

Un peut plus tard, en le relisant dans le contexte des chapitres 9, 10 et 11, je me suis rendu compte qu’il donnait le résultat de ce que devait être une vie selon Dieu. On peut remarquer que les trois chapitres précédents le chapitre 12, parlent de choses plus spirituelles, de la loi, de la grâce, du salut, de l’élection des païens … tandis que le 12 nous parle de choses plus pragmatiques.

J’ai donc décidé d’approfondir  le sujet et de voir ce qu’était une vie selon Dieu, dans une vision pragmatique, mais sans en retirer le côté spirituel.

 

 

  • Chapitre 1 : Notre vie, un culte à Dieu, une consécration.

 

« Je vous exhorte donc, frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable. » (Romains 12.1)

 

Il s’agit ici d’un sujet relativement important car consacré sa vie à Dieu, cela signifie que nous lui dédions notre vie. Mais le fait de la faire cela ne nous apporte aucune mérite ce n’est que quelque chose de « raisonnable » nous dit Paul. Il est donc comme une évidence que notre vie doit être dédier à Dieu et lorsque nous le faisons, nous n’avons aucun mérite, ce n’est que ce que nous devons faire.

A partir d’une vie qui lui est dédié, Dieu peut œuvrer au travers d’elle et accomplir des œuvres diverses (évangélisation, miracles, enseignements de la parole …) (2 Timothée 2.21). C’est, une fois notre part accomplie, que nous pourrons prendre part de toutes les bénédictions que Dieu nous réserve.

Les bénédictions ne sont pas la résultante de la réalisation de notre part, mais uniquement de la grâce de Dieu qui décide de nous bénir sous des formes très diverses.

La « première » chose à faire, s’il fallait y mettre un ordre, se serait donc de dédier toute notre vie à Dieu de se dire « Tout pour qu’il règne ». Mais cela comporte tout de même sont lot de choix et de « sacrifices » en se conservant pur.

 

a)       La mort au péché

 

Mourir au péché est une condition indispensable pour prendre part au royaume de Dieu (Ephésiens 5.5).

Ce que la bible nous dit c’est que nous devons mener une vie sans péché (Romains 6.2 ; Galates 5.24 ; 1 Pierre 2.24) et être irréprochable devant Dieu, ne pas avoir honte de nos actes.

Cependant, il y a une chose que nul chrétien ne peut réfuter : le chrétien né de nouveau pêche … Alors que Jean nous dit clairement que « Quiconque demeure en lui (Jésus) ne pêche pas ; quiconque pêche ne l’a pas vu et ne l’a pas connu » (1 Jean 3.6) nous, nous disons sans cesse « Pardon mon Dieu, j’ai péché contre toi ». Il est donc évident qu’il y a quelque chose qui ne va pas.

Je ne peux me permettre de prétendre que nous devons vivre sans jamais péché et que celui qui pêche n’est alors pas chrétien ; car dans ce cas, je devrais être le premier sur les banc des accusés. Mais pourtant, c’est bien à une vie sans péché que nous sommes appelé. La solution qu’elle donne est une vie enracinée en Christ (Colossiens 2.7 ; Ephésiens 3.17).

Cependant, Paul apporte une certaine précision concernant le texte de Jean « Certes non ! Nous qui sommes morts au péché, comment vivrions-nous encore dans le péché ? » (Romains 6.2). C’est donc que la vie qui nous est demandé est une vie loin du péché, ce qui signifie de nous ne devons plus péché par consentement, mais il nous arrivera de péché par « mégarde, ignorance » et pour cela, il y a Jésus-Christ, médiateur pour nous, au près de Dieu (1 Jean 1.9)

Lorsque Paul nous parle de notre statut « mort au péché », il souligne en fait une aberration qu’il a pu constater chez les Romains. Il dit clairement qu’il est impossible, pour quelqu’un qui est mort au péché, de vivre dans le péché, sinon, celui-ci n’aurait finalement pas connu Jésus. En disant cela, il nous donne aussi l’explication « Car celui qui est mort au péché est libre du péché » (Romains 6.7).

