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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 23:57

« Il était dans une de ces villes quand un homme couvert de lèpre survint. Voyant Jésus, il tomba face contre terre et lui adressa cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Il tendit la main, le toucha et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta. »

(Luc 5.12-13)

 

 

Chère lectrice ou lecteur,

 

J’aimerai te partager une expérience vécue récemment lors d’une réunion de prière. Mais avons, revenons un peu en arrière.

 

Durant ma vie, mes luttes et mes difficultés, il y a un récit particulier qui m’a aidé dans mes prières. C’est le récit de ce lépreux qui fait preuve d’une foi remarquable envers Jésus voyant en lui la personne capable, par sa simple volonté, de la guérir. Ce n’est plus une question de compétence, mais de volonté. La prière de ce lépreux « Si tu le veux, tu peux … » a été l’une de mes prières les plus intenses.

 

Il m’arrivait de penser que si seulement j’étais dans la même situation que ce lépreux, peut être que Jésus répondrait favorablement à ma demande. Et, à défaut de voir Jésus physiquement, peut être que si je prie sincèrement la même prière que lui, alors ce que je considère être ma lèpre, disparaîtra. Et cela fait des années que je faisais cette prière en fonction de sujet précis.

 

Puis un jour, sans crier gare, le Seigneur me saisit d’une pensée forte … J’étais sur le point de faire à nouveau cette prière, avec en arrière-pensée « Si seulement je pouvais être à la place du lépreux et te voir physiquement ! », quand soudain Jésus me fait comprendre : « Pourquoi désirs-tu être à la place de ce lépreux alors qu’il n’avait pas le privilège que tu as ».

 

Chère sœur, cher frère, toi qui me lis. Toi qui, peut-être, es-tu en train de dire « Si tu le veux, tu peux … » j’aimerai te partager cette pensée. Nous avons déjà reçu beaucoup et la croix scande chaque jour « oui je le veux ! ». Oui notre Seigneur nous veut purs et à la croix il a pris notre vie entre ses mains.

 

Peut-être qu’un péché t’oppresse maintenant te culpabilise. Mais sache qu’en Jésus, ce n’est plus ton péché, mais un péché. Cela ne te retirera pas ta responsabilité, pour laquelle la repentance est le seul chemin, mais cela te rappellera que ce péché a déjà été porté à la croix. Et que Jésus n’est pas en train de dire « Je le veux, sois pur », mais plutôt « tu es déjà pur ».

 

Ta pureté, chère sœur, cher frère, n’est pas dépendante de tes actes, mais de la croix. Dieu te voit pur, car notre Seigneur est pur. Nous devons vivre dans la pureté, car tel est notre statut céleste. Tout péché demande repentance, mais aucun péché ne fera de toi un pariât que Dieu désapprouvera.

 

Chère sœur, cher frère, ton péché a déjà été vaincu à la croix. Saisie, non pas la promesse de victoire, mais plutôt la victoire qui est déjà effective maintenant. Ose dire « Lèpre, tu n’es plus mienne au nom de Jésus ! Car son sang m’a rendu pur ».

 

Rejette le mensonge du diable qui veut te faire croire qu’il peut t’arracher de la main de ton Dieu. Dieu a fait pour toi et en toi, un œuvre que l’ennemi ne pourra détruire ! Cependant, il peut t’empêcher d’en jouir pleinement si tu le laisses te voler la réalité de la victoire de notre Seigneur sur le péché et la mort.

 

Crois, toi aussi qu’aussitôt la lèpre te quittera. Non pas en disant « si tu le veux, tu peux », mais en disant : « Seigneur, merci, car tu m’as rendu pur en Jésus. Merci, car, même si je pèche, je peux trouver en toi le pardon qui et la grâce qui me garde pur à tes yeux ». Même si nous puons la puanteur du péché, notre Dieu nous accueillera toujours comme sa fille ou son fils et nous lavera aussitôt.

 

Pense à ce qui te pèse maintenant. Note-le sur un bout de papier et déchire-le. Car ce problème ne t’appartient plus, il appartient à notre Seigneur. Une fois ce papier déchirer, mets-toi à l’écart et entre dans la présence de ton Père qui désire faire la fête avec toi et réjouir ton cœur.

