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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 14:31

C)     La justice

 

Il existe deux sortes de justice, la justice de l’homme et celle de Dieu.

 

 

1.       La justice de Dieu

 

Ce sujet peut sembler compliqué si on se base sur la conception abstraite qui peut rester dans notre tête. Mais si on se base sur la parole de Dieu, on peut avoir une vision claire et simple de sa propre justice.

 

La justice de Dieu à quelque peut changée au fil du temps.

Cette affirmation peut laisser perplexe plus d’un chrétien, je vous l’accorde. Pourtant, c’est ce que nous observons lors d’une analyse objective de sa parole.

Si nous nous basons sur la loi du Talion, nous devons donc admettre que toute faute commise mérite une sanction égale à celle-ci   (c’est ce qui est d’application dans la justice de l’homme) (Lévitique 24.20).

 

Mais nous pouvons voir que lorsque Dieu à envoyé Jésus sur terre, il nous montre une autre justice, celle de la tolérance et celle qui émane de notre amour pour notre prochain.

Il n’est plus question d’infliger une sanction égale à la faute commise, mais d’apporter, au lieu de la sanction, notre pardon qui est source libératrice et puissante de notre amour pour l’autre. (Matthieu 5.39).

 

Mais la justice de Dieu reste inchangée sur un point, celui ou il bénit ceux qui lui appartienne et qui pratique sa justice, mais maudit et punit ceux qui sont mauvais et attaquent les Siens.

 

Psaumes 5.9-12

« Car il n'y a point de sincérité dans leur bouche ; Leur coeur est rempli de malice, Leur gosier est un sépulcre ouvert, Et ils ont sur la langue des paroles flatteuses.

Frappe-les comme des coupables, ô Dieu ! Que leurs desseins amènent leur chute ! Précipite-les au milieu de leurs péchés sans nombre ! Car ils se révoltent contre toi.
Alors tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, Ils auront de l'allégresse à toujours, et tu les protégeras ; Tu seras un sujet de joie Pour ceux qui aiment ton nom.
Car tu bénis le juste, ô Éternel ! Tu l'entoures de ta grâce comme d'un bouclier. »

 

La justice de Dieu est un bouclier pour celui qui croit en Lui et qui applique sa justice, mais qu’en est-il vraiment de sa justice ? Comment la pratiquer ?

 

Le psalmiste nous montre que la justice de Dieu est manifestée dans ses statuts (Psaumes 119.40).

A ce stade de la parole et en remettant le texte dans son contexte, il est fort probable qu’il soit fait allusion aux dix commandements étant donné qu’à cette époque, seul le pentateuque demeurai la bible des juifs, du peuple de Dieu. (la Torah actuelle)

 

Contextuellement parlant, c’est donc dans les dix commandements que se renferme la justice de Dieu.

Mais les hommes, à cette époque, étaient sous la loi et donc était condamnés par celle-ci.  (Romains 2.12)

 

Telle était la justice de Dieu à cette époque.

 

De cette même justice, Salomon la déclare comme source de vie et de gloire mais elle doit aller de paire avec la bienveillance (action de grâce) (Proverbes 21.21).

Il n’y a qu’a considérer la vie de Salomon pour constater que sa justice lui à apporter un bien être et une paix désiré de tous.

 

En ce qui concerne le prophète Esaïe, il nous rapporte que l’œuvre de la justice sera la paix. (Esaïe 32.17)

La justice de Dieu mène donc à la paix de celui qui l’a met en pratique dans sa vie, en suivant les préceptes de l’Eternel.

Une paix qui ne dépendra pas des circonstances de la vie, non, une paix bien plus profonde, bien plus solide !

 

Et c’est de cette même paix que Jésus nous parle lorsqu’il nous dit « Je vous laisse la paix ; je vous donne ma paix ; je ne vous donne pas, moi, comme le monde donne. Que votre coeur ne soit pas troublé, ni craintif. » (Jean 14.27)

Une paix qui sera le résultat d’une vie encrée, fondée en Dieu.

 

Le prophète Sophonie, quant à lui, nous exhorte à rechercher la justice et l’humilité afin d’être, peut être, préservé du jour de la colère de l’Eternel. (Sophonie 2.3)

Cette recommandation est aussi contextuelle car nous savons bien que notre salut ne dépend pas d’une recherche mais de notre foi en Christ (même si cela reste tout de même similaire sur certains points).

 

Mais la vraie richesse de se passage n’est pas tellement l’exhortation à rechercher la justice et l’humilité, mais elle se trouve dans la recherche de Dieu lui-même !