La mort au péché, c’est finalement prendre part à la mort de Jésus-Christ et à son affranchissement face au péché. Nous ne sommes donc plus esclave du péché, il n’est donc plus normal que nous continuons à mener une vie de pécher !

Si donc nous sommes participant de la mort de Christ, nous serrons également participant de sa résurrection menant donc une vie loin du péché. C’est donc ici le seul moyen de mourir au péché, c’est prendre part à la mort de Christ.

 

Si nous vivons encore avec un péché dans noter vie, un vice, même si nous, nous croyons en Dieu, dans ce cas, nous ne le connaissons pas … Car le terme « connaître », lorsqu’il est mentionné en terme de relation avec Dieu, fait mention d’une relation intime avec Dieu et donc, part dans une optique de « Tout pour qu’il règne ».

Dans ce cas, si nous menons une vie qui n’est pas en ordre avec Dieu, avant d’espérer quoi que se soit de sa part, nous devons redevenir disponible pour Dieu et se repentir.

Sans cela, n’espérons pas allez plus loin dans notre relation avec Dieu, car tout les canalisations seront bouchées.

 

Une vie dédiée pour Dieu doit d’abord passer par la mort au péché ! Et notre part à faire est de s’éloigner de toute impureté, sans cela, il ne faut pas espérer plus.

 

b)      La communion avec la mort de Christ

 

Le terme grec « koïnônia », qui signifie la communion, désigne ici, dans le sens religieux, la participation aux caractères de l’individus avec qui on communie.

Il s’agit donc ici d’une participation aux caractères de la mort de Christ et donc, d’une mise en pratique d’une vie centrée sur Dieu.

On vient de voir que par la mort en Jésus, nous sommes libéré du péché. Maintenant, part notre communion à cette mort, nous devenons participant de sa vie (Galates 2.20)

« Car nous qui vivons, nous sommes sans cesse livrés à la mort à cause de Jésus, afin que la vie de Jésus se manifeste aussi dans notre chair mortelle » (2 Corinthiens 4.11) Cette mort consiste donc à notre renoncement à la chair, à ses passions et ses désires. Cette démarche à pour conséquence de manifester la vie de Jésus en nous.

 

Cette démarche nous demande une capitulation totale et absolue de notre volonté, la mettant à la disposition de Dieu.

Bien souvent, dans ce qui nous est demandé, il n’est finalement question que de « volonté » et non d’efforts à fournir.

La volonté de l’homme est ce qui le rend capable d’agir par lui-même dans tous les domaines de sa vie. Mais la volonté de l’homme sera influencée par ses valeurs, par son attachement à ce à quoi il portera de l’importance. Si l’homme porte de l’importance dans les choses de ce monde, alors sa volonté sera mise en œuvre pour rendre encore plus confortable sa situation dans le monde.

Mais à nous, chrétien, notre préoccupation ne doit être rien d’autre que « Tout pour qu’il règne » et si on fait de cela notre « valeur suprême » dans notre vie, alors notre propre volonté sera soumise à celle de Dieu et nous seront en communion avec lui.

 

La communion avec la mort de Christ signifie que nous sommes mort aux principes rudimentaires de ce monde et que donc, notre vie en Jésus n’est plus dépendante des règles de ce montre tel que, l’avarice, l’hypocrisie, l’impureté … Et doit tendre à obéir aux recommandations de Dieu, en lui soumettant notre propre volonté.

 

c)       Servir sans poser de questions

 

L’être humain à par défaut un esprit curieux qui aime se poser beaucoup de question et qui n’hésite pas à remettre certaines choses en question.

Cette caractéristique de l’homme l’a poussé à se soucier un peu plus de ce qui l’entoure et qui influence son espace vital ainsi qu’à savoir le comment du pourquoi de sa vie sur cette terre.