 

Sois richement béni dans l’amour de notre Père.

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5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 21:51

Je ne sais pas ce que vous pensez de la « foi ». Qu’est-ce pour vous ? Parfois, j’ai l’impression que le terme foi remplace celui de croire. Avoir foi devient synonyme de croire.

 

J’ai longtemps cru que la foi était en référence avec des éléments que l’on ne peut pas voir ; disant même que si l’on voit quelque chose, nous n’avons plus besoin d’avoir foi en elle, nous savons qu’elle est là car nous la voyons. Mais est-ce que cela est bien juste ? Est-ce là le sens du mot « foi » ?

 

De part cette définition, j’avais l’impression qu’avoir foi en quelque chose la rendait, d’une certaine manière, inaccessible. « J’ai foi en l’amour de Dieu » signifiait pour moi « Même si pour l’instant je ne ressent pas l’amour de Dieu, je crois qu’il m’aime ».

 

Pourtant, plus j’avance dans la vie avec Dieu, plus je me rends compte que la foi peut prendre une autre tournure.

 

Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le sanctuaire de l’Esprit saint qui est en vous et que vous tenez de Dieu ; vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes » (1Co 6.19)

 

Quand je considère la vie avec Dieu, je ne peux m’imaginer autre chose qu’une vie de relation. D’ailleurs, c’est de cette manière que je m’efforce de vivre. Comme l’apôtre Paul nous l’enseigne, nous sommes le sanctuaire (litt. le lieu trois fois saint en grec). Cela signifie qu’en nous habite la plénitude de Dieu et que nous avons tout ce qui est nécessaire pour rentrer dans cette dimension relationnelle avec Dieu.

 

Dans le chapitre onze de son épître, l’auteur de l’épître aux hébreux traitera justement, au travers des « héros de la foi », de cette relation avec Dieu. Montrant qu’ainsi, la foi est ce qui instrumentalise le tout.

 

« Or la foi, c’est la réalité de ce qu’on espère, la démonstration de choses qu’on ne voit pas. » (Hb 11.1)

 

La foi n’est autre qu’une réalité et une démonstration. Il s’agit donc de quelque chose de bel et bien concret et non d’abstrait. La foi se voit et se manifeste. Cependant, la foi rend réelle notre espérance et se fait la démonstration des éléments spirituels.

 

En fait, nous pouvons considérer la foi comme étant le lien entre notre réalité humaine et la réalité spirituelle. C’est dans le domaine de la foi que les deux « mondes » se rencontrent pour ne faire qu’un. L’enfant de Dieu est appelé à être ce lieux de concentration.

 

« Cherchez d’abord le règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain […] » (Mt 6.33-34)

 

Voilà pourquoi le disciple de Jésus n’a pas peur de ne pas s’inquiéter de ce qu’il mangera ou boira. Il sait que son Seigneur est fidèle, il place son espérance dans la réalité de la fidélité du Christ. Ainsi, la vie de ce disciple pourra-t-être le lieu de la démonstration de ce que l’on ne voit pas. Dans sa vie se manifestera des choses extraordinaires. Il observera les provisions de Dieu venir à lui.

 

Frère et sœur, notre foi n’est pas là que pour nous faire croire en quelque chose, mais aussi pour nous faire rentrer dans une tout autre dimension. Dans la dimension de l’accomplissement des promesses de notre Dieu fidèle. Ainsi a été le reflet de la vie des « héros de la foi » (Hb 11.2-39).

 

Dieu nous appel à laisser le ciel descendre sur terre au travers de notre vie, au travers de notre foi. Espérons dans les réalités des promesses de Dieu qui s’accompliront certainement ! Et jouissons de la démonstration de ce que nos yeux humain ne peuvent contempler. Que notre corps, que notre vie tout entière soit le lieu dans lequel Dieu puisse trouver sa gloire.

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 13:12


 

L’obéissance est l’une des valeurs les plus fondamentales pour notre société. Une société ou la désobéissance est de mise serait invivable. Chacun fait ce qu’il veut et rien ni personne ne peut alors lui dicter quoi que ce soit.


