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13 mai 2007 7 13 /05 /mai /2007 14:36

2 Timothée 2.3-6

« Souffre avec moi, comme un bon soldat de Jésus Christ.
Il n'est pas de soldat qui s'embarrasse des affaires de la vie, s'il veut plaire à celui qui l'a enrôlé ; et l'athlète n'est pas couronné, s'il n'a combattu suivant les règles.
Le laboureur qu peine doit être le premier à recueillir le fruit. »

 

Dans se passage, Timothée est exhorté par Paul à souffrir avec lui comme un bon soldat de Jésus-Christ.

Le message qui découlera de se verset, sera pour toute personne ayant décidée d’accomplir cela au sein de leur vie car c’est dans se sens que Paul a adressé se message à Timothée.

 

Il y a deux choses qui nous sont demandées afin de devenir un bon soldat de Christ.

 

La première, étant de ne pas s’embarrasser des affaires de la vie,  nous montre que le but premier de cette demande est de plaire à celui qui nous à enrôlé.

Lorsque Paul parle de plaire, ce n’est que dans un contexte d’efficacité envers l’enrôleur et non pas d’adopter une attitude qui pourrait plaire.

 

Il en est de même pour nous, chrétien.

Christ ne nous demande d’agir comme un chrétien mais d’agir en tant que chrétien.

Il ne nous demande pas d’être de pâles imitations de chrétien mais d’avoir de l’impact et de vivre nos propres œuvres en tant qu’enfant de Dieu.

 

Ce que Christ veut, c’est que nous soyons efficace.

 

Matthieu 28:19
 « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit »

 

Nous voyons donc que Jésus-Christ nous demande d’être efficace pour son royaume, pour sa gloire.

Il dit aussi que nous devons porter du fruit, ce qui est le signe d’une certaine efficacité.

 

Mais, avant de mentionner le fait de plaire, Paul mentionne le fait de ne pas s’embarrasser des affaires de la vie.

Cela n’est pas sans importance et nous ne pouvons plaire à Jésus-Christ si nous sommes constamment en conflit avec notre chair et le désir d’un confort inutile.

 

Lorsque nous avons fait le choix, à notre conversion, de croire en Jésus et en cela d’accepter sa vie en remplacement de notre statuts de pécheur, nous avons du mettre à la croix notre chair ainsi que ses passions et ses désirs.

 

Paul l’a rappelé à l’église de Galatie en ces termes : « Ceux qui sont en Christ ont crucifié la chair avec ses passions et ses désirs » (Galates 5.24)

 

Il y a derrière cela une vraie richesse, une bénédiction capitale dont nous devons prendre part.

 

Le soldat se donne corps et âme pour sa patrie et accepte de mourir pour elle. Il va jusqu’à donné sa vie s’il cela peut permettre à sa patrie de remporter la victoire.

C’est en sachant cela que Paul compare le chrétien à un soldat et qu’il adresse ces termes à Timothée.

Christ nous à montrer l’exemple sur la croix.

Lorsque Paul s’est adressé à Timothée, il du reposer son regard sur cette croix qui à tant fait souffrir notre Seigneur.

 

S’il n’était pas convaincu de la puissance de l’évangile ainsi que de sa portée, jamais il n’aurait pris part aux souffrances de Christ étant près lui-même à donner sa vie pour Christ.

 

Actes 21:13
 « Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. »

 

Paul savait ce qu’il disait lorsqu’il a donné cette image à Timothée.

Mais Paul, en tant que « mentor » de Timothée, il n’a pas été sans montrer l’exemple et à centrée sa vie autour de l’évangile.

 

Si nous considérons Jésus-Christ en exemple, nous pouvons voir que durant sa vie, il ne souciait pas de son confort pas même de sa propre santé.

Dans le désert, alors qu’il avait faim, il ne s’est pas soucié de ce tracas et à répondu avec plein de sagesse à Satan « L’homme ne vivra pas de pain seulement ».

S’il c’était soucié de sa faim, il aurait succombé à la tentation et aurait perdu face à Satan.

 

Si nous considérons Job comme exemple, nous pouvons voir qu’alors qu’il était éprouvé par Satan et qu’il perdait ses proches et ses biens, il dit avec sagesse « L’Eternel a donné, l’Eternel a repris. Que le nom de l’Eternel soit loué »

S’il c’était soucié de son confort, il aurait lui aussi perdu face à Satan.

 

Il en est de même pour nous !!