L’homme est prêt à entendre beaucoup de chose, mais ce qu’il n’aime pas entendre c’est qu’on lui dise qu’il n’est finalement pas le seul maître de sa propre vie et c’est portant une notion véritable que nous devons bien comprendre, nous, chrétiens.

Le fait de ne pas admettre cela nous poussera à faire difficilement quelque chose sans savoir tout, le pourquoi, le comment, le quand, où …  C’est parfois l’un des principaux obstacles devant lequel Dieu se trouve en parlant à son enfant.

Si le chrétien ne s’efforce de pas à laisser Dieu en premier maître de sa vie, alors Dieu ne pourra rien faire en lui.

 

Il arrive que parfois, un chrétien ait la réponse sous les yeux, mais ne désire pas l’admettre car elle suscite bien trop de question de sa part.

Lorsque l’on demande à Dieu « Que dois-je faire ? », on n’attend pas que Dieu nous dise « aime moi » mais plutôt « alors ce jour là, tu fera ceci car … Puis ça ».

Mais lorsque l’on est enfant de Dieu, il faut savoir dire « Voilà Père, ma vie est à toi, fais en ce que tu désire » tout en ce gardant bien évidement disponible.

C’est en le mettant à la place de « Père » et donc d’une personne ayant autorité sur notre vie et étant donc en droit de nous dire ce que nous devons faire, sans que nous ayons à remettre cela en question, que nous mènerons une vie avec Dieu.

Car vouloir resté le seul maître de sa propre vie c’est demandé à Dieu de ne pas faire partie de notre vie, ou alors c’est lui donné la place de supporter.

 

La notion mise en avant ici est donc celle de l’obéissance et il y a plusieurs témoignages rendu, dans l’ancienne alliance ainsi que la nouvelle, de serviteur de Dieu ayant fait preuve d’obéissance : Noé a construit l’arche sans se poser de questions (Genèse 6.22), Elisée quitta sa famille pour suivre Elie sans se poser de questions (1 Rois 19.20), Esaïe répondit à la question de Dieu par « Me voici, envoi-moi » (Esaïe 6.8), Jésus lui-même dit « Ma nourriture est de faire la volonté de celui qui m’a envoyé, et d’accomplir son œuvre » (Jean 4.34) et pour finir, Paul dit à Jésus « Seigneur que faut-il que je fasse ? » (Actes 9.6). Il est donc ici questions d’enfant de Dieu obéissant et qui n’ont pas posés de questions à Dieu concernant son appel.

Il n’est pas mauvais de se poser des questions et rien ne nous dit qu’ils ne s’étaient pas poser des questions, mais une chose est sur, ils ne se sont pas laissé arrêté par les questions qu’ils pouvaient éventuellement se poser.

 

Une question qui peut se poser maintenant c’est « Sommes nous seulement prêt à être appelé ? » pour cela, il faut savoir si nous sommes prêt à être obéissant et soumis à notre Dieu.

 

L’obéissance à une place prédominante dans la vie du croyant car c’est l’une des premières chose qui doit se manifester après notre conversion. C’est aussi ce qui dirigera notre marche avec Dieu.

Pour s’en rendre compte, il suffit de regarder la vie des personnes citées. Ils furent en tout temps en communion avec Dieu et dans l’obéissance. Cela les a conduit à vivre de grande chose avec Dieu.

 

Lors de son séjour sur terre, Jésus à parler de l’obéissance en disant d’elle plusieurs choses :

  •  
    • Fondement de la personnalité (Matthieu 7.24)
    • Condition essentielle pour appartenir à la famille de Dieu (Matthieu 12.50)
    • Clé de la connaissance spirituelle (Jean 7.17)
    • Garantie de la présence bénie de Dieu (Jean 14.23, 1 Jean 2.17)

 

Chacun de ceux-ci se retrouvent dans la vie des personnes citées plus haut. On peut donc en conclure qu’ils nous appartiennent aussi, si nous demeurons dans l’obéissance à Dieu.

