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17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 23:57

« Il était dans une de ces villes quand un homme couvert de lèpre survint. Voyant Jésus, il tomba face contre terre et lui adressa cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Il tendit la main, le toucha et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta. »

(Luc 5.12-13)

 

 

Chère lectrice ou lecteur,

 

J’aimerai te partager une expérience vécue récemment lors d’une réunion de prière. Mais avons, revenons un peu en arrière.

 

Durant ma vie, mes luttes et mes difficultés, il y a un récit particulier qui m’a aidé dans mes prières. C’est le récit de ce lépreux qui fait preuve d’une foi remarquable envers Jésus voyant en lui la personne capable, par sa simple volonté, de la guérir. Ce n’est plus une question de compétence, mais de volonté. La prière de ce lépreux « Si tu le veux, tu peux … » a été l’une de mes prières les plus intenses.

 

Il m’arrivait de penser que si seulement j’étais dans la même situation que ce lépreux, peut être que Jésus répondrait favorablement à ma demande. Et, à défaut de voir Jésus physiquement, peut être que si je prie sincèrement la même prière que lui, alors ce que je considère être ma lèpre, disparaîtra. Et cela fait des années que je faisais cette prière en fonction de sujet précis.

 

Puis un jour, sans crier gare, le Seigneur me saisit d’une pensée forte … J’étais sur le point de faire à nouveau cette prière, avec en arrière-pensée « Si seulement je pouvais être à la place du lépreux et te voir physiquement ! », quand soudain Jésus me fait comprendre : « Pourquoi désirs-tu être à la place de ce lépreux alors qu’il n’avait pas le privilège que tu as ».

 

Chère sœur, cher frère, toi qui me lis. Toi qui, peut-être, es-tu en train de dire « Si tu le veux, tu peux … » j’aimerai te partager cette pensée. Nous avons déjà reçu beaucoup et la croix scande chaque jour « oui je le veux ! ». Oui notre Seigneur nous veut purs et à la croix il a pris notre vie entre ses mains.

 

Peut-être qu’un péché t’oppresse maintenant te culpabilise. Mais sache qu’en Jésus, ce n’est plus ton péché, mais un péché. Cela ne te retirera pas ta responsabilité, pour laquelle la repentance est le seul chemin, mais cela te rappellera que ce péché a déjà été porté à la croix. Et que Jésus n’est pas en train de dire « Je le veux, sois pur », mais plutôt « tu es déjà pur ».

 

Ta pureté, chère sœur, cher frère, n’est pas dépendante de tes actes, mais de la croix. Dieu te voit pur, car notre Seigneur est pur. Nous devons vivre dans la pureté, car tel est notre statut céleste. Tout péché demande repentance, mais aucun péché ne fera de toi un pariât que Dieu désapprouvera.

 

Chère sœur, cher frère, ton péché a déjà été vaincu à la croix. Saisie, non pas la promesse de victoire, mais plutôt la victoire qui est déjà effective maintenant. Ose dire « Lèpre, tu n’es plus mienne au nom de Jésus ! Car son sang m’a rendu pur ».

 

Rejette le mensonge du diable qui veut te faire croire qu’il peut t’arracher de la main de ton Dieu. Dieu a fait pour toi et en toi, un œuvre que l’ennemi ne pourra détruire ! Cependant, il peut t’empêcher d’en jouir pleinement si tu le laisses te voler la réalité de la victoire de notre Seigneur sur le péché et la mort.

 

Crois, toi aussi qu’aussitôt la lèpre te quittera. Non pas en disant « si tu le veux, tu peux », mais en disant : « Seigneur, merci, car tu m’as rendu pur en Jésus. Merci, car, même si je pèche, je peux trouver en toi le pardon qui et la grâce qui me garde pur à tes yeux ». Même si nous puons la puanteur du péché, notre Dieu nous accueillera toujours comme sa fille ou son fils et nous lavera aussitôt.

 

Pense à ce qui te pèse maintenant. Note-le sur un bout de papier et déchire-le. Car ce problème ne t’appartient plus, il appartient à notre Seigneur. Une fois ce papier déchirer, mets-toi à l’écart et entre dans la présence de ton Père qui désire faire la fête avec toi et réjouir ton cœur.

 

Sois richement béni dans l’amour de notre Père.

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Soli Deo Gloria - dans Méditations Exhortations Courage !
1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 08:17

Il est 7h00 du matin et Patrick vient réveiller François, son jeune fils de 10 ans. Il le réveille et lui dit « Sais-tu quel jour nous sommes François? » et le petit lui répond « Oui ! Nous sommes le 25 décembre n’est-ce pas ??? » Patrick, émut par l’enthousiasme de son jeune fils lui répond « C’est bien ça. Empresse toi de descendre, il y a beaucoup de cadeaux qui t’attendent sous le sapin. ». François se prépare, il fonce dans la salle de bain, se rafraichi le visage, s’habille et descend en courant. Son père s’attendant à des cris de joie s’étonne de ne rien entendre … Il descend voir et  ne trouve pas son fils dans le salon prêt du sapin. Il remarque également que les cadeaux n’ont pas été déballés. Il s’inquiète et cherche après François. C’est au fond du jardin qu’il le retrouve en train de s’amuser avec la neige.


Pendant quelque temps, je me suis posé la question « Comment dois-je faire pour vivre les bénédictions de Dieu ? ». Il m’arrivait de pleurer de joie en lisant ma Bible, émut par les cadeaux merveilleux que Dieu avait pour nous. Mais la tristesse et la culpabilité sont venues peu de temps après. Comment dois-je faire pour les vivre ? Elles sont là, pas loin, pourquoi n’arrive-je pas à les vivre ?


Cette question m’a triturée la tête pendant un petit moment avant de me rendre compte que, peut-être étais-je comme François, dans le jardin en train de jouer avec la neige. Peut-être suis-je passé à côté de l’endroit où Dieu avait déposé pour moi tous ses merveilleux cadeaux remplis de bénédictions. En méditant Malachie, je me suis rendu compte que, bien que Dieu était prêt à ouvrir les fenêtres du ciel pour Israël, à condition qu’il se repente (Malachie 3.10), pour nous, il en est différemment. En effet, en Jésus, les fenêtres du ciel nous sommes toujours ouvertes ! Nous avons l’accès pour aller puiser cette pluie de bénédiction !


C’est à la croix que Dieu a fait pleuvoir cette pluie de bénédiction. En Jésus, Dieu à porter sur nous cette parole qu’il donna à son peuple « Si tu te repens … » En Jésus, Dieu nous dit « Voici de quoi être définitivement lavé de tes péchés. Tu n’auras pas à courir en vain. À ta fatiguer vers un objectif que tu ne pourras atteindre. Accepte ! Accepte simplement ce cadeau que je te fais. Je t’offre mon fils, ne passe pas à côté, car il est celui qui te conduira vers moi et je pourrais te couvrir de bénédiction. »


Nos cadeaux, c’est à la croix qu’ils se trouvent. Ne le cherchons pas ailleurs ! Même si la neige de ce monde (image pour parler de tout ce qu’il nous propose de tentant) est attirante, n’oublions pas qu’elle n’est qu’éphémère. Un peu de chaleur, et elle fond. Mais les cadeaux de Dieu sont eux, inépuisable, et demeure même dans la chaleur torride de l’épreuve.


En ce moment de fêtes, ou la Noël sera célébré n’oublions pas que si un sauveur nous est né, c’est afin de nous offrir cette croix au pied de laquelle se trouve nos bénédictions. Restons attachés à cette croix. Vivons à l’exemple du Christ, et heureux nous sommes, car le Royaume de Dieu nous est acquis en Jésus !