Car c’est par lui et pour lui que doivent se faire nos recherches.

Elles ne doivent être motivées que d’une seule chose, notre amour pour Dieu ; sans quoi, le fruit de notre recherche sera bien pauvre et sans fondement valable.

 

Nous en avons l’explication lorsque Jésus nous dit « bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice, car c'est eux qui seront rassasiés » (Matthieu 5:6).

 

La justice de Dieu a été pleinement manifestée au travers du sacrifice de Jésus. (Romains 5.25)

Avant, la justice de Dieu avait pour but de sauver son peuple, les Juifs, mais maintenant, sa justice n’a de sens que de sauver toute sa création !

 

J’ai parlé plus haut de justice changeante, mais en faite, il serait plus convenable de parler d’une justice qui à la croix à été pleinement accomplie.

Elle n’a pas changé au fil du temps mais elle s’est accomplie au fil du temps.

 

Par Jésus, Dieu offre un salut à tout être humain et sa justice est en Jésus-Christ et non plus dans la loi (Romains 4.25)

C’est donc en Christ que nous sommes maintenant justifié, non pas par notre obéissance à une loi, mais par notre participation aux souffrances de Christ.

 

Philipiens 3.8-11

« Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l'excellence de la connaissance de Jésus Christ mon Seigneur, pour lequel j'ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ, et d'être trouvé en lui, non avec ma justice, celle qui vient de la loi, mais avec celle qui s'obtient par la foi en Christ, la justice qui vient de Dieu par la foi,
Afin de connaître Christ, et la puissance de sa résurrection, et la communion de ses souffrances, en devenant conforme à lui dans sa mort, pour parvenir, si je puis, à la résurrection d'entre les morts. »

 

La justice vient donc de Dieu et de Dieu seul, par le moyen de la foi que nous avons en Christ.

C’est en vivant dans cette justice que nous n’aurons pas à avoir honte de nos actes, car nous vivrons conformes aux préceptes de Dieu, mais non pas par nos propres forces mais par notre foi en Christ Jésus.

 

La croix, la résurrection, manifestations de puissance et de grâce, mais aussi d’amour et de soutien.

C’est par elles que nous nous dépouillons de notre nature charnelle et que nous vivons justifié, dans la perfection de Christ.

Car oui, nous sommes appelé à être des hommes faits, c'est-à-dire, parfait (1 Corinthiens 14.20).

 

Frères, sœurs, ne cherchez donc pas votre perfection au travers des préceptes humains mais cherchez la au travers de la justice de Dieu, de votre foi en Christ Jésus !

 

Vous cherchez la perfection ? Alors trouver d’abord Dieu et connaissez combien il nous aime !

La perfection sera alors, le fruit de cette recherche.

 

2.       La justice de l’homme

 

La justice de l’homme n’est régie qu’au travers de loi et de préceptes humains.

Elle n’apporte aucune validité aux yeux de Dieu ni justification.

 

Cependant, Dieu à établi la justice dans ce monde, mais une justice qui devait être le reflet de la sienne. (Psaumes 2.10)

Mais l’homme s’éloignant de plus en plus de Dieu ne reçoit plus sa justice dans son cœur qui s’endurcit pour créer sa propre justice.

 

L’homme pense, au travers de sa justice, d’établir un équilibre, mais il n’apporte en fin de compte, rien de vraiment concret et solide.

 

L’homme condamne et punis, mais il ne construit pas, ne répare pas.

Alors que Dieu ne condamne pas l’humanité, mais l’appel à venir à lui afin qu’il puisse la reconstruire selon son plan et réparer son cœur.

 

L’homme se plait à utilisé la loi du Talion, mais il oublie qu’en jugeant de la sorte, il sera lui-même jugé selon ses propres méthodes.

 

Bref, la justice de l’homme sera sa propre perte (Romains 6.5)

 

 

D)      La foi

 

Les passions de la jeunesse font souvent abstraction à la foi par le simple fait de décentrer notre regard de la croix, source de l’entièreté de notre foi.

 

Sur ce thème, qu’est la foi, on pourrait en écrire des pages, mais je serai bref.

 

Tout d’abord, la foi est le don de Dieu.

Il ne s’obtient pas par une recherche intellectuelle suite à la lecture de sa parole ou suite à l’écoute d’un enfant de Dieu.

Dieu la fait pénétrer, par son Esprit, dans un cœur bien disposé.

 

La disposition du cœur joue un rôle capital dans notre communion avec Dieu au travers de notre vie.