C’est donc dans chacun des domaines de notre vie que nous devons demeurer dans l’obéissance et laisser à Dieu un droit de regard et d’actions sur eux. Car il nous demande d’abord d’être fidèle dans les petites choses.

 

Bien que parfois nous ne comprenions pas le pourquoi, nous nous devons de resté obéissant, car Dieu lui, sait ! Et cela devrait être suffisant pour nous aider à décider. Le combat sera difficile et se sera un combat de chaque instant contre notre chair, mais si nous restons obéissant, Dieu ne restera pas avare de bénédictions et d’amour !!

 

d)       La résignation dans l’épreuve

 

L’épreuve nous est annoncé comme faisant partie de la vie de tout chrétien (Jean 15.18-19 ; 1 Jean 3.13) et fait figure d’étape prédominante dans sa vie.

Par elle, on peut se rapprocher de Dieu ou s’éloigner de Dieu, tout dépendra de l’attitude que l’on adoptera dans chacune des épreuves de notre vie.

Il est maintenant question de « résignation » ; qui est une tendance à subir « sans réagir ». Ce terme est utilisé par le dictionnaire pour faire référence à une action appuyée sur nos propres forces. En ce sens là, ce n’est pas du tout ce qui nous est demandé en terme de résignation. Il n’est pas question de tomber dans la fatalisme et subir simplement, mais on doit se rapprocher de Dieu et en cela, il nous donnera alors la force de continuer et d’affronter l’épreuve afin d’y trouver la sortie que Dieu a d’avance préparée.

 

Pour affronter une épreuve, il faut en connaître sa provenance et il y en a plusieurs :

 

  •  
    • De Satan

 

Il y a  tout autour de nous des personnes sous l’influence de l’ennemi, des personnes dans lesquelles il à un pouvoir absolu. Cela fait d’eux des armes puissantes pour nous ébranler.

Face à cela, bien souvent, on a tendance à se plaindre de la personne voir parfois même à la haïr car elle est odieuse avec nous. Et on en viendra à lutter contre la chair et non contre l’esprit mauvais.

Dans ce genre de situation, nous devons prendre conscience que la personne devant nous est également une victime manipulée et Jésus nous demande d’avoir pour eux de la compassion en nous disant de ne pas haïr nos ennemis.

Nous devons réagir de façon à être irréprochable, et laissé agir la personne en la portant dans nos prière demandant à Dieu de lui faire grâce. Et en cela, nous combattrons et triompherons de l’esprit mauvais car la personne pourrait même être bénie au travers de notre attitude ! Cette attitude nous conduira à nous rapprocher de Dieu encore plus !

Mais si nous nous acharnons à haïr la personne, à se venger, à médire … Alors nous adopterons une bien mauvaise attitude qui, non seulement nous éloignera de Dieu, mais nous enfoncera toujours plus dans le piège de l’ennemi.

 

  •  
    • De Dieu

 

Oui Dieu éprouve, il ne tente pas, mais il éprouve son enfant. En cela, il espère que son enfant grandisse et s’affermisse encore plus en lui « Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance. Or, l'espérance ne trompe point, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné. » (Romains 5.3-5).

C’est le genre de souffrance qui nous purifie et qui nous pousse à rechercher en nous ce qui n’est pas à la gloire de Dieu.

Dieu profitera d’un problème dans notre vie, d’une chose qu’il ne cautionne pas pour nous mettre face à nous même et nous éduquer. Il permettra à cette chose d’avoir des effets néfaste sur nous (effets limités car il n’admettra pas que nous souffrions inutilement) afin de nous rendre compte réellement de ce qui ne lui plait pas, que nous nous en repentions et que nous en sortons purifier, fortifier et enraciné encore plus en lui.

 

Mais parfois, les épreuves de Dieu s’est aussi de nous donner des responsabilité en plus, d’accomplir des œuvres pour lui, tout cela afin de mettre en action ce que nous lui demandons d’avoir.