 

Soyez béni en ces temps de fêtes, même si vous êtes seul, même si vous n’avez pas suffisamment d’argent, sachez qu’en Jésus, il y a cette réalité que vous êtes déjà maintenant et pour toujours assis dans les lieux célestes. Un jour, il reviendra et en ce jour-là, notre joie sera complète.

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Fabien - dans Courage !
8 novembre 2011 2 08 /11 /novembre /2011 11:16

Il y a des moments dans la vie où l’on se pose des questions. Des temps de remise en question qui peuvent nous faire douter de beaucoup chose. Face à la dureté de la vie ici-bas, nous en venons aussi à remettre en question le sens de la foi chrétienne.  Dans Ml3.13-15, c’est ce qu’on fait une partie du peuple juif.  En vue de ce qu’ils observaient, ils en ont conclu : « C’est inutilement que l’on sert Dieu : qu’avons-nous gagné à assurer son service et à marcher la mine sombre à cause du Seigneur (YHWH) des Armées ?».

 

La remise en question concerne, le fait d’assurer son service. On peut aussi comprendre « garder ses observances ». La question est donc posée : à quoi bon garder les observances de Dieu ? À quoi bon marcher à l’écoute de ce qu’il nous dit ? À en croire ce qu’ils nous disent, cette partie du peuple considère qu’assurer le service de Dieu équivaut à mener une vie de deuil (« marche la mine sombre »).  Je pense que nous avons déjà tous eu des moments où nous avons trouvé la marche avec Dieu très peu réjouissante, voire même parfois pénible. Et c’est une observation qui grandira au fur et à mesure ou notre regard sera imprégné des valeurs de ce monde. La difficulté à laquelle ce peuple était exposé était de vivre une vie d’obéissance stricte à Dieu au milieu de peuples aux idoles et aux vices innombrables. Si cette partie du peuple en est venue à cette conclusion sommes toute pessimiste, c’est parce qu’ils ont sondé la vie de serviteur de Dieu, à la lumière des valeurs de leur monde. Les idolâtres et les pervers avaient tout l’air de bien, s’amuser pourquoi eux devraient-ils rester dans leur coin à servir un Dieu qui les emprisonne ? Pourquoi ne pourraient-ils pas, eux aussi, jouir de tout sans devoir se retenir ? En quoi sont-ils différents des autres ? C’était là probablement leur questionnement et c’est peut-être aussi les nôtres.

 

Quelle réponse donner à cela ? Les versets suivants (v.15-21) y répondent. La réponse est frappante. Ceux qui servent Dieu seront gardés, mais ceux qui ne le servent pas seront comme du chaume dans la fournaise ardente (v.19). Ceux qui craignent Dieu trouveront en lui justice et guérison (v.20) au jour que prépare le Seigneur (v.21). Ces paroles magnifiques sont à mettre en lien avec la section précédente (Ml3.7-12), celui qui craint le Seigneur verra Dieu ouvrir les fenêtres du ciel pour lui. Cela signifie que celui qui craint Dieu n’est pas quelqu’un qui vit la mine fatiguée ou accablée, bien au contraire ! Il est quelqu’un qui a Dieu pour soutien ! Ml3.10 montre que tout ce qu’il y a dans le ciel est disponible pour celui qui craint le nom de Dieu, qui mène une vie de disciple. Le plein secours de Dieu lui est accordé en tout temps.

 

En conclusion, si l’on évalue notre vie à la lumière des valeurs qu’il y a dans le royaume de Dieu, alors on se rend compte que ceux qui vivent dans l’emprisonnement la mine sombre sont ceux qui ne peuvent se défaire des perversités de ce monde et qui n’ont pour secours que la faiblesse de leurs forces. Mais pour ceux qui craignent Dieu, ils sont assurés, par leurs noms inscrits dans le livre (v.16), qu’ils appartiennent à Dieu et qu’ils y a, pour eux, un jour bien meilleur qui leur est réservé. Vivons donc ce temps présent la tête haute puisant toute notre gloire en Dieu. Menons notre vie de disciple avec fierté, car Christ est le garant de notre salut. Il est celui qui prépare notre place au ciel et celui qui partage avec nous sa gloire céleste.

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Fabien - dans Courage !
11 octobre 2011 2 11 /10 /octobre /2011 08:37

« Lorsque vous jeûnez, ne prenez pas un air sombre, comme les hypocrites ; ils arborent un visage défait pour montrer aux gens qu’ils jeûnent. Amen, je vous le dis, ils tiennent là leur récompense. Mais toi, quand tu jeûnes, parfume-toi la tête et lave-toi le visage, afin de ne pas montrer que tu jeûnes aux gens, mais à ton père qui est là, dans le secret ; et ton père, qui voit, là, dans le secret, te le rendra. » (Mt6.16-18)

 

Tout le sermon sur la montagne traite de ce qu’on peut appeler une bonne éthique chrétienne. Cette éthique est à un point exigeant que le réformateur, Martin Luther, pensait même qu’elle était inatteignable pour le croyant, mais représentait un absolu. Il est vrai que le sermon sur la montagne (Mt5.1-7.29) représente une vie très exigeante. Et probablement décourageante lorsque nous le lisons.

Personnellement, le passage que j’ai extrait me redonne courage.

 

« Mais à ton père qui est là, dans le secret ; et ton père, qui voit, là, dans le secret, te le rendra » (v.18). Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai eu des larmes des joies ce matin en lisant ce passage. M’imaginer que le Dieu créateur de toute chose, ce Dieu qui est tout puissant, il me voit dans le secret de mes jours. Non seulement il me voit, mais il me rendra. Ce dernier terme est riche de sens en grec (« apodidomi »). Il se situe en opposions à l’attitude des pharisiens décrits précédemment. Lorsqu’une personne agit religieusement afin de se montrer aux hommes, il reçoit alors sa gloire des hommes. Ce sont les hommes qui le glorifient. Mais celui qui, dans le secret, recherche la gloire de Dieu au travers d’une vie pieuse, d’une vie humble, dans le secret de Dieu, lui recevra la gloire de Dieu !

 

En fait, deux choses me réjouissent. Tout d’abord, Dieu nous appel à vivre une réellement relation avec lui. Il faut prendre au sérieux le fait que Dieu nous voit dans notre vie de tous les jours. Ce n’est pas parce que je suis seul dans ma chambre que Dieu ne me voit pas ou ne m’entend pas. La sincérité du cœur dans le calme et la tranquillité du silence de sa chambre suffit pour être vu de Dieu. Ensuite, une vie dans la proximité de Dieu (ici représenté par le jeune) nous conduira alors à recevoir, de la part de Dieu, sa gloire. Ce n’est peut-être pas la gloire des hommes que nous recevrons. Peut-être même que personne ne voit ce que nous faisons. Peut-être sommes-nous frustrés de ne recevoir aucun compliment, aucun remerciement. Mais si nous faisons ces choses pour Dieu, si ces choses sont notre sacrifice à Dieu, alors nous recevrons une gloire bien supérieure à celles des hommes ; une joie bien plus grande que ce que peut apporter la gloire des hommes. Nous serons participants de la gloire de Dieu.

 

En conclusion, celui qui cherche la gloire de l’homme aura pour récompense ce que l’homme peut lui offrir. Mais celui qui recherche à glorifier Dieu recevra, de sa part, une récompense inégalable. Reprenons alors courage et servons notre Dieu avec joie !

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Fabien - dans Courage !
18 mars 2011 5 18 /03 /mars /2011 16:36


1 Thessaloniciens 4.13-18

 

On peut facilement diviser cette épître en 2 parties :

  • ch1-3 : Paul parle essentiellement de la relation que lui et ses collaborateurs entretiennent avec l’église
  • ch4-5 : Paul et ses collaborateurs vont les exhorter à grandir dans la sanctification.