Si la désobéissance conduit à la destruction d’une société, elle peut très bien aussi conduire à la destruction d’une vie. Une vie ou la désobéissance sera le mot d’ordre n’est pas non plus viable. Imaginez une personne qui n’en a cure de la loi de son pays, des règles dans son travail, du respect dans le couple etc. Qu’allez-vous pensez d’elle ?


Si la désobéissance conduit à la destruction d’une société ou d’une vie, elle peut aussi conduire à la destruction spirituelle.


En Actes 14.2, Luc appellera les juifs qui s’opposent à Paul et Barnabas, des « désobéissant » (« ἀπειθήσαντες »). En les appelants ainsi, Luc est en train de dire que croire en l’Evangile n’est pas une question de choix, mais d’obéissance.  Je ne choisis pas d’être sauvé ou non. Je décide de m’engager à être obéissant ou non. Dieu ne vient pas nous disant « Veux-tu être sauvé ? ». Celui qui ne croit pas en Dieu ne sera pas en enfer parce qu’il n’a pas voulu être sauvé. Mais parce qu’il a décidé de ne pas obéir à Dieu. Dieu vient et nous demande « veux-tu m’obéir ? » et c’est là où ça coince. Car l’obéissance à Dieu sous-entend la désobéissance à la chair. Vous savez, par nature, tout homme veut être sauvé. Et c’est pour cela qu’il y a multitude de sectes à travers le monde. Car elles aussi proposent à l’homme d’être « sauvé ». Mais aucune proposent à l’homme « veux-tu obéir à Dieu ? ».


Qu’est-ce qu’alors l’obéissance ? Dans le même récit (Actes 14.1-7), cette obéissance est incarnée en Paul et Barnabas qui se basent sur Jésus. Être obéissant, s’est avoir pour base la personne de Jésus. Mais qu’est-ce que ça signifie ?


Tout ce que l’on sait à un but pratique. Si ce que l’on sait n’a pas de but pratique, l’être humain fini par l’oublier car ça lui est inutile. Il est vrai que l’on ne peut pas connaître Dieu de manière intellectuelle. Cette connaissance que nous avons de Dieu nous vient de l’Esprit de Dieu. C’est une connaissance spirituelle. Une grâce que nous avons reçue. Car sans l’Esprit de Dieu, on ne peut le connaître. Mais qu’allons-nous faire de cette connaissance ??


Le plus dur dans la vie chrétienne, c’est de transformer les connaissances que nous avons de Jésus en acte dans notre vie. Mais lorsque l’on y parvient, alors on témoigne d’une vie basé sur Jésus qui porte du fruit. Dans Jean 15, il est normal que le sarment qui est en Jésus porte du fruit. C’est là son but ! Si nous notre vie doit être basé sur Jésus c’est afin qu’elle puisse porter du fruit ! Jésus  veut que notre vie porte du fruit ! Et ce qu’il ne veut pas, c’est qu’il en soit autrement.


Quelle est la différence majeure entre la première alliance conclue avec Moïse et la Nouvelle alliance conclue en Jésus-Christ ?? C’est qu’au travers de Jésus, Dieu s’est révélé au monde … Au travers de Jésus, Dieu à mit son amour à nu devant nous. Il nous dit, voilà combien j’aime l’homme.


Mais au travers de Jésus, Dieu nous dit aussi « et voici ce que je veux faire de l’homme », le sel et la lumière du monde (Math 5.13-16). Et parce que je l’aime, tout ce que je lui demande, c’est de se confier en moi et de me laisser agir en lui.


J’aimerai nous encourager à saisir tout ce que l’on sait sur l’amour de Dieu, sa fidélité, sa bonté, sa bienveillance. Et de le mettre en pratique. Ainsi, nous vivrons et nous proclamerons que nous avons un Seigneur tout puissant et merveilleux. Ainsi, le Seigneur pourra rendre témoignage à sa parole de grâce que nous vivons et manifestons.