 

  •  
    • De nous même

 

Et oui, parfois il n’y a pas pire ennemi pour l’homme que lui-même … Si on s’entête à ne vouloir en faire qu’à notre tête, alors il ne faudra pas s’étonner de nous voir en difficulté …

Il n’y a pas pire vie pour celui qui veut croire en Dieu qu’une vie ou Dieu n’est pas présent … Car si la personne désirant croire en Dieu ne le met pas en première place, mais plutôt le monde ou certaines valeurs ou occupations du monde, alors il sera déchirer entre sa conscience et ses actes … Et ce ne sera ni la faute de l’ennemi, ne celle de Dieu, mais de lui et de lui seul.

L’ennemi influencera, certes, mais le choix reste et restera toujours entre nos mains.

 

 

Lorsqu’un enfant se noie dans une piscine, le réflexe est qu’il se débat de toutes ses forces pour essayer de survivre, mais lorsque le maître nageur plonge pour le secourir, si l’enfant continue à se débattre, il lui rend la tâche du maître nageur bien plus complexe et plus longue.

Cette image illustre bien comment nous devons nous comporter dans nos moments de difficultés. On doit cesser de nous agiter pour pouvoir nous jeter dans les bras de notre sauveur ; c’est ce qui nous ait demandé et c’est le témoignage que nous rend également Jésus (Marc 14.36 ; Jean 18.11).

Si nous adoptons cette bonne attitude, alors nous recevrons les bénédictions relatives à notre épreuve car Dieu les fera toujours concourir à notre bien (Romains 8.28). Cette attitude consiste à garder notre regard sur Jésus et fais appel à notre foi.

Mais si on adopte la mauvaise attitude, alors il se peut que le temps de notre épreuve soit rallongé et que nous passions à côtés des bénédictions. Il s’agit ici de fixer notre regard sur l’épreuve ce qui réveillera certaines craintes inutiles. « Heureux l’homme qui place en l’Eternel sa confiance » (Psaumes 40.5)

Il est donc bon, dans notre épreuve, de savoir laisser Dieu agir à notre place, non pas à resté sans rien faire mais bien en nous rendant disponible, en ayant le cœur ouvert pour lui et cela s’acquière au sein de notre intimité avec lui.

 

Dieu nous demande de nous adresser à lui ainsi que de nous confier à lui et c’est lorsque l’on entre dans cette intimité que l’on ressent la présence de Dieu à nos côté, car quand un enfant appel son Père, il répond toujours présent !

Prendre du temps avec Dieu, à dit un frère, c’est le mettre au centre de notre vie, c’est lui donné de l’importance.

C’est en effet en donnant du temps à Dieu qu’il pourra se révéler à nous dans notre vie et au travers de l’épreuve.

 

e)       La soumission à la volonté divine

 

La soumission à Dieu est quelque chose de terriblement important dans la vie du chrétien, car un chrétien non soumit à Dieu rencontrera plus de difficulté pour s’épanouir et au final, ne connaîtra pas Dieu. Cette soumission doit être une règle quotidienne de notre vie (Jacques 4.15).

Dans la soumission à Dieu, David y trouvait son plaisir car il aimait obéir à Dieu et accomplir sa volonté (Psaumes143.10). Se soumettre à la volonté de Dieu c’est aussi prendre pleinement part à sa propre nature divine, à savoir que nous sommes enfant de Dieu (Matthieu 12.50)

Notre soumission à Dieu est la porte qui nous ouvre une dimension profonde dans notre relation avec Lui.

Se consacrer à Dieu nous demande donc d’impliquer tout ce que nous sommes, tout ce que nous avons pour lui. « Je vous exhorte donc frères, par les compassions de Dieu, à offrir vos corps comme un sacrifice vivant, saint, agréable à Dieu, ce qui sera de votre part un culte raisonnable » (Romains 12.1)

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Published by Fabien - dans Etudes par thème
30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 21:44


« Vous qui craignez l’Eternel, louez-le ! »
(Psaumes 22.24)

 

Avant de répondre au pourquoi d’une louange à Dieu, penchons-nous sur la vraie signification de « louer quelqu’un ».