 

Remarqué qu’il y a là une démarche très pédagogique de leur part. Ils vont faire appel au bon souvenir qu’ils ont laissé chez eux pour pouvoir après les tirer vers le haut. Ainsi, les Thessaloniciens ne risquent pas de se sentir jugé, attaqué ou rabaissé par eux. Ils ont conscience qu’ils sont aimé et que ce qui leur est dit l’est par amour et non par un quelconque désire d’autoritarisme.

 

Pour résumer un peu le contexte,  Paul dit dans un premier temps combien lui et ses collaborateurs sont attaché à cette église (ch1-3) et qu’ils sont conscient des fortes qualités présentent dans l’église (4.1-12). Je ne sais pas vous mais après un tel discours sincère et remplit d’amour, je suis prêt à entendre ce qui va suivre, même si c’est dur, même si ça va peut-être me choquer. J’aurai en tête que celui qui me le dit me le dit par amour et pour mon bien. Et en effet, Paul entame maintenant un sujet très délicat.

 

 

L’espérance, l’unique solution au deuil.


Je ne sais pas si cela se fait dans votre église locale, mais en tout cas, dans celle où je vais, lorsqu’il y a le décès d’un membre ou d’un parent du membre, on en fait l’annonce. Au début de ma conversion, à chaque fois qu’il y avait ce genre d’annonce, je me posais la question « faut-il être triste lorsqu’une personne chrétienne décède ? ». La réponse qui venait naturellement était non. Cette personne rejoint le Seigneur, on devrait plutôt s’en réjouir et être triste pour nous qui restons.

 

Le premier verset de notre texte m’a rappelé cette interrogation : « Nous ne voulons pas, frères, que vous soyez dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort, afin que vous ne vous attristiez pas comme les autres, qui n’ont pas d’espérance » (v.13). Paul est-il vraiment en train de dire qu’on ne doit pas être triste ? Ou bien, est-il plutôt en train de dire qu’on ne doit pas être triste comme ceux qui n’ont pas d’espérance ?

 

Si l’on reprend ce verset dans son contexte, Paul dit simplement que celui qui croit en Jésus doit avoir une espérance différente de ceux qui ne croient pas en Jésus. Et que cette différence est telle qu’elle s’observe même dans le deuil.

 

Le deuil n’est pas ici une illustration de la part de Paul, bien au contraire, les Thessaloniciens souffraient des décès de ceux qui leur sont chers. Mais Paul leur montre que même face à une souffrance aussi insupportable qu’est le deuil, notre espérance doit être tel qu’elle en transforme même notre souffrance.

 

Quelle parole dure vous ne trouvez pas ? Paul ne fait pas de la théorie là, il écrit à une église dont certains de ses membres sont dans le deuil.

 

Et lorsque je lis ce genre de parole j’attends une chose de Paul c’est qu’il soit en mesure de me donner un portrait de cette espérance suffisamment fort que pour me convaincre qu’en effet, il y a quelque chose qui peut me permettre de « relativiser » ma souffrance.

 

Lorsqu’une personne souffre, le seul moyen de l’aider, c’est de la conduire à détacher son regard de sa souffrance, vers quelque chose qui va l’apaiser voir, l’encourager.

 

Plus j’ai creusé ce texte, plus j’étais convaincu que le deuil dont Paul parle peut revêtir des formes différentes. Ok, pour le texte précisément, il signifie bel et bien la mort d’un être cher. Mais sur quoi Paul désire-t-il conduire les regards dans ce premier verset ? Sur le deuil des Thessaloniciens ? Je ne pense pas. Je pense qu’il désire les aider à « relativiser » leur souffrance ; le « afin que » du premier verset nous le montre.

 

Les Thessaloniciens étaient persuadés que Jésus reviendrait de leur vivant. Ils en étaient tellement convaincus qu’ils commençaient à se demander si ceux qui meurs maintenant pourront être participant à cette joie qu’est le retour de Jésus.

 

Le problème était tel qu’ils finissaient,face à la mort d’un frère ou d’une sœur, par se comporter comme  ceux qui n’ont pas d’espérance ; à penser que ceux qui meurent maintenant ne participeront pas à ce jour glorieux, mais uniquement ceux qui seront vivants ce jour-là.

 

 

En Actes 17.1-10, on peut constater que Paul n’a pas eu le temps nécessaire pour bien les instruire. Les Thessaloniciens avaient donc une pensée assez obscure concernant la résurrection des morts. Malgré la certitude du retour de Jésus, ils ne savaient donc pas ce qu’il en était de ceux qui mourraient entre temps. Par manque de réponse, ils n’avaient rien pour soulager leur profonde tristesse.

 

Le problème des Thessaloniciens n’était donc pas d’être triste face au deuil. Par manque d’enseignement, ils n’arrivaient pas à gérer leur tristesse. Ils n’avaient pas une meilleure espérance capable de non pas rivaliser avec leur souffrance, mais de la vaincre.

 

Lorsque j’étais à l’université, durant mes études d’ingénieur, il nous arrivait de partager ce qui nous motivait à être là. La plupart des personnes avouaient que le salaire qu’on allait recevoir était leur principale source de motivation. Lorsque le coup dur du blocus et des examens arrivait, le fait de penser au salaire attrayant leur suffisait à retrouver de la motivation. Ce salaire était leur espérance, ils se battaient pour cela, se donnaient à fond, ont sacrifié 5 ans de leur de vie, ont passé des nuits blanches pour l’espérance d’un jour, recevoir ce salaire.

 

 

Pour eux, ces sacrifices étaient nécessaires voir indispensable. Même s’ils étaient parfois douloureux, face à leur espérance ces sacrifices ne faisaient pas le poids.

 

 

L’espérance se trouve en Christ


Voici la question que j’aimerai que l’on se pose à ce stade : quelle est mon espérance ? Qu’est-ce qui me motive, me pousse à faire des sacrifices ? Qu’est-ce qui mérite que je sacrifie des aspects de ma vie voir toute ma vie ?

 

J’ai dit précédemment que ce texte m’a poussé à voir le deuil comme pouvant prendre différentes formes. En fait, je pense qu’on peut se considérer en deuil dès l’instant où l’on se sépare de quelque chose qui avait beaucoup de valeur pour nous. Et en cela, le deuil, on en vit beaucoup, qu’on soit croyant ou non. Mes amis qui étaient avec moi en ingénieur ont du faire aussi leurs deuils. Tout ce qui était un obstacle à leur espérance a été sacrifié.

 

Pour ma part, je dois vous avouer qu’il y a un deuil que j’ai difficile à faire, car la séparation me coute très cher. Ce deuil, si vous êtes chrétien, soit vous l’avez vécu soit vous êtes aussi en train de le vivre. Je parle du deuil de notre ancienne nature.

 

Je voudrais ne pas trop m’attarder sur ce sujet, car il y a beaucoup d’autre texte plus pertinent pour parler de la nouvelle nature. Mais la seule chose que je veux dire c’est que s’il m’est difficile de me défaire de certaines parties de mon ancien moi, c’est parce qu’au fond, et il ne sert à rien de se voiler la face, je les considère comme supérieur à mon espérance.

 

Lorsque l’on comprend le plan de Dieu pour notre vie, très vite on comprend qu’il y a des choses qui doivent mourir et donc, des deuils que nous devrons faire. Cela signifie aussi que très vite, l’ennemi viendra nous tenter sur ces deuils voulant semer le doute. Mais qu’est-ce qui pourra nous faire véritablement tenir ? C’est le fait d’avoir une espérance au-delà de tout ce que l’ennemi peut nous proposer.