Au final, avant d’être un affront à sa loi, la désobéissance à Dieu est un manque de confiance en qui est Jésus.


J’aimerai vous demander une chose. Prenez 10 minutes pour écrire sur une feuille qui est Jésus pour vous. Une fois que cela est fait écrivez « et donc qu’est-ce qui doit changer dans ma vie ? ».

 

 

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3 octobre 2012 3 03 /10 /octobre /2012 07:58


 A quelle occasion vous êtes-vous posé la question « Que faire ?? ». En ce temps de crise économique, nombreuses sont les personnes qui se la posent. « Que faire pour m’en sortir ? ». J’aimerai que nous regardions à l’histoire d’un homme qui s’est aussi posé cette question :


« Le domaine d’un riche propriétaire avait rapporté de façon exceptionnelle. L’homme se mit à réfléchir : « Que faire ? se demandait-il. Je n’ai pas assez de place pour engranger toute ma récolte !  Ah, se dit-il enfin, je sais ce que je vais faire ! Je vais démolir mes greniers pour en construire de plus grands, et j’y entasserai tout mon blé et tous mes autres biens.  Après quoi, je pourrai me dire : Mon ami, te voilà pourvu de biens en réserve pour de nombreuses années. Repose-toi, mange, bois et jouis de la vie ! » (Evangile de Luc chapitre 12 versets 16 à 19.)


Je vous l’accorde, son tracas est tout autre. Lui, ce n’est pas qu’il manque d’argent, bien au contraire. Il ne sait plus quoi faire de tous ces biens…. Il est inquiet et se demande « que faire avec tout cela ? ». Son idée est simple, tout stocker pour, après, jouir de sa richesse. Il est certain que sa situation peut faire des envieux. Peut-être vous êtes-vous dit « Si seulement je pouvais avoir ce genre d’inquiétude ! ». Mais l’histoire ne s’arrête pas là : « Mais Dieu lui dit : « Pauvre fou que tu es ! Cette nuit-même, tu vas mourir. Et tout ce que tu as préparé pour toi, qui va en profiter ? » (Evangile de Luc chapitre 12 versets 20.)


Il y a dans cette histoire un paradoxe intéressant. Cet homme passe tout sa vie à cultiver la terre. Puis, un jour, il devient riche. Son seul désire est d’être à l’abri du besoin et de profiter des richesses. Mais pour pouvoir en profité, vous conviendrez avec moi qu’il y a une condition indispensable, vivre. Or, voici ce que Jésus a dit juste avant cette histoire : « Gardez-vous avec soin du désir de posséder, sous toutes ses formes, car la vie d’un homme, si riche soit-il, ne dépend pas de ses biens. » (Evangile de Luc chapitre 12 versets 15). Certes, il est tentant de vouloir posséder des richesses pour se sentir en sécurité. Mais il est un fait que ces richesses ne peuvent pas nous garantir que demain, nous ne mourons pas.


Alors que faire ? Si la richesse ne me garantit pas la vie, qui ou quoi le peut ?? Jésus a dit : « Le chemin, répondit Jésus, c’est moi, parce que je suis la vérité et la vie. Personne ne va au Père sans passer par moi. » (Evangile de Jean chapitre 14 versets 6). Et il dit aussi « Ne vous faites donc pas de soucis au sujet du manger et du boire, et ne vous tourmentez pas pour cela. » (Evangile de Luc chapitre 12 versets 29.). Voilà le projet de Jésus pour nous. Mais il y a une condition : « Faites donc plutôt du règne de Dieu votre préoccupation première, et ces choses vous seront données en plus. » (Evangile de Luc chapitre 12 versets 31). Si l’on accepte que Jésus soit au centre de notre vie, il s’engage à faire en sorte que nous n’ayons pas à nous inquiéter des choses essentielles de notre vie. Il ne nous promet pas la richesse et l’abondance. Juste de s’occuper de nos besoins.


Que faire alors ? Reconnaissez que seul Jésus peut prendre soin de vous.

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 22:11

 

Dans notre précédant billet (Voir le billet : « Vos sacrifices sont-ils cohérents ? »), nous nous sommes interrogés sur la cohérence des sacrifices que nous accomplissons dans notre quotidien. Maintenant, j’aimerai aller plus loin dans la réflexion.