 

Louer, signifie : vanter les mérites de quelqu'un ; exprimer son admiration ou son estime envers quelqu’un.

 

Mais alors, pourquoi le faire pour Dieu ?

 

Certains répondraient brièvement : « Parce qu’il est Dieu ! » et ce n’est sommes toute pas une mauvaise réponse, mais je l’estime incomplète ; ou plutôt, ne répondant pas à la question poser.

 

Dieu est présenté dans les psaumes par diverses comparaisons :

 

·         Bouclier (3.4 ; 28.7 ; 119.114)

·         Rocher (18.3 ; 42.10 ; 95.1)

·         Roi (5.3 ; 44.5, 74.12)

·         Berger (23.1 ; 80.2)

·         Juge (7.12)

·         Refuge (46.2 ; 62.8)

·         Forteresse (31.4 ; 71.3)

·         Celui qui justifie (26.1)

·         Créateur (8.2-10 ; 95.6)

·         Libérateur (37.39-40)

·         Guérisseur (30.3)

·         Protecteur (5.12)

·         Dispensateur de biens (78.23-29)

·         Rédempteur (107.2)

 

Je pense que si nous approfondissions chacune de ces comparaisons, nous trouverons suffisamment d’arguments que pour louer Dieu.

 

 

1)       Un bouclier (Psaumes 3.4)

 

Dans le psaume 3, le psalmiste fait le constat de sa triste situation : « Ô Eternel, que mes ennemis sont nombreux ! Quelle multitude se lève contre moi ! Combien disent à mon sujet : ‘’ Plus de salut pour lui auprès de Dieu ! ‘’ » David prend conscience du mal qui l’afflige.

Il subissait la pire des épreuves possibles : la crainte de ne plus avoir d’aide venant de Dieu.

 

À bien des moments, nous exprimons la même crainte de David en regardant ce qui nous afflige.

Parfois, même nous n’espérons plus rien nous disant qu’il est trop tard… Que Dieu ne peut plus rien faire pour nous … Que nous avons trop péché où commit un trop gros péché !

 

Mais David ne s’arrête pas à se simple constat, il va plus loin « Mais toi ô Eternel ! Tu es mon bouclier, tu es ma gloire, et tu me relèves ma tête. »

David renouvelle son espérance en Dieu en se rappelant qu’il est son bouclier et en n’oubliant pas ce qu’il est pour lui.

 

La comparaison avec le bouclier montre que Dieu nous protège d’attaque extérieure, mais aussi des attaques de l’intérieur.

 

Sachons donc nous-mêmes ne pas oublier que Dieu est notre bouclier ! Et ce, même si ce que nous vivons nous dépasse complètement.

C’est ça aussi « avoir la foi en Dieu » ; ne pas craindre ce que l’on vit en ayant l’espérance et la confiance que Dieu entend nos prières et qu’il y réponde.

Car David dit encore « De ma voix, je crie à l’Eternel, et il me répond de sa montagne sainte »

 

 

2)       Un rocher (Psaumes 42.10)

 

Dans le psaume 42, le psalmiste commence par comparer son âme à une biche qui soupire après des courants d’eau.

C’est après cette comparaison qu’il en vient à utiliser la métaphore du rocher pour parler de Dieu.

 

En fait, il s’agit ici d’une allusion au rocher du quel il a jaillit de l’eau dans le désert (Exode 17.1-7).

 

Le psalmiste assimile donc Dieu à ce rocher, montrant que son âme aspire vers l’eau vive qui se trouve en Dieu. Vers cette eau qui rassasie l’âme assoiffée, qui apaise l’âme épuisée .