 

Alors, on a tous des combats et la vie chrétienne est un combat. C’est normal ! Mais ce qui l’est moins, c’est de perdre ce combat.

 

Pour aider les Thessaloniciens qui étaient en souffrance à cause de leur deuil, Paul va utiliser un moyen puissant. En fait, il s’agit non seulement du moyen le plus efficace qu’il soit, mais il s’agit également de l’unique moyen. Rien ne peut rivaliser avec cela. D’ailleurs, Paul en fera référence en appelant cela « espérance » comme si la valeur de cette espérance était tellement supérieure aux autres qu’elle seule mérite d’être appelée ainsi.

 

Voici ce qu’il leur dira : « En effet, si, comme nous le croyons, Jésus est mort et s’est relevé alors, par Jésus, Dieu réunira aussi avec lui ceux qui se sont endormis  » (v.14).

 

Lorsqu’il dit « En effet, si, comme nous le croyons, Jésus est mort et s’est relevé (…) », il est en train de les inviter à regarder à cette puissance que Dieu a manifestée dans la résurrection du Christ. Et lorsqu’il continue en disant : « (…) alors, par Jésus, Dieu réunira aussi avec lui ceux qui se sont endormis », il leur montre que cette puissance sera une nouvelle fois manifesté, mais cette fois-ci, pour l’homme.

 

Paul est en train de leur dire que comme Dieu a pris soin de Jésus entre la mort et la résurrection, il prend également soin des croyants décédés et les ramènera avec Jésus. Paul affirme que même mort, ils ne sont pas séparés de Christ, ils ne sont donc pas perdus.

 

Il va donc aider les Thessaloniciens à placer leur regard sur Jésus et sur la croix et leur dira que cette puissance qui a été mise en œuvre pour Jésus, par Jésus, elle est aussi mise en œuvre pour nous. Ce qui nous sortira du deuil, c’est la puissance de Dieu. Elle seule peut nous consoler, nous fortifier et gagner le combat.

 

C’est par Jésus que Dieu a vaincu la mort. C’est par Jésus que Dieu viendra à bout de notre deuil. Voilà une première partie de l’espérance dont Paul parle : Jésus est la source de cette espérance.

 

 

Si donc je vis actuellement un combat douloureux, que mon deuil me garde dans la souffrance, je dois m’efforcer de me rappeler que je suis au bénéfice de la puissance que Dieu a manifestée en Jésus. C’est d’ailleurs à cause de cela que Paul puis dire « Je peux tout en celui qui me rend puissant. » (Php 4:13).

 

Cette assurance ne doit pas rester dans un coin de notre tête et qu’on se répète sans cesse lorsque ça va mal. Dieu ne sera pas puissant, il est maintenant puissant. On ne doit donc pas hésiter à dire comme le psalmiste « Pourquoi être abattu, pourquoi gémir sur toi-même ? Attends Dieu ! Je le célèbrerai encore : il est mon salut et mon Dieu » (Ps43.5).

 

 

Tout comme lorsque Pierre s’enfonçait dans la mer à cause de la tempête. Il a su crier à Jésus qui lui a tendu la main et la sortit de cette mer agitée.

 

Si Paul rappelle cette chose, c’est parce qu’il sait que la souffrance dans le deuil peut être très accablante (Php2.25-27). Très pensante voir destructrice. Mais que pour le croyant, parce que son sauveur est mort et ressuscité, alors aucune souffrance ne peut être trop accablante. Aussi douloureuse que soit la souffrance, en Jésus, j’ai ma consolation.

 

Alors probablement que vous êtes en train de vous demander, mais concrètement, c’est quoi cette espérance ? Pourquoi regarder à Jésus nous aidera-t-il ?

 

C’est parce que cette espérance c’est qu’un jour, tout ceci sera fini. Ce que nous vivons dans les temps présents n’est rien comparé à ce que nous allons vivre.

 

L’espérance, c’est regarder vers la fin (les pieds sur terre, mais la tête dans les nuages)


Paul continuera « Voici en effet ce que nous vous disons -- c’est une parole du Seigneur : nous, les vivants qui restons jusqu’à l’avènement du Seigneur, nous ne devancerons en aucun cas ceux qui se sont endormis. Car le Seigneur lui-même, avec un cri de commandement, avec la voix d’un archange, avec le son de la trompette de Dieu, descendra du ciel, et ceux qui sont morts dans le Christ se relèveront d’abord. Ensuite, nous, les vivants qui restons, nous serons enlevés ensemble avec eux, dans les nuées, à la rencontre du Seigneur, dans les airs ; et ainsi nous serons toujours avec le Seigneur. Encouragez-vous donc les uns les autres par ces paroles.» (v.15-18).

 

Lors d’un cours sur la sécurité routière, lorsque j’étais en 5e secondaire, le policier nous a donné le conseil suivant : « Lorsque vous êtes face à un obstacle, ne le regardez pas sinon vous irez droit dessus. Regarder plutôt à l’échappatoire ».

 

Paul invite les Thessaloniciens à en faire de même.  Ils ont trébuché sur l’obstacle du deuil, mais les invite à s’en détaché en regardant à ce qu’il va arriver.

 

Au début du message je disais : « Lorsqu’une personne souffre, le seul moyen de l’aider, c’est de la conduire à détacher son regard de sa souffrance, vers quelque chose qui va l’apaiser voir, l’encourager. ». Vous en avez maintenant l’illustration.

 

Qu’est-ce qui, maintenant,  peut réjouir davantage le chrétien que l’espérance d’un jour être toujours avec son Seigneur ?

 

Les Thessaloniciens devaient comprendre, dans ce que Paul leur dit, que même si leur tristesse présente est pénible, elle n’est pas pour autant une finalité. Elle ne l’est que pour ceux qui n’ont pas d’espérance. Oui, la perte d’un être cher est très douloureux, mais prenons courage parce qu’un jour, nous serons, avec lui, participant à la gloire de notre Seigneur et à jamais au prêt de lui, ensemble.

 

Oui, les sacrifices que nous faisons peuvent être durs et on a du mal à en faire le deuil, mais rappelons-nous que face à ce que nous allons vivre ce jour-là, ce n’est finalement pas grand-chose. Et au contraire, ça me montre que je ne dois pas m’attacher à ma vie ici-bas, car je ne suis pas appelé à y rester. Ma demeure n’est pas ici, comme nous le rappelle Pierre dans son épître, mais bien au ciel (1Pi2.11).

 

La manière dont Paul décrit cet instant est tel qu’une personne qui connait la Torah ne peut pas ne pas faire le lien avec le « jour de YWHW ». C’est de ce jour-là dont Paul leur parle et pour leur en assurer la véracité et la certitude, il précisera qu’il s’agit là d’une parole du Seigneur.

 

Je trouve ces quelques versets magnifiques. Le cri de commandement, le son de la trompette, la voix d’un archange me montrent qu’un jour Dieu viendra convoquer  son Église. Il va mettre un terme au cours de l’histoire, un terme aux souffrances de son Église pour la conduire près de lui. Un jour il nous dira « maintenant c’est fini, vient dans mon repos » c’est ce qu’illustre le v.17.

 

Je disais tout à l’heure que la vie du chrétien est un combat. Et comme dans toute lutte, il y a des souffrances liées à des pertes, mais il y a aussi la réjouissance lorsqu’on obtient la victoire. Mais la différence c’est que nous, nous ne combattons pas pour la victoire. Non, ce texte nous montre que nous combattons dans la victoire.