 

 

Reprenons l’exemple de notre marchand : « Ayant trouvé une perle de grand prix, il est allé vendre tout ce qu’il avait pour l’acheter » (Mt 13.45-46). Le marchand a vendu tout ce qu’il avait pour obtenir cette perle. Il a trouvé un acquéreur pour ses biens. Cela signifie donc qu’il avait des biens correspondant à la valeur de cette perle. Au final, ce marchand n’a pas fait l’affaire du siècle. Il a acheté à quelqu’un une perle. C’est comme si je vendais ma maison pour m’acheter la voiture de mes rêves.

 

 

L’emphase qu’il y a dans l’histoire de ce marchand n’est pas dans l’échange standard qu’il fait entre ses biens et l’objet convoité. Mais c’est le potentiel qu’il connait de cet objet. C’est ça qui le motive à tout sacrifier. C’est comme si cette perle lui apportait bien plus tous ses biens. Le sacrifice est énorme et peut sembler insensé. Mais lui sait. Il est convaincu du potentiel dans lequel il a investi tout ce qu’il avait. Il en tirera bénéfice beaucoup plus grand.

 

L’histoire du marchand nous pousse à reconsidérer les éléments de notre vie et à juger si les sacrifices que nous faisons en valent vraiment la peine. Non seulement cette histoire nous conduit à nous interroger sur la cohérence de notre vie. Mais elle nous conduit aussi à réévaluer les investissements que nous y  faisons.

 

L’histoire de ce marchand est racontée par Jésus pour illustré une chose : « le règne des cieux ». En d’autre mot, Jésus dit qu’il n’y a rien de plus désirable au monde que de vivre une vie dans laquelle il y sera au centre. Cela demandera des sacrifices. Mais finalement, n’en valent-ils pas la peine ?

 

Ne donnerais-je pas tout ce que j’ai pour celui qui me dit « Ne t’inquiète pas du lendemain » (Mt 6.34) ? N’est-ce pas là une perle à convoiter ? Que puis-je faire qui peut me garantir que je n’ai pas à craindre le lendemain ? Alors que de grosses fortune on fait faillite du jour au lendemain, que puis-je fournir qui me garantit une telle chose ?

 

Imaginez que quelqu’un vous dise « Donne-moi tes inquiétudes, je m’en occupe pour toi. Ne t’en fais pas, je prendrai soin de toi ; et ce, quel que soit ce qui t’arrive.». Que ne seriez-vous pas prêt à donner pour le vivre ? Et bien Dieu vous en fait le promesse aujourd’hui-même (1Pi 5.7)


Jésus est cette perle pour laquelle, tout sacrifier peut sembler être une folie. Mais lorsqu’on en connait le potentiel. Si nous en payons le prix, alors, nous sommes les véritables gagnants.

 

Vais-je agir comme le marchand de l’histoire ? Où vais-je être comme celui qui a accepté de se défaire de cette perle pour recevoir plus de bien et qui est, vraisemblablement, le véritable perdant de l’histoire ?

 

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 22:11

 

Aujourd’hui, j’aimerai conduire notre réflexion au travers de la notion de sacrifice. Pourquoi ? Simplement parce que durant tout notre vie, nous réalisons énormément de sacrifices. Et je ne suis pas convaincu que nous sommes toujours conscients d’en faire. Pourquoi faut-il en prendre conscience ? Simplement parce que le sacrifice est le corollaire de notre échelle de valeur.


 

J’aimerai que nous nous posions deux questions :


  • 1.       Dans la vie, qu’est-ce qui compte vraiment pour moi ?
  • 2.       Quels sont les sacrifices que j’accomplis ?