En cela, il nous montre deux attitudes à adopter si nous voulons passer au dessus de nos épreuves les plus dures.

 

Tout d’abord, il nous montre qu’il est important de rechercher Dieu durant nos moments difficiles et il a mis toutes ses forces à contribution.

Ensuite, il nous montre que regarder à Dieu c’est aussi se rappeler des moments passés avec lui.

 

Suite à ces deux attitudes, ce fut la joie qui remplit le cœur du psalmiste et il dit en ces termes : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu »

 

Mais entre temps, on peut voir qu’il adopta une troisième attitude, celle de recentrer ses problèmes sur lui et tant que nos pensées se dirigent plus vers nous que vers Dieu cela ne pourra qu’aggraver la situation.

 

Par cette attitude, le psalmiste se lamenta de nouveau jusqu’à se demander pourquoi Dieu l’avait oublié.

 

À ce moment, il est bon d’être sincère devant Dieu et de dire à Dieu comment nous nous ressentons.

Car c’est de Dieu que nous vient la vie et c’est avec lui que nous la passons en prière et en louange.

 

Louer Dieu dans les moments difficiles, c’est faire un grand pas vers l’avant et c’est ouvrir la porte à la joie et à la paix de Dieu.

Voilà pourquoi dans ses temps difficiles, le psalmiste repensa aux moments qu’il passa dans la louange « Le jour, l’Eternel m’accordait, sa grâce ; la nuit, je chantais ses louanges, j’adressais une prière au Dieu de ma vie ».

 

L’assurance de savoir ses prières entendues de Dieu nous donne l’espoir dans les moments les plus difficiles.

 

Dieu est notre rocher, recherchons sa face dans les temps difficiles, car c’est lui qui nous apporte l’eau vive.

Il mérite nos louanges, car il nous soutien dans les temps les plus durs.

 

 

3)       Un roi (Psaumes 5.3 ; 44.5)

 

Dans le psaume 5, faire de Dieu notre Roi consiste à regarder vers Lui et à le laisser régner sur toute notre vie.

David le montre en adressant une prière à Dieu dès le matin.

 

Il est facile de dire que Dieu est le roi de notre vie, mais règne-t-il sur notre vie ?

Est-ce que chaque facette de notre vie est remise humblement devant lui ou est-ce que l’on essaye de lui cacher certaines choses ?

 

Laisser Dieu régner consiste à lui donner tout pouvoir sur l’entièreté de notre vie et donc à laisser agir son Esprit-Saint dans son œuvre de sanctification.

Ainsi, Dieu remettra de l’ordre dans notre vie et nous donnera un équilibre nouveau, saint et prospère.

 

Mais la signification de terme « Roi » va encore plus loin.

 

Dans le psaume 44, le roi fait référence au chef de l’armée, car, à cette époque, le roi d’un pays était aussi le chef de l’armée.

C’est pourquoi donc tout le peuple s’en remettait à lui espérant être protégé des attaques et de recevoir la victoire lors des combats.

 

Le psalmiste souligne ce point en disant « Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, ce n’est pas mon épée qui me sauvera ; mais c’est toi qui nous délivres de nos ennemis »

Le résultat d’une telle confiance les poussait à dire « Et nous célébrons à jamais ton nom »

 

Il y a un vrai enseignement à tirer là-dessous, celui de laisser faire Dieu dans les moments difficiles.

Là où nos forces sont inutiles, il est bon de laisser Dieu agir, car il y a des chrétiens qui s’épuisent à lutter et en finissent par perdre tout espoir en Dieu.

 

Dieu est notre Roi, il se bat pour nous, alors laissons-le agir et apportons-lui nos prières et louanges, telle est l’attitude que Dieu attend de nous.

Pour ce qui est des choses à faire, Dieu nous les révélera par ces mêmes moyens.

 

La suite du psaume (verset 10-17) ne nous décrit que le triste sort qu’attend ceux qui, part leur péché, se voient livré à eux même, sans l’intervention de Dieu.