 

Les Thessaloniciens avaient compris que sur la croix, Jésus a vaincu la mort. Mais ce qu’ils n’avaient pas compris, c’est que par cette victoire, le chrétien qui est en Christ, ne subira donc pas la mort ; elle n’a pas d’effet sur lui.

 

Quel que soit notre combat, soyons assurés que cette victoire annoncée, on la vivra. C’est la parole du Seigneur. Un jour, nous serons pour toujours avec lui. Paul mentionne cet évènement d’une manière tellement précise qu’on peut être sûr qu’il s’agit là de la vérité.

 

Il est de notre devoir de nous rappeler sans cesse cette espérance. L’espérance c’est cette certitude que le ou les deuil(s) que nous vivons ne sont rien face à ce que nous sommes assurés de vivre ce jour-là. Si donc nous gardions sans cesse cette espérance en nous alors nous vivrons nos deuils d’une manière différente que celle de ceux qui n’ont pas d’espérance.

 

L’espérance c’est vivre le moment présent avec les yeux fixés sur la fin. Ce que je vis n’est pas une finalité, il y a beaucoup mieux qui m’est promis.

 

Nous ne combattons donc pas en vain. Ce sera le cas si c’est la mort qui nous attend. Si Dieu n’existe pas à quoi bon vivre des contraintes. Mais parce que Dieu existe, parce qu’il a vécu le deuil suprême en offrant Jésus à la croix, parce qu’il m’a racheté et parce qu’il me promet un héritage inégalable,  alors la moindre des choses, c’est de lui donner toute ma vie.

 

Les Thessaloniciens sont donc invités, non pas à ne pas être triste, mais à vivre leur tristesse sans oublier cette est espérance.

 

Nous, nous sommes invités à vivre également nos tristesses, nos souffrances, liées à notre foi, sans en oublier cette espérance. Nous vivons pour vivre un jour, ce jour ; non pas pour passer à côté. C’est l’héritage que Dieu nous promet.

 

Jésus nous l’a annoncé, notre foi n’est pas compatible avec ce monde et cela nous causera bien des souffrances. Mais par lui, nous sommes assurés que déjà maintenant, nous ne faisons plus partie de ce monde. Nous vivons pour le Royaume des Cieux. Les souffrances que nous vivons sont là, c’est un fait. Mais la seule solution pour pouvoir les vivres et les traverser, c’est de garder cette espérance.

 

Soyons donc consolés par la parole de notre Seigneur. Nous faisons déjà, maintenant, partie de ceux qu’il convoquera lors de son avènement. Soyons dans la joie.

 

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Fabien - dans Courage !
31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 22:10

 

Je pense que nos souffrances peuvent être un fardeau qui nous empêche de venir dans la présence de Dieu. Bien que lui est présent parmi nous, si notre pensée n’est pas en lui, alors nous passons à côté de lui. Mais voici ce que nous dit la Parole : « Déchargez-vous sur Dieu de tous vos soucis, car il prend soin de vous. » (1 Pierre 5.7), mais encore : « Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira. » (Psaumes 37.5). Je ne désire nullement dénigrer votre souffrance, votre difficulté, votre fardeau, je veux simplement nous remettre, ensemble, devant la parole de Dieu de sorte que nos cœurs puissent être, par la grâce et la puissance de notre Dieu, libéré de ces choses afin que rien ne nous prive d’entrer dans la présence de Dieu, de participer, ensemble, à ce temps de relation d’amour que nous avons avec notre Père céleste, par la grâce qu’il nous a accordée en son Fils, Christ.

 

 

Et cette grâce ne nous à pas été donné à prix d’argent ou d’or, nous  dit la Parole de Dieu, mais  « par le sang d’un agneau sans défaut et sans tache » (1 Pierre 1.18a). Et cet agneau, sans défaut et sans tache, a du revêtir une chair et voici ce que nous dit la Parole : « C’est lui {Christ} qui, dans les jours de sa chair, offrit à grands cris et avec larmes, des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort » (Hébreux 5.7). Les souffrances du Christ (le poids de nos péchés) étaient telles qu’il lui était insupportable de les porter. Cependant, voici, pour moi, la parole la plus puissante de toutes les Écritures : « Père, si tu le veux éloigne de moi cette coupe. Toutefois que ce ne soit pas ma volonté, mais la tienne, qui soit faite » (Luc 22.42). Et voici le fruit d’un tel sacrifice : « (…) il est devenu pour tous ceux qui lui obéissent l’auteur d’un salut éternel » (Hébreux 5.9)

 

Par cette grâce immense et d’une profondeur infinie, Dieu nous a offert la véritable solution au problème de notre nature pécheresse. La première chose qu’il nous demande, ce n’est pas de lui prouver que nous méritons cette grâce (car nous ne la méritons pas) ! Mais de nous confier en lui, de compter sur lui, de croire en lui, d’espérer en lui, de nous décharger en lui. Bref, de l’aimer car « nous n’avons pas un souverain sacrificateur {Le Christ} incapable de compatir à nos faiblesses ; mais il a été tenté comme nous à tous égards, sans commettre de péché ».

 

À nous donc qui sommes épuisés de notre vie sur cette terre voici l’invitation qui nous a été donnée « Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, en vue d’un secours opportun » (Hébreux 4.16)

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Fabien - dans Courage !
19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 12:33

 

 

« Puisque nous avons de telles promesses, bien-aimés, purifions-nous de toute souillure de la chair et de l’esprit, en développant jusqu’à son terme la sainteté dans la crainte de Dieu » (2 Corinthiens 7.1)

 

Les promesses dont il est question ici sont celles de Dieu faites au peuple d’Israël, mais on peut également les reprendre pour nous. Il s’agit de la fidélité de Dieu en tout temps envers son peuple qui, en contrepartie, devra se sanctifier et placer Dieu, également en tout temps, à la première place. (2 Corinthiens 6.16-18).

 

Nous savons donc éperdument que la sanctification est quelque chose qui nous ait demandé de faire et que ce n’est pas une chose qui, si je puis me permettre l’expression, tombe du ciel.

Certes, nous recevons la grâce de Dieu en Jésus-Christ qui, par son sang, nous purifie de tous péchés. Mais ici, il n’y est pas question de parler de la part de Dieu, mais bel et bien de la nôtre. Ce qui poussa Paul à dire « Purifions-nous » et non pas « laissons-nous nous purifier ».

 

Lorsqu’on parle de sanctification (ou de purification), il est question d’une séparation entre nous, et quelque chose qui déplaît à Dieu.

Cette séparation peut être plus ou moins douloureuse, selon notre vie, et peut toucher autant sur plan matériel que sur le plan relationnel.

 

Dans l’histoire du peuple juif, il y a une partie que j’aime beaucoup, c’est sa fuite du pays d’Égypte vers celui de Canaan. On pourrait transvaser se peuple dans notre propre vie, Dieu se comporterait exactement de la même façon (c’est d’ailleurs ce que nous montre Paul en parlant des promesses que nous avons).

 

Lorsque les juifs apprirent l’arrivée de Pharaon avec ses 600 chars, leur première réaction fut une indignation « N’y avait-il pas de sépulcre en Égypte, sans qu’il soit besoin de nous amener mourir au désert ? » (Exode 14.11) mais la réponse de Moïse fut direct et claire « Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour (…) L’Éternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence » (Exode 13-14). Quant à lui, Dieu pensant autre chose de cette situation et dit « Pourquoi ces cris ? Parle aux enfants d’Israël et qu’ils marchent » (Exode 14.15).