 

 

Je vous l’accorde, ce n’est pas le genre de questions pour lesquelles les réponses viennent du tac au tac. Cela demande une bonne dose de réflexion et de temps. Mais lorsqu’on peut y poser une réponse, alors, on y voit plus clair dans notre vie. Cependant, j’ai été assez attristé de constater, pour moi-même mais aussi pour d’autres, que bien souvent, les deux réponses ne coïncident pas …


En théorie, ce que l’on place au numéro « 1 » de ce qui compte le plus pour nous, ne correspond pas toujours aux sacrifices que nous faisons. Il y a là une discordance dans notre vie. Le fait de ne pas s’en rendre compte peut nous conduire à ressentir un mal être qu’on n’arrive pas toujours à identifier. Il nous manque quelque chose, mais on ne sait pas tout à fait quoi …


La Bible nous parle d’un marchand qui cherchaient de belles perles disant de lui : « Ayant trouvé une perle de grand prix, il est allé vendre tout ce qu’il avait pour l’acheter » (Mt 13.45-46). Cet homme est un marchand, il a donc le sens des affaires. Il ne va pas faire un investissement à perte. Il sait que cette perle-là représente bien plus que ce qu’il a jusqu’à présent. Alors il n’hésite pas une seconde, il vend tout et se la procure. En agissant ainsi, il est cohérent avec lui-même. Ce qui compte le plus pour lui, c’était cette perle. Il a alors sacrifié tout le reste pour avoir cette perle. Pensez-vous que cet homme est malheureux ? Non car il est cohérent et s’est battu pour obtenir ce qui comptait le plus pour lui.


Pourquoi suis-je prêt à sacrifier mes forces ? Mon temps ? Mon argent ? Mes sentiments ? En commençant par la question numéro deux, on pourra faire le point sur là où nous en sommes. En répondant, après, à la question numéro un, on pourra alors constater si, oui ou non, nous sommes cohérent.

 

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4 septembre 2012 2 04 /09 /septembre /2012 22:02

Un groupe de trois individus, parti en expédition, arrive à un carrefour. Plusieurs choix s’offrent à eux. Cependant, ils n’arrivent pas à se mettre d’accord car les différentes personnalités se rencontrent. Jacques, le plus téméraire, n’a qu’une envie, prendre le chemin qui a l’air le plus dangereux.  Il aime le risque et est convaincu que ce chemin est fait pour lui. Mais Stéphanie n’est pas d’accord. Elle préfère la sécurité et il y a un autre chemin qui, certes, est plus long, mais bien plus certain. Puis, Jérémie se met à râler. Il n’a qu’une envie arriver au plus tôt, et il semble y avoir un raccourci qu’il aimerait bien prendre.


Finalement, après une heure de négociation, le groupe décide de se séparer pour se retrouver au point d’arrivée.


Absurde n’est-ce pas ? Pourquoi tant de chipotage pour, finalement, arriver tous au même point ? C’est vrai que choisir le chemin qui nous convient le mieux est plus agréable. Mais au final, il ne nous conduit pas vers quelque chose de forcément mieux. Tous les chemins mènent au même point.


La vie, c’est un peu pareil. Il y a plusieurs manière de vivre notre vie, mais au final, chaque être humain arriverai au même point : la mort. A quoi ça sert de passer sa vie à bosser comme un malade ? Au final, cela ne va rien changer. On va quand même finir par mourir non ? Est-ce que les sacrifices faits en vaudront vraiment la peine ? A chacun d’en juger.


Cependant, il y a un autre chemin. Un chemin qui ne conduit pas à la mort. Jésus a dit « Je suis le chemin, la vérité, et la vie. » (Jn 14.6) Et encore « […] celui qui croit en moi a la vie éternelle. » ( Jn 6.47). Ce chemin n’est pas forcément différent des autres en ce qu’il demandera lui aussi de faire des sacrifices. Mais finalement, seul ce chemin conduit à la vie.


Maintenant, vous êtes face à ce carrefour. Quel chemin prendriez-vous ? Quels sacrifices seriez-vous prêt à faire ?  Choisiriez-vous la vie ou la mort ? S’il ne vous restait que quelques temps à vivre, que choisiriez-vous ? Il n’est pas trop tard maintenant pour choisir.