 

Combien de fois n’avons-nous pas perdu face à Satan pour notre propres confort (matériel, ou autres) ou pour satisfaire les désirs de la chair ?

Il est inconfortable de vivre une lutte au-dedans de nous et il est plus souvent facile de capituler face à la tentation plutôt que de vivre dans cet situation peut confortable.

 

Lorsque la tentation arrive ou lorsque notre confort commence à être affectée par l’épreuve, ce n’est pas en fixant notre regard dessus que cela arrangera quelque chose, mais c’est bel et bien en agissant comme :

 

  • Jésus lorsque sur la croix, et durant tout le chemin du calvaire, il ne cessa de fixer ses regards sur Dieu.
  • Paul lorsque dans la prison, ou son de son dos coulait le sang et se montraient les marques de sa sanction, il loua Jésus par des cantiques et en exhortant les gardes.
  • Job lorsque tout semblait l’abandonné, il ne cessa de regarder à Dieu alors qu’il n’avait plus aucune confort ni même la santé.

 

Mais si nous désirons réellement devenir de bon soldat de Jésus-Christ, nous devons passer au dessus de notre propre confort mental ou physique afin de parfaire notre identité spirituelle et de grandir avec lui.

 

Il est vrai que parfois ce que nous vivons peut nous sembler si grand, si énorme qu’il nous est impossible de ne pas s’en soucier.

Vous pourrez alors penser que Dieu nous demande l’impossible, mais se serait oublier que notre Dieu est le Dieu de l’impossible.

Il n’attend pas que nous soyons capable, mais il nous rend capable par la puissance de son Esprit.

 

Lorsque nous tombons, nous ne sommes pas bénis, mais lorsque nous luttons, la bénédiction est grande si nous restons droit !

 

Proverbes 11:11
 « La ville s'élève par la bénédiction des hommes droits, Mais elle est renversée par la bouche des méchants »

 

Accepter de ne plus se soucier des affaires de la vie, c’est adopter une attitude de victoire, c’est laisser toute la place à Jésus-Christ, par son Esprit dans notre vie.

C’est aussi savoir rejeter notre chair et ses désirs pour laisser place aux désirs spirituels.

 

La deuxième nous dit que  « l'athlète n'est pas couronné, s'il n'a combattu suivant les règles ».

Lorsque j’ai lu pour la première fois ce passage, je me suis demandé quelles étaient ces règles et j’ai de suite pensé aux dix commandements.

On peut prendre en faite n’importe qu’elles règles reprises dans la parole de Dieu concernant le parcours du chrétien, mais je voudrais me pencher sur les règles qui figurent à la suite de la lecture du chapitre.

Analysons les une par une.

 

 

1)      Eviter les disputes et les mots qui ne servent à rien (verset 14)

 

La couronne de l’athlète est en faite la récompense de celui-ci et une récompense se mérite.

L’orgueil de l’homme à une fâcheuse  tendance à toujours vouloir le dernier mot et cela le mène bien souvent à des disputes.

 

Il est parfois étonnant de constater que bien des disputes démarrent avec un rien et finissent généralement en grand drame.

Le faite de toujours vouloir avoir le dernier mot ne fait en faite que remettre de l’huile sur le feu et ne fait qu’empirer la situation.

 

Bien souvent, le sujet du conflit demeure dans la faute de l’un ou l’autre participant au conflit ; du moins s’en est l’excuse qui en ressort. On essaye d’accuser l’autre se déchargeant ainsi de toute responsabilité.

 

On m’a toujours enseigné que pour se disputer, il faut être deux.

Lorsque l’on m’a dit cela, je ne pensais pas du tout à la bible, j’étais trop jeune, et la personne qui me l’a dit, bien que chrétienne, ne pensait pas non plus à la bible.

Il y a pourtant un proverbe similaire au sein de la bible, le voici : « Celui qui couvre une faute cherche l'amour, Et celui qui la rappelle dans ses discours divise les amis. » (Proverbes 17:9)

 

Parfois, nous sommes tellement en colère envers l’autre personne que nous voulons à tout prix le blesser afin d’avoir le dernier mot.

C’est ainsi qu’on en arrive à se dire méchanceté sur méchanceté et à  rappeler ce qui doit normalement être pardonné et oublié.

Cela ce passe aussi entre chrétien et parfois même au sein de l’église.

 

Il y a deux sortes de discours, celui du sage et celui de l’insensé.

Pour en parler, prenons le texte qui se trouve dans Ecclésiaste au chapitre dix et au verset douze.