 

Dans notre vie de tous les jours, où la sanctification doit être le mot d’ordre en chaque instant, il nous est difficile de garder le regard porté sur Dieu comme le fit Moïse. Et lorsque survint une situation plus compliquée, on en vient à réagir comme le peuple juif et à se demander pourquoi vivons-nous cela, nous qui croyons en Dieu et qui est sensé nous faire vivre une vie « paisible » ou du moins dans la joie … Sachez que lorsque survint cette situation douloureuse dans votre vie et si elle est le résultat de votre fidélité en Dieu, alors Dieu vous en délivrera, pour cela, il faudra garder une attitude d’obéissance envers Dieu.

 

Lorsque Moïse dit  « Ne craignez rien, restez en place, et regardez la délivrance que l’Éternel va vous accorder en ce jour (…) L’Éternel combattra pour vous ; et vous, gardez le silence » on peut y voir quatre choses qu’il demande au peuple, et que Dieu nous demande dans l’épreuve.

 

1.       Ne craignez rien

 

Il est évident qu’avoir peur de ce qui nous arrive n’est pas le témoignage d’une pleine confiance en Dieu.

Cependant, cette crainte est humaine et Dieu l’a comprend ; mais ce n’est pas pour autant qu’il l’accepte dans notre vie.

Il est humain d’avoir peur d’une armée qui se dirige vers nous pour nous attaquer, mais est-ce « chrétien » ? Car beaucoup de choses sont humaines, notamment le péché, est-ce pour cela que c’est une attitude à avoir en tant que chrétien et enfant de Dieu ? Non. Bien qu’elle soit explicable, elle n’est pas une excuse à un manque de confiance en Dieu.

Bien évidemment, une pleine confiance en Dieu s’acquiert, elle ne se reçoit pas du jour au lendemain. Mais comment ? Simplement en passant du temps avec Dieu, dans son intimité, et il se fera connaître à nous. Et je peux vous garantir que lorsque l’on connaît Dieu, dans l’intimité, il n’y a aucune raison d’avoir peur de ce qui nous arrive, car il veille sur nous.

C’est ce qu’il se passa entre Moïse et Dieu, il était continuellement en relation avec Dieu, ce qui lui permit d’adresser ce message au peuple.

 

2.       Restez en place

 

Face à ce qu’il leur arriva, le peuple juif devait très certainement s’agiter, cherchant en endroit où se cacher de l’armée de Pharaon.

C’est un peu cette attitude que nous adoptons face à une situation inconfortable … On cherche une façon de la fuir, parfois en adoptant une attitude contraire à celle que Dieu voudrait nous voir faire.

Parfois, lorsqu’il est question de sanctification, on aura tendance à faire un compromis, afin de « contenter » tout le monde … Disant ainsi « Dieu, tu ne sais pas ce que tu dis, moi je sais que je peux faire ainsi ! » alors que Dieu, lui, nous demande de nous détacher complètement de ces choses.

Rester à sa place, c’est resté là ou est Dieu. Car en ce qui concerne le peuple de Dieu, il est dit, « L’Éternel était devant eux » (Exode 13.21). En nous agitant, en cherchant des compromis, nous ne sommes plus là où est le Seigneur notre Dieu, mais nous essayons d’avoir un pied de chaque côté de la rive … En faisant cela, jamais nous ne pourrons assister à la délivrance qui nous est promise de la part de Dieu.

 

3.       Regardez

 

Parfois, lorsque survint une difficulté, on a tendance à oublier la précédente ou il y avait la main de Dieu. C’est ce que fit exactement le peuple juif … Dieu avait marqué de sa puissante main le pays d’Égypte par des plaies, signe de délivrance pour le peuple juif.

Moïse, de la part de Dieu, alla même à prophétiser le départ des juifs disant que les Égyptiens leur donnerai leur or et leur argent ; chose folle, car à ce moment, rien ne montrait une fuite probable.

Tout cela fut oublié de la part des juifs qui, face à une nouvelle difficulté dans leur périple, en oublièrent la puissante main de l’Éternel.

 

Il est bon d’observer l’œuvre de Dieu dans notre vie, car elle est source de fortification pour notre foi.

Je connais une sœur qui note ses prières dans un carnet et qui, à côté, note les réponses de la part de l’Éternel à ses prières.

Elle disait un jour que cela l’aidait beaucoup lorsqu’elle était dans le doute, mais aussi, à ne jamais oublier combien Dieu a été, et est bon envers elle, gage qu’il le sera encore.

 

4.       Gardez le silence

 

C’est également une attitude que l’on a tendance à ne pas appliquer lorsque l’on se sent oppressé. Une attitude humaine certes, mais pas chrétienne.

Combien de fois n’avons-nous pas, dans nos prières, répété à mainte et maintes reprises des mêmes demandes concernant un même fait ?

Je pense qu’il est bon, un moment, de ne plus rien demander à Dieu concernant cela et d’attendre son secours, patiemment, dans la foi et la confiance en son secours. Car parler sans cesse est le meilleur moyen de ne rien entendre de la part de Dieu, et de passer à côté de la délivrance également.

Alors, demander son secours, oui ! Le faire sans cesse pour une même chose ? Non. Car la prière de la foi c’est « C'est pourquoi je vous dis : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l'avez reçu, et vous le verrez s'accomplir » (Marc 11.24)

 

La réponse de Dieu à ce peuple fut « Pourquoi ces cris ? Parle aux enfants d’Israël et qu’ils marchent ». Ce qui montre bien que Dieu ne cautionnait pas les cris de doutes, de frayeurs et d’agitations que manifestait son peuple.

Ce que lui attendait de son peuple, c’est qu’il continue d’avancer, malgré ce qu’il se passa derrière eux et de rester dans l’obéissance.

 

Lorsque le peuple eut fait confiance à Dieu et reprit leur marche dans l’obéissance, la réponse de l’éternel fût sans appel « L’Éternel précipita les Égyptiens au milieu de la mer » (Exode 14.27).

Pensez-vous que si le peuple était resté à se lamenter, en courant dans tout les sens cherchant un abri et en doutant de Dieu, au lieu de prendre le chemin que Dieu leur demanda de prendre, il aurait pu agir de la sorte ? Personnellement je ne pense pas.

 

Le secours de l’Éternel dans notre vie, dépendra de notre attitude. Il est prêt à combattre pour nous, mais pour cela, il nous demande de le laisser combattre pendant que nous, nous continuons à vivre de façon plaisante à son regard, dans le silence, dans la confiance et en sa présence, de sorte à voir sa puissante main agir dans vie. Là est la promesse de l’Éternel pour nous frères et sœurs !

 

« J’habiterai et je marcherais au milieu d’eux ; je serai leur Dieu, et ils seront mon peuple. C’est pourquoi : Sortez du milieu d’eux ; et séparez-vous, dit le Seigneur ; ne touchez pas à ce qui est impur, et moi, je vous accueillerai. Je serai pour vous un père, et vous serez pour moi des fils et des filles, dit le Seigneur tout-puissant. » (2 Corinthiens 6.16-18)

 

Que notre Dieu tout-puissant puisse étendre sa main puissante sur votre vie, de sorte que sa délivrance ne tarde pas.

 

Fabien.

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Fabien - dans Courage !
26 avril 2008 6 26 /04 /avril /2008 11:25


 

« Car c’est Dieu qui opère en vous le vouloir et le faire selon son dessein bienveillant » (Philippiens 2.13)

 

Il y a une chose qui m’a toujours interpellé dans ma vie avec Dieu, c’était de savoir ce qu’il attendait de moi ainsi que d’accomplir les œuvres qu’il avait entreprit pour moi.

Ce verset m’a donné la réponse à cela, me montrant qu’il a mis en moi tout ce qu’il fallait pour accomplir son dessein bienveillant dans ma vie.