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14 juin 2012 4 14 /06 /juin /2012 15:58

 

« Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le sanctuaire de l’Esprit saint qui est en vous et que vous tenez de Dieu ; vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, car vous avez été achetés à un prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. »

(1Corinthiens 6.19-20)

 

Lorsque nous entrons dans une maison que nous en faisons le tour, nous pouvons avoir un aperçu de son hôte. Nous pouvons voir s’il est ordonné ou désordonné, ses goûts en matière de décoration. Sur les murs on pourra constater s’il aime l’art ou s’il porte de l’affection pour ses proches au travers de différents portraits, etc. Bien évidemment, on ne saura pas dire définir réellement quelqu’un à partir de ce que l’on voit dans sa maison, mais cela nous donne déjà une image globale.

 

La Bible nous dit que nous sommes le sanctuaire de l’Esprit. En d’autres mots, notre corps est la maison dans laquelle l’Esprit habite. Notre corps est donc la propriété de l’Esprit. Étrange n’est-ce pas ? C’est comme si Jésus venait vers nous et nous dise « Quitte ta maison et va habiter dans cette maison que je t’offre. Mais tu n’y vivras pas seul. » Qu’est-ce que cela signifie ??

 

C’est un peu comme lorsqu’un couple marié emménage pour la première fois dans une maison ou un appartement. L’homme n’est plus le seul à décider pour la couleur des murs. Ni pour le choix des meubles ou de la décoration. La femme non plus d’ailleurs. Les deux doivent se mettre d’accord. Il sera parfois nécessaire de trouver les bons compromis. Mais est-ce là ce que Jésus veut nous dire ? Pas encore. En fait, nous ne sommes pas invités à faire de la collocation avec l’Esprit-Saint. La Bible nous dit qu’il est le seul et véritable propriétaire de notre corps. Est-ce là injuste ?

 

 « Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le sanctuaire de l’Esprit saint qui est en vous et que vous tenez de Dieu ; vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes, car vous avez été achetés à un prix. Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » Si nous sommes enfants de Dieu, c’est parce que notre corps a été racheté à un grand prix. Dieu nous a rachetés pour que nous puissions habiter dans la maison de l’Esprit-Saint et nous pour nous rendre propriétaires d’une nouvelle maison. Soyons logiques. Notre première maison était un véritable échec. Nos meubles cachaient des vices honteux. Dans le frigo il y avait toutes sortes de nourriture infecte telle que la pornographie pour certains, l’envie pour d’autres, ou la jalousie, la colère, le dédain, l’ivrognerie, les jeux, l’impudicité, l’adultère, les regards indécents, etc. Toutes ces choses qui nous nous nourrissaient quotidiennement et qui étaient loin d’être à la gloire de Dieu. En voyant cela, Dieu a eu pitié de nous et a payé le prix fort, par Jésus, pour que nous puissions quitter cette maison des horreurs. Mais conscient de nos faiblesses, il n’a pas voulu nous y laisser seul, mais nous a donné son Esprit afin qu’en tant que bon propriétaire, il puisse s’occuper de cette maison. 

 

Mais au moment où vous lisez ces lignes, qui est l’hôte de votre corps ? Que pouvez-vous voir en regardant dans les meubles ? Quel genre de nourriture y a-t-il dans le frigo ? Y a-t-il une quelconque ressemblance avec notre première maison ? La meilleure manière de savoir si l’Esprit de Dieu est bien le seul hôte de notre corps, c’est de se dire « serais-je capable de donner les clés à n’importe qui ? Ou alors aurais-je honte qu’il y découvre quelque chose de caché ? » Si nous n’osons pas laisser entrer un inconnu chez nous de peur qu’il y découvre quelque chose de honteux, comment pouvons-nous prétendre que l’Esprit de Dieu en est le propriétaire ?

 

Nous avons été rachetés à un grand prix et par conséquent, nous ne nous appartenons plus à nous même. Nous sommes les invités de l’Esprit-Saint, même si c’est nous qui avons les clés de la maison. Si les clés nous sont remises, c’est dans un seul but : « Glorifiez donc Dieu dans votre corps. » Participons donc à la décoration de cette maison en mettant sur les murs des souvenirs à la gloire de Dieu. Mettons dans nos meubles tous les accessoires nécessaires pour servir Dieu. Et dans le frigo de quoi nourrir quotidiennement notre âme. Mais pas dessus tout, ne passons pas à côté de la chance que nous avons d’avoir pour hôte l’Esprit-Saint ! Passons de temps avec lui dans la prière et mettons-nous à son écoute. Car il connait mieux que nous le moyen pour faire de cette maison, un lieu où Dieu sera glorifié.