 

·         Discours du sage (verset 24b-26)

 

« Les paroles de la bouche du sage sont pleines de grâce (…) »

 

Une personne sage est une personne qui a acquis la sagesse de Dieu et cela ne se transmet que de Dieu à l’homme et non pas de l’homme à l’homme. « Car l'Éternel donne la sagesse ; De sa bouche sortent la connaissance et l'intelligence » (Proverbes 2:6)

Ce n’est donc pas l’age qui caractérisera la sagesse d’une personne mais bien l’intimité de celle-ci avec Dieu. « Ce n'est pas l'âge qui procure la sagesse, Ce n'est pas la vieillesse qui rend capable de juger. » (Job 32:9)

 

Dans le verset cité, il est agréable de constater que d’entendre un sage est une grâce.

Pourquoi ? Ma réponse ne sera que déduction mais à mon humble avis, si la sagesse ne dépend pas de l’age ou de l’expérience mais de Dieu seul et si c’est lui seul qui donne la vraie sagesse, toutes paroles dites d’un sage ne peut être que parole de Dieu !

 

Le discours du sage sera un discours de paix et remplis d’amour. Il dirigera la discussion la poussant à être la plus constructive possible.

Mais elle sera aussi juste et parfois tranchante mais toujours pour le bien de l’autre.

 

C’est dans ces deux sens que le discours du sage est une grâce. (Il y a encore d’autre raison que j’ai exprimé lors de mon étude sur la sagesse).

 

 

·         Discours de l’insensé (verset 23-24a)

 

« (…) mais les lèvres de l'insensé causent sa perte. »

 

Pour reprendre le cas d’un conflit, l’insensé est celui qui envenimera la situation au lieu de la laisser s’améliorer.

Mais l’insensé, c’est avant tout une personne qui a laissé son cœur partir dans les désirs de la chair ; les désirs charnels ne sont pas que le vice et la corruption, c’est aussi l’orgueil et l’égocentrisme (entre autre).

 

Il est triste de constater se genre de réaction dans nos assemblée mais aussi de notre part dans notre propre vie.

 

Combien de fois n’avons-nous pas entendu cette voix qui nous disaient « Tais-toi, ne répond pas » ou alors « Prie pour cette personne, ne lui répond pas elle est malheureuse ».

 

Bien souvent, nous faisons abstraction à cette voix pour écouter celle qui nous dis « Tu as entendus ce qu’elle t’a dit ? Réponds lui qu’elle aussi à fait ça, mais en pire ! »

 

Ce genre de réaction, de comportement, blesse autant la personne à qui nous nous adressons que nous même.

Est-ce qu’après une dispute vous vous sentez heureux avec la paix dans votre cœur ?

Je ne pense pas ; en tout cas, moi pas.

 

 

Lorsque Paul laisse, de la part de Christ, cette règle à établir dans notre vie, c’est dans le sens de grandir avec Lui.

Si au lieu de répondre grossièrement nous donnons une parole de sagesse, de réconfort à la personne en face de nous, notre cœur sera en joie et celui de l’autre personne aussi !

Si nous écoutions cette voix qui nous demande de nous taire et que nous nous mettons à prier dans notre cœur, nous donnerons la victoire à Jésus-Christ et nous apporterons par ce biais, la paix et la joie dans les cœurs !

 

Ce n’est pas pour rien que Jésus établi cette règle !

Il sait très bien que nous serons confronté à toutes sortes de conflit durant notre vie et que ce ne sera pas facile.

 

Si Paul à comparer cela à une course, ce n’est pas pour rien non plus.

Lorsque nous participons à une course, après quelques tours nous commençons à nous épuiser.

A ce moment là, il serait tellement plus simple et confortable de prendre un petit raccourci que de continuer la course normalement non ?

 

S’en est de même pour notre parcours spirituel.

Il serait tellement plus simple de nous laissé allé d’en l’orgueil que de lutter contre, surtout après une journée qui nous à déjà épuisée.

 

Mais, n’oublions pas une chose, si Christ est mort à la croix, ce n’est pas pour rien !

Si nous étions capable de résister face à notre chair, pourquoi Christ serait mort ? Il serait mort pour rien !

Alors abandonner cette idée qui vous demande de lutter contre votre chair, et abandonner vous, vous-même, entre les mains de Jésus au travers de la repentance !

 

C’est ainsi et seulement ainsi, que vous pourrez alors être débarrassés de votre péché, pas autrement ! Sinon Christ serait mort pour rien.

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Fabien - dans Etudes par livre