 

En nous, il y a le « vouloir » et le « faire » ce qui signifie que Dieu nous donne l’envie de le servir ainsi que la possibilité de l’accomplir.

Je pense sincèrement que Dieu ne nous mettra pas à charge quelque chose qui nous pèse et dont nous n’avons pas envie.

 

Cette notion d’envie à un certain cadre. Le voici : « Ceux qui sont à Jésus Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs. » (Galates 5.24). Une fois que notre chair n’a plus aucun pouvoir sur nous, nous pouvons alors écouter les envies que Dieu a mit sur notre cœur sans avoir peur de se voir incapable de les accomplir, car avec l’envie, Dieu nous à donner la capacité de le faire.

 

Pour que notre chair n’ait plus d’influence sur nos envies, il faut pour cela qu’il y a ait une vie d’intimité qui se développe entre nous et le Christ.

Lorsque nous sommes venus à Jésus, c’est, pour la plupart, grâce à ce que nous avons entendu de lui au travers d’une convention ou d’un frère ou d’une sœur … Une fois cela fait, c’est une relation d’intimité qui nous attend et que nous devons saisir. « Ce n’est plus à cause de tes dires que nous croyons ; car nous l’avons entendu nous-mêmes » (Jean 4.42) prenez-vous du temps pour écouter ce que Jésus a à nous vous dire ? Passons-nous du temps dans son intimité ? La réponse « oui » à ces deux questions est quelque chose de primordial si nous voulons avancer avec Dieu et si nous voulons nous défaire de l’influence de notre chair sur notre vie.

 

Le « vouloir » et le « faire » en nous est donc quelque chose d’implanté par Dieu dans notre cœur, afin que nous accomplissions ses œuvres.

Si donc vous vous posez encore cette question de savoir ce que vous devez faire pour être agréable à Dieu, écoutez simplement ce qu’il a mis sur votre cœur, et agissez !

Ce n’est pas toujours facile d’écouter ce qu’il y a dans notre cœur, placé par Dieu, c’est pourquoi, il est important de passer des moments d’intimité avec notre Seigneur, car c’est dans ces moments, ou par ces moments, que toutes choses nous sont révélées.

 

En ce qui concerne le « faire », nous ne devons vraiment pas avoir peur, car Dieu nous rend capable d’accomplir les œuvres qu’il a préparées d’avance pour nous (Hébreux 13.20-21) (ça n’a pas de sens sinon).

Il est vrai que parfois, nous avons tendance à croire que nous manquons de sagesse, de connaissance, de patience, d’amour, de fermeté … Et tout cela peut être un frein pour avancer et accomplir se « faire » qu’il y a en nous.

Nous ne devons jamais oublier qu’en nous, il y a Jésus et qu’il est la source de toute chose ! (Jean 4.10-14).

Quoi que nous aurions besoin pour accomplir ce qui nous semble impossible se trouve en Christ qui est nous. Tout ce qui est à Jésus est à nous, si nous demeurions fermes en lui.

 

Frères et sœurs, n’ayons donc aucune crainte d’accomplir ses œuvres dans notre vie, répondons à son appel qui demeure dans notre cœur.

N’ayons crainte des obstacles, car tout nous a été accordé pour que ces œuvres arrivent à leur terme !

 

« Si cette entreprise ou cette oeuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d'avoir combattu contre Dieu. » (Actes 5. 39)

 

Ayons confiance en les capacités de Christ qui demeure en nous !

 

Dieu vous bénisse abondement et vous guide,

 

Fabien

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Fabien - dans Courage !
5 avril 2008 6 05 /04 /avril /2008 00:12


 

Dans la parole de Dieu, il y a d’innombrables promesses et pour un public très large ! La connaissance de ces promesses est importante, voir même capitale, pour le chrétien, car elles seront la clef qui débloquera bien nombre de situations douloureuses pour l’enfant de Dieu.

Voyons d’abord quelques caractéristiques de ces promesses :

1) Elles s’accomplissent toujours

C’est peut-être l’une des caractéristiques les plus remises en question par nous-mêmes, car nous nous laissons aveugler par Satan lorsque nous sommes affaiblis par l’épreuve (2 Corinthiens 4.4).
Pourtant, je peux vous le garantir, car la bible le proclame, les promesses de Dieu s’accomplissent toujours !
« Bénit soit l’Eternel, qui à donné du repos à son peuple d’Israël, selon tout ce qu’il avait dit ! De toutes les paroles favorables qu’il avait dites par l’intermédiaire de son serviteur Moïse, aucune parole n’est restée sans effet » (1 Rois 8.56)
Ne pensons donc pas que Dieu nous abandonne ou qu’il traîne à nous secourir, mais saisissons ses promesses et gardons notre espérance en lui. Ouvrons la porte à ces promesses.


2) Elles sont garanties par le pouvoir de Dieu

Paul nous dit « (…) pleinement convaincus de ceci : ce que Dieu a promis, l a aussi la puissance de l’accomplir » (Romains 4.21) Nous devons donc avoir cette confiance que non seulement les promesses de Dieu s’accompliront mais également celles qui nous semblent les plus improbables !
Quelque soit notre situation, Dieu nous promet de nous en sortir si nous gardons en lui l’espoir. Et cet espoir cette aussi une foi ferme en ses promesses et en la puissance de Dieu qui est, ne l’oublions pas, le Dieu de l’impossible.

3) Elles sont fondées en Christ

« Toutes les promesses de Dieu sont ce oui en lui. C’est donc aussi par lui que nous disons à Dieu l’amen pour sa gloire » (2 Corinthiens 1.20)
Par Christ, Dieu à accomplie toutes ses promesses et nous donne donc accès à la paix, la joie, l’amour, bonté, le salut, la sanctification, la communion, l’espérance, la glorification et le ciel. Tous cela a été accompli en Jésus Christ (Luc 24.44).
Si nous même nous nous fondons en Christ, nous aurons donc pour nourriture à notre foi, les promesses de Dieu (Colossiens 2.7).

4) Elles ont une valeur infinie

« Par elles les promesses les plus précieuses et les plus grandes nous ont été données, afin que par elles vous deveniez participant de la nature divine, en fuyant la corruption qui existe dans le monde par la convoitise. » (2 Pierre 1.4)
Je trouve ce passage très poignant car il démontre bien que tout nous est offert et que nous avons un soutient non pas limité de la part de Dieu, mais bien illimité au-delà de tout ce que nous pouvons imaginer.

5) Elles culminent dans la vie éternelle

« Et voici la promesse qu’il nous a faite : la vie éternelle. » (1 Jean 2.25)


Toutes ces promesses ont des objectifs bien précis, des personnes à secourir.
Voici donc une petite liste des personnes visées par les promesses de Dieu et les promesses qui les concernent :


A) Promesses aux affligés

a) Des jours plus beaux : (Psaumes 30.6)
b) La libération : (Psaumes 34.20)
c) La Sollicitude divine dans la maladie : (Psaumes 41.4 ; voir aussi Psaumes 50.15 ; 94.12 ; 138.7)
d) Le Réconfort de la présence divine : (Esaïe 43.2)
e) Une demeure éternelle : (Jean 14.1-2)
f) Toutes choses concourent au bien de ceux qui aiment Dieu : (Romains 8.28 & 2 Corinthiens 4.17)
g) La grâce de Dieu suffit au croyant : (2 Corinthiens 12.9)
h) La communion avec les souffrances de Christ : (1 Pierre 4.12-13)
i) La délivrance finale de la souffrance et de la douleur : (Apocalypse 21.4)