En prenant conscience de leur sort, ils s’en remettent à Dieu décrivant ainsi leur douleur ; car la souffrance des élus touche très vite le cœur de Dieu.

Cela seul est possible grâce à notre avocat qui plaide pour nous auprès de Dieu.

 

À partir du verset 18-27, nous avons le témoignage que tout ira bien pour nous si nous pouvons continuer de nous accrocher à Dieu en une obéissance pleine d’amour au milieu de l’épreuve et des larmes.

Car le croyant sincère ne se détourne pas de Dieu, et ce, même dans la pire des souffrances (Cf. Paul)

 

Charles Spurgeons dit un jour « Ceux qui sont vrais devant Dieu le trouveront toujours vrai pour eux »*

 

L’épreuve du peuple est venue en raison de leur loyauté pour Dieu, car ils refusaient de se détourner de Dieu et de l’alliance de leur Roi.

 

En lisant le psaume, nous pouvons constater que leur souffrance est énorme, et tout ça, à cause de Dieu. Et pourtant, ils lui restèrent fidèles.

 

Les raisons d’une telle attitude venant de Dieu sont inexplicables pour l’homme, mais bénéficier de la miséricorde est toujours une supplication valable.

 

Alors même si nous ne comprenons pas ce que nous vivons, restons fidèles à Dieu, car notre récompense est céleste !

Apportons-lui nos supplications et exprimons-lui notre amour, car il est notre Roi et il nous apporte toujours la victoire !

 

 

4)       Un berger (Psaumes 23.1)

 

Le psaume 23 est magnifique, car il est rempli d’espoir et de confiance en Dieu.

C’est aussi dans ce psaume que David compare Dieu à un berger, mais en choisissant cette comparaison, il se compare également à une brebis.

 

David savait fort bien de quoi il parlait en utilisant une telle comparaison, car il a lui-même été berger durant un temps.

Il savait donc que la brebis est un animal faible, sans défense et pas très intelligents.

C’est pourquoi le berger joue un rôle très important pour les brebis.

 

En cela, il voit Dieu comme celui qui prend soin de lui :

·         « Je ne manquerai de rien »

·         « Il me fait reposer dans de verts pâturages »

·         « Il me dirige près des eaux paisibles »

·         « Il restaure mon âme »

 

Voici donc pour David les quatre caractéristiques du Berger qu’incarne Dieu.

 

Ensuite, sans le dire, il parle de Dieu comme étant également le divin protecteur « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi »

La vallée de l’ombre de la mort est une expression utilisée pour évoquer un environnement sombre et périlleux et donc, les moments difficiles que nous pouvons vivre durant nôtre vie.

 

Mais David nous dit que même durant ce temps, Dieu veille sur nous avec sa houlette et son bâton, symbole de protection et de direction.

 

Mais pour que le berger puisse diriger ses brebis, il faut que les brebis se laissent dirigées également.

Dans le sens strict du terme, cela est faisable, mais l’homme est bien moins docile vis-à-vis de Dieu que la brebis vis-à-vis du berger.

 

Dans ce genre de situation, il est bon de faire « abstraction » de notre intelligence et de se laisser complètement diriger par Dieu.

Car avec sa houlette il nous protège et par son bâton, il nous montre le chemin.

 

Après cela, David dit « Tu dresses devant moi une table (…) »

En cela, il nous dit que Dieu est aussi celui qui apporte d’abondantes ressources, mais aussi d’abondantes bénédictions : « Tu oins d’huile ma tête et ma coupe déborde »

N’est –ce pas le rôle du berger que de conduire ses brebis dans des champs ou l’herbe est bien fraîche ?

 

Alors avec un tel berger qui veille sur nous, comment ne pas mettre en lui toute notre confiance et comment ne pas nous laisser pleinement guider durant nos moments difficiles ?

Comment ne pas le remercie d’une telle abondance d’amour et de compassion pour nous ?

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