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5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:46

« De David. Poème. Heureux celui dont la transgression est pardonnée, dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui le SEIGNEUR ne tient pas compte de la faute, et dans l’esprit duquel il n’y a pas de tromperie ! Tant que je gardais le silence, mes os se consumaient, je gémissais sans cesse ; car jour et nuit ta main pesait sur moi, ma vigueur s’était changée en sécheresse d’été. Pause. Je te fais connaître mon péché : je n’ai pas couvert ma faute ; j’ai dit : Je reconnaîtrai mes transgressions devant le SEIGNEUR ! Et toi, tu as pardonné ma faute, mon péché. »

(Psaume 32.1-5)

 

« Jésus sut aussitôt, en lui-même, qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule et se mit à dire : Qui a touché mes vêtements ? Ses disciples lui disaient : Tu vois la foule qui te presse de toutes parts, et tu dis : « Qui m’a touché ? » Mais il regardait autour de lui pour voir celle qui avait fait cela. Sachant ce qui lui était arrivé, la femme, tremblant de peur, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais il lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix et sois guérie de ton mal. »

(Marc 5.25-34)

 

Voici deux textes qui m’ont particulièrement touché ces temps-ci. Ils m’ont rappelé un élément important de la vie avec notre Seigneur : il est bon ! Et même lorsqu’un pécheur se présente devant lui, Dieu est bon pour pardonner.

 

On sent tous en nous une certaine culpabilité lorsque nous avons commis quelque chose qui déplait à Dieu. Cela n’est pas mauvais en soit, que du contraire même, cela est salutaire. Cependant, nous devons comprendre et accepter que cette culpabilité ne doit avoir qu’un seul but : nous conduire dans les bras d’amour du Père. Car Dieu ne désire qu’une chose, nous pardonner. C’est ce que David nous explique dans notre premier texte. Si nous laissons la culpabilité nous ronger, si nous laissons l’ennemi nous convaincre que Dieu creuse un fossé entre lui et nous, alors nous garderons le silence. Je voudrais simplement que tout enfant de Dieu comprenne que lorsque nous avons commis un péché, lorsque nous nous sommes éloigné de Dieu, lorsque nous nous sentons trop sale pour Dieu, la manière dont Dieu nous regarde est celle d’un Père qui n’attend qu’une chose, nous pardonner. Jamais Dieu ne nous rejettera !

 

Si vous vous sentez mal en lisant ces lignes, si elles font échos à une douleur en vous. Si elles réveillent une culpabilité endormie, je vous en supplie, laissez Dieu vous pardonner. Osez allez auprès de lui ! Et osez gouter combien il est heureux l’homme à qui le SEIGNEUR ne tient pas compte de la faute. Le désire de Dieu est que nous puissions déposer devant lui notre épreuve, notre tentation, notre péché, notre honte, notre colère, notre frustration, notre dégout, notre tristesse, notre incompréhension, notre détresse, notre obstacle, notre préoccupation, notre indifférence. Bref, quel que soit le nom qu’on lui donne, Dieu veut que nous déposions à ses pieds, ce qui se dresse encore entre lui et nous.

 

Dans notre deuxième texte, nous voyons une femme qui a une maladie incurable. Tout ce qu’elle veut, ce n’est pas d’avoir un entretien avec Jésus. Juste toucher le pan de son manteau. Jamais elle n’aurait osé déranger Jésus ! Qui est-elle pour déranger un homme aussi important que Jésus ! C’est surement ce qu’elle pensait. Mais Jésus aime se laisser déranger par ceux qu’il aime. C’est pourquoi, bien que la femme reçue sa guérison après avoir touché le manteau du Seigneur, Jésus voulu allez plus loin avec elle. Il la chercha. Il chercha celle qui n’a pas osé le déranger. Alors la femme tremblant de peur, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Et Jésus l’a alors bénie personnellement, intimement.

 

Frère et sœur, je vous en supplie, si vous vous sentez coupable, accablé, écrasé osez aller déranger celui qui n’attend que ça ! Ne restons pas dans le silence. Ne venons pas non plus auprès de Jésus de manière timide. Osons nous avancer jusqu’à la confrontation. Osons aller jusqu’à ce que Jésus nous dise « pourquoi viens-tu près de moi ? ». Osons reconnaître devant lui le mal qui nous afflige, la tentation qui nous couvre de honte, l’indifférence que nous ressentons, la colère qui nous remplit. Osons lui dire, comme cette femme, toute la vérité.

 

Et une fois que cela sera fait, goutons comme notre Seigneur est bon. Dieu est bon et riche en compassion. Et n’oubliez pas : « Car sept fois le juste tombe, et il se relève, Mais les méchants sont précipités dans le malheur. » (Pr24.16). Il est « permis » au juste de tomber. Mais Dieu attend de lui qu’il se relève. Dieu sait combien nous sommes faible et il veut nous fortifier, nous rendre plus fort ! Mais pour cela, nous devons allez au prêt de lui et gouter à son amour qui se manifeste dans notre faiblesse.

 

Cessons de voir Dieu comme un Père sévère ! Il est un Dieu juste, c’est vrai ! Et cette femme avait raison de trembler de peur, et de se jeter aux pieds de Jésus. Notre Seigneur est grand et il inspire la crainte et le respect. Cependant, jamais il ne se lassera de nous accueillir dans toute notre faiblesse. Si seulement nous osons lui dire toute la vérité …

 

Pendant que vous lisez ces lignes, Jésus se tient prêt de vous. Il est partout et il sait tout. Lui dire toute la vérité, ce n’est pas juste pour lui informer. Mais oser lui dire toute cette vérité qui nous oppresse est le meilleur moyen de nous en délivrer. Le dire à Jésus, c’est simplement lui dire « Seigneur, prend cela en charge s’il te plait, moi je n’en peux plus ! Je te demande pardon ! ». Jésus sait déjà ce qui nous accable, mais il attend simplement que nous lui confions cela.

 

« Courbez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu, afin qu’il vous élève au moment qu’il a fixé. Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. »

(1Pierre 5.6-7)

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