B) Promesses aux croyants

a) La nourriture pour le corps : (Psaumes 37.3)
b) Les bénédictions sont sans limites : (Marc 9.23)
c) L’exaucement de la prière : (Marc 11.24)
d) La disparition des obstacles : (Luc 17.6)
e) L’adoption divine : (Jean 1.12)
f) La vie éternelle : (Jean 3.14-15 & Jean 5.24)
g) La plénitude spirituelle : (Jean 6.35 & Jean 11.26)
h) La lumière spirituelle : (Jean 12.46)
i) La puissance pour le service : (Jean 14.12)
j) Le salut : (Romains 1.16 & 1 Pierre 2.6)

C) Promesses aux humbles

a) Le regard bienveillant de Dieu : (Esaïe 66.2)
b) Toute sa grâce : (Jacques 4.6 & 1 Pierre 5.5)

D) Promesses aux généreux

a) Nourriture en suffisance : (Psaumes 3.9-10)
b) Le secoure : (Esaïe 58.10)
c) L’amour de Dieu : (2 Corinthiens 9.7)

E) Promesses à ceux qui obéissent

a) Sa miséricorde : (Exode 20.6)
b) Son soutien : (Exode 23.22)
c) La joie : (Deutéronome 4.40 & Luc 11.28)
d) La bénédiction : (Deutéronome 11.27)
e) La stabilité dans notre vie : (1 Rois 11.38)
f) Une bonne situation : (Esaïe 1.19)
g) Participant de Jésus-Christ : (Marc 3.35)
h) La connaissance : (Jean 7.17)
i) La communion avec Dieu : (Jean 14.23)

F) Promesses à ceux qui se repentent

a) Le soutien et la miséricorde : (Psaumes 34.19)
b) La guérisons : (Jérémie 3.22)
c) L’amour de Dieu : (Joël 2.13)
d) Dieu n’est pas rancunier : (Michée 7.18)
e) La joie dans le ciel : (Luc 15.7)
f) Le don de l’Esprit-Saint : (Actes 2.38)
g) Les péchés sont effacés : (Actes 3.19)

G) Promesses aux pauvres

a) La protection divine : (Psaumes 12.6 ; 14.6 ; 69.34 ; 109.31 ; 140.13 ; Esaïe 11.4)
b) La providence protectrice : (Esaïe 25.4)
c) Une réponse à la prière : (Esaïe 41.17)
d) Une héritage céleste : (Jacques 2.5)

H) Promesses à ceux qui cherchent Dieu

a) Trouver : (Deutéronome 4.29 ; Proverbes 8.17 ; Luc 11.9)
b) L’écoute, le pardon et la guérison : (2 Chronique 7.14)
c) La justice : (Luc 18.7)
d) Exaucement de nos prières par le nom de Jésus : (Jean 14.14)

I) Promesses à ceux qui sont tentés

a) Le pourvoir de marcher sur les puissances mauvaises : (Luc 10.19)
b) La certitude que Christ intercède pour nous : (Luc 22.31-32)
c) L’écrasement de Satan : (Romains 16.20)
d) La possibilité de sortir de la tentation : (1 Corinthiens 10.13)
e) Un secoure à l’heure de l’épreuve : (Hébreux 2.18)
f) La victoire finale : (Jacques 4.7 & Apocalypse 3.10)
g) Régner avec Christ : (Apocalypse 3.21)

J) Promesses particulières aux ouvriers de Dieu

a) La gloire : (Daniel 12.3)
b) Des récompenses : (Marc 9.41 ;  1 Corinthiens  3.14 ; 15.58 ; Hébreux 6.10)
c) La paix : (Romains 2.10)
d) La joie : (Jacques 1.25)


Dieu vous bénisse,

Fabien.

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Fabien - dans Courage !
25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 23:59

 

  « (…) Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi.

Lève toi, lui dit Jésus, prends ton lit et marche. » (Jean 5.7-8)

 

Cet homme malade attendait désespérément que quelqu’un vienne l’aider pour le jeter dans la piscine afin qu’il soit guérit.

En cela, de lui-même, il ne pouvait rien faire, si ce n’est attendre et de s’en remettre à une âme charitable.

En voyant ce que cet homme attendait, il m’aurait semblé plus « logique » que Jésus l’aide a aller dans la piscine pour qu’il soit guérit étant donné l’efficacité  de ce procédé.

 

Cependant, ce n’est pas ce moyen qu’il utilisa mais un tout autre.

Au lieu de le porter, Jésus dit « Lève-toi, prends ton lit et marche ».Quelle surprise qu’il nous fait là !

Je pense que dans cet exemple se fond une attitude que Jésus aimerait nous voir adopter.

S’il est vrai qu’à l’époque de cet homme malade, Jésus n’avait pas encore triomphé sur la croix, il n’empêche qu’il montrait de façons très spectaculaires sa puissance.

 

A notre époque, Jésus est mort et ressuscité. Cela signifie qu’en ses disciples vit sa puissance (Matthieu 21.21) et que nous n’avons plus à attendre que quelqu’un vienne nous jeter dans la guérison ou dans la libération car cette force nous est belle et bien accordée.

De part la mort de Jésus sur la croix, toute choses a été accomplie, alors qu’avons-nous donc à faire en plus si ce n’est de croire ? De croire en cette puissance qui réside en nous ?

Tout ce qui nous est impossible à faire, en tant qu’homme, est rendu réalisable par la puissance de Christ dans nos vies.

Voilà donc pourquoi, avant de croiser Jésus, cette homme ne savait pas même faire un mettre, et après l’avoir rencontré, il était capable de porter son lit et de marcher !

 

Tant que nous resterons à attendre que quelqu’un vienne nous aider, alors jamais nous pourrons nous en sortir.

Mais si nous prenons vraiment conscience que Jésus nous a déjà aidé et que nous écoutons sa voix qui nous dit « Relèves toi et avance ! », alors nous irons de l’avant.

Est-ce que Jésus nous demanderait de faire quelque chose qui nous est impossible de faire ?

Ne pensez-vous pas que Moïse se sentait incapable de sortir tout un peuple de la domination du pays dans lequel il était esclave ?

Pensez-vous que Pierre se savait capable de marcher sur l’eau ?

Toutes ces choses ont été rendues possibles car à chaque instant la puissance de Dieu accompagne celui qui croit en lui.

Cette parole que Jésus a dit à cet homme malade, il ne cesse de nous le dire à chaque fois que nous sommes en détresse.

 

Avoir la foi en Christ, croire en Jésus, c’est oser se lever et marcher alors que tout semble nous montrer que nous en sommes incapable.

C’est faire quand Il dit, sans se poser trop de questions ; car par les questions entrent les doutes.

Se croire capable de faire quelque chose, non pas parce que l’on croit en nous, mais parce que l’ont croit en un Dieu, est pour moi une vraie démonstration de foi.

Savoir que si Dieu nous met quelque part, c’est parce qu’il désire que nous y fassions quelque chose et qu’il croit en nous.

 

Rien n’est impossible à Dieu c’est vrai. Mais Jésus nous dit que rien n’est impossible à celui qui croit ! (Marc 9.23)

 

Quelque soit la situation dans laquelle on se trouve, si nous croyons en Dieu et que nous nous croyons alors capable de nous en sortir en rendant digne notre Seigneur, alors cela se réalisera.

 

Croire c’est être !

 

Jésus à dit aux aveugles pour qu’ils soient guéris « Qu’il en soit fait selon votre foi » (Matthieu 9.29).

Notre foi, c’est notre puissance, affermissons la dans notre relation avec Christ et quelque soit la montagne qui se dressera devant nous, nous serons capable de la déplacer.

 

Que Dieu vous bénisse et vous fortifie,

 

Fabien.

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Fabien - dans Courage !