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 23:04

« Puisque tous les trésors et tous les biens sont en lui [Jésus-Christ], il nous faut les puiser là pour être rassasiés et pas ailleurs.»

(Jean Calvin)

 

Lorsque nous pensons à l’expression « prendre sa croix », nous avons, inexorablement, en tête le parcours de Jésus portant sa croix jusqu’à Golgotha. Un chemin caractérisé par la souffrance et le rejet. Mais laissez-moi, courtement, vous présenter une autre manière de voir ce chemin de croix.


Pour l’Évangéliste Matthieu, le chrétien qui vit sur ce chemin de croix est un « bienheureux » (Mt5.3-12).  Cela peut paraître difficile à imaginer, cependant, c’est le constat qu’il fait. Le chemin de croix est un chemin de béatitudes pour celui qui décide de l’emprunter. Dans le précédent billet concernant l’amour de Dieu, nous avons vu que cet amour ne pouvait être dissocié du chemin de croix. Il est donc normal que celui qui emprunte ce chemin soit également subjugué par l’amour de Dieu. En fait, le chemin de croix est un chemin ou le chrétien sera constamment soutenu par cet amour incessant et sans limites de son Dieu (Rm8.28, 38 ; Ph4.13).


Certes, cela demandera des sacrifices, mais ces sacrifices ne seront que le corolaire de notre conscience que nous avons un Dieu d’amour. « Puisque tous les trésors et tous les biens sont en lui [Jésus-Christ], il nous faut les puiser là pour être rassasiés et pas ailleurs.». Ne serait-il absurde de se détourner de la seule personne capable de nous apporter tout ce dont nous avons besoin ? Je le pense.


Voilà ce qu’est ce chemin de croix, un chemin d’obéissance sans réserve envers Jésus. Mais aussi, un chemin d’une pleine dépendance envers celui qui nous promet que si nous cherchons le royaume de Dieu, nous n’aurons pas à nous occuper de ce dont nous avons besoin (Mt6.33).

 

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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 22:31

« La grâce coûte cher, parce qu'elle contraint l'homme à se soumettre au joug de la marche à la suite de Jésus Christ, mais c'est une grâce que Jésus dise : 'mon Joug est doux et mon fardeau léger'. »

(Dietrich Bonhoeffer)

 

J’aimerai que nous réfléchissions quelques instants sur cette affirmation « Dieu nous aime ». La mort de Jésus sur la croix est la manifestation poignante de l’amour que Dieu éprouve pour l’humanité. Cependant, qu’est-ce que cela signifie réellement ?


On place souvent l’amour de Dieu comme bannière à la tolérance alors que la manifestation de cet amour de Dieu, au travers de Jésus, est le signe majeur de son intolérance face au péché. Le pécheur, lorsqu’il accueil cet amour, doit prendre conscience de cette intolérance de Dieu. Et il devrait en avoir un dégout bien amer également.


Certes, Dieu, par amour, accueil tout le monde, sans aucune exception. Mais il conduit aussi celui qui l’accueil vers un chemin de croix. « La grâce coûte cher, parce qu'elle contraint l'homme à se soumettre au joug de la marche à la suite de Jésus Christ, mais c'est une grâce que Jésus dise : 'mon Joug est doux et mon fardeau léger'. ».


On ne peut donc pas dissocier l’amour de Dieu pour l’homme et ce chemin de croix pour celui qui accueil cet amour. Sinon, ce serait, je pense, tromper l’homme (et se tromper soit même), sur ce qu’est vraiment l’amour de Dieu. Un amour qui ne désire qu’une seule chose, que l’homme parvienne au salut au jour où Jésus reviendra. Là en est son vrai sens et sa véritable implication. 

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