Et c’est celle-ci qui laissera un champ d’action plus ou moins grand à notre foi.

 

Nous n’avons pas besoin d’avoir une fois démesurée pour plaire à Dieu car une « petite » foi suffit pour déplacer une montagne ! (Matthieu 17.20)

Dieu cherche en ces temps, des hommes de foi avec un cœur bien disposé.

 

Un cœur bien disposé, c’est un cœur qui est prêt de Dieu. Un cœur qui peut dire :

·         Que veux-tu Seigneur ? Ton serviteur écoute. 

·         Envois moi Seigneur, et je partirai !

·         Prépare moi à œuvrer dans la moissons.

Un cœur ne peut être prêt de Dieu que par la foi car c’est celle-ci qui nous permet d’être au prêt de Dieu.

 

En effet, avant d’avoir la foi, qu’étions-nous ? Nous étions ennemis de Dieu, mais par la mort de Jésus, nous devons ses enfants adoptifs, si nous avons foi en Lui. (Romains 5.10)

 

Avoir la foi, dans le sens basique du terme, c’est croire en Christ comme sauveur de l’humanité, mais aussi comme sauveur personnel. Cela est le pilier central de la vie du chrétien.

Mais autour de cela vient se fixer d’autres ‘fruits’ du à la foi.

 

Si notre foi est profondément fondée en Dieu, elle devient une puissance qui nous permet de traverser toutes les épreuves qui jalonneront notre chemin.

Nous en avons une brillante démonstration au travers de la vie de Daniel. (Daniel 6)

 

Lui qui était un des trois chefs des satrapes et fort bien apprécié du roi Darius, fut la cible de mainte jalousies à un point tel que cela l’a conduit à être condamné à la fosse au lion pour ne pas avoir respecté le décret imposé qui était de 30 jours sans prière.

Mais Daniel eut foi en Dieu et il savait que s’il lui restait fidèle rien ne pouvait lui arriver.

Alors Dieu, n’ayant rien vu de contraire en Daniel envoya un ange qui ferma la gueule des lions.

 

C’est la foi que Daniel avait envers Dieu qui lui a permit d’être sauvé ! (Daniel 6.17)

Mais cette foi était le résultat d’une forte intimité entre Dieu et lui (Daniel 6.11)

 

Notre foi puise donc sa puissance au sein de notre intimité avec Dieu.

Et la foi de Daniel avait une telle puissance que cela a conduit à la reconnaissance de tout un peuple en ce qui concerne la puissance et la gloire de Dieu (Daniel 6.27)

 

La puissance de la foi permet aussi des guérisons et ce, encore en ces temps !!

Si la guérison est selon la volonté de Dieu, notre foi sera l’élément déclencheur de cette guérison (Marc 1.40-45 ; Marc 5.30) !

 

Jacques 5.15

« La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné »

 

Notre foi en Dieu, c’est notre force (Actes 3.16a) et si notre foi faiblit alors notre force faiblit aussi.

Plus haut, j’ai dis que Dieu ne regardait pas à une foi démesurée mais à la disposition du cœur.

Mais dans ce cas ci, ce n’est pas de cela qu’il est question ; il est question d’une foi affaiblie, qui perd de sa puissance.

 

C’est elle qui nous justifie, alors si nous n’avons plus foi en Dieu, nous ne sommes plus des justes, mais pareil à un non croyant (si pas pire).

 

Arme de l’Esprit, la foi est notre bouclier (Ephésiens 6.16).

Elle ne doit pas se baser sur des « On dit que … », « Mon pasteur à dit que … » mais sur la parole de Dieu ; de sorte que l’on puisse répondre « Il est écrit que … » à l’image de la tentation de Christ dans le désert.

 

Comme dit plus haut, la foi, qui trouve sa source et sa puissance au sein de notre intimité avec Christ, est le pilier de notre vie.

Elle nous empêche d’être emporté loin de l’espérance de l’Evangile et elle nous fera paraître saint, sans défauts et sans reproche devant Dieu (Colossiens 1.22-23).

 

La foi, dans sa manifestation, peut aussi être une source de réconfort pour des frères et sœurs vivant dans l’affliction, l’épreuve, la persécution (1 Thessaloniciens 3.7)

 

Mais la meilleure définition qui peut être dite concernant la foi reste celle-ci :

 

Hébreux 11:1
« Or la foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas »

 

Si vous ne devez retenir qu’une chose concernant la foi, retenez que sa source, c’est Christ et que sa puissance, c’est votre intimité avec Christ.

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Fabien - dans Etudes par livre