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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 09:32

Tous les principes cités par Pierre doivent donc être encrés sur notre foi et si cela n’est pas, nous devons le demander à Christ afin que, si nous demeurions en lui, ces choses nous soient accordées (Jean 15.7).

Mais ne vous leurrer, pas, si vous demander d’avoir plus d’amour pour votre prochain attendez-vous à être éprouvé en se sens et à devoir témoigner de cet amour. Car comme le mentionne Pierre au début « Sa divine puissance nous a donné tout ce qui contribue à la vie et à la piété ». C’est donc que ce que nous demandons, nous l’avons déjà reçu (Marc 11.24) et que Dieu nous donnera des situations qui nous pousseront à nous servir de ce qu’il nous a gracieusement offert.

 

Continuant sa lettre, Pierre dit au verset 8 « En effet, si ces choses existent en vous et s’y multiplient, elles ne vous laisseront pas sans activité ni sans fruit pour la connaissance de notre Seigneur Jésus-Christ ».

Je pense que ce verset peut répondre à l’ennui de pas mal de chrétiens se disant que leur vie chrétienne est morose ou banale.

Il y a une promesse ici qui est fait et qui dit qu’a tout chrétien ayant en lui les principes enseignés par Pierre, ils ne resteront pas sans activité ni sans fruit ; pour autant qu’avant, il y ait en eux ce qu’il leur permettra d’accomplir les œuvres réservées par Dieu.

Un colonel n’enverra jamais son bataillon à la guerre si celui-ci n’est pas équipé en suffisance. De même, Dieu n’enverra pas son enfant si celui-ci est encore bien trop fragile et n’a pas encore acquis tout ce qu’il devait pour accomplir des choses plus grandes.

3 ans furent la durée d’apprentissage des premiers disciples de Christ avant de pouvoir faire les œuvres qu’ils devaient accomplir.

Cette durée est définie par Dieu et est respectée si nous restons dans l’obéissance et la soumission. Mais elle peut être allongée si nous nous éloignons de Dieu et n’en faisons qu’à notre tête. Pierre entame donc ici deux notions, celle des fruits spirituels et de la productivité.

Il faut savoir que nous produisons du fruit à chaque période de notre vie (Psaumes 92.14-15). Un chrétien qui porte du fruit ne verra pas ses ressources s’épuiser et portera toujours du fruit qu’on le voie ou non. (Ezéchiel 47.12).

La parabole du semeur nous indique que le fruit spirituel ne pousse que dans la bonne terre (Matthieu 13.5) et qu’avant de vouloir ensemencer il est peut être préférable de savoir à quelle sorte de sol nous avons à faire afin de ne pas jeter nos perles aux pourceaux (Matthieu 7.8). Il y a des gens qui ne veulent pas de Dieu, pour eux, il ne sert à rien que nous insistions des heures, parfois accepter le refus de l’autre peut être porteur de paix.

Il est vrai qu’un arbre ne porte qu’une sorte de fruit, mais il peut exister plusieurs variétés pour un même fruit (Galates 5.22). La comparaison à un corps pour déterminer l’ensemble des chrétiens n’est pas anodine. Elle démontre bien que chacun à une utilité propre, une variété propre de fruit et que c’est en harmonie que nous devons œuvrer et non en compétition.

Dans le verset cité par Pierre on à pu voir les conditions pour porter du fruit, mais celles-ci dépendent également d’autre chose « Il est comme un arbre planté près d’un cours d’eau, qui donne son fruit en son temps, et dont le feuillage ne se flétrit pas : tout ce qu’il fait réussi ».

Ce psaume de David (1.3) nous montre que pour porter du fruit, nous devons rester en contact avec l’eau vive, car un arbre qui à soif est un arbre qui sera beaucoup plus fragile face aux maladies de ce monde. Mais Jésus lui nous garantit (encore une promesse) de nous donner à boire si nous demeurons près de lui (Jean 4.14).

Il y a donc un temps d’enseignement, de construction du chrétien avant d’aller accomplir les œuvres de Dieu. Cependant, nous devons faire attention à une chose, si Dieu nous appelle maintenant, que nous nous croyions prêt ou pas, nous devons y aller ; car si Dieu nous appelle, c’est que pour lui, nous sommes prêts « L'Éternel se tourna vers lui, et dit : Va avec cette force que tu as, et délivre Israël de la main de Madian ; n'est-ce pas moi qui t'envoie ? » (Juges 6.14).

Ne croyez pas que Gédéon  se sentait prêt pour une telle œuvre, que du contraire, il se posait beaucoup de questions et était loin de se sentir capable d’accomplir cela. Voici ce qu’il répondit à Dieu après avoir reçu cette instruction « Ah ! Mon seigneur, avec quoi délivrerai-je Israël ? Voici, ma famille est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père. » N’avons-nous pas déjà une chose semblable alors que Dieu nous appelait à le servir ?

Le plus important n’est pas de se sentir capable, c’est d’avoir confiance en Dieu, de croire que s’il nous appel ce n’est pas pour rien. Voici la réponse de Dieu « Mais je serai avec toi ».

Lorsque Dieu nous envoie, il ne nous laisse pas seul, il nous accompagne et marche avec nous.

Parfois, ce sont nos questions qui nous bloquent et comme l’a dit mon pasteur « On a le droit de se poser des questions, mais pas de se laisser bloquer par elles » (P.Hubinon)

donc oui, Dieu nous promet de ne pas nous laisser sans activité et c’est donc par la foi que nous devons continuer, car le juste vivra par la foi (Habacuc 2.4)

 

Dans le verset 8, Pierre nous explique donc ce qui attend un frère ou une sœurs qui vit les principes, que je qualifierai de « bonne conduite ».

Mais dans son verset suivant il explique tout aussi clairement ce qui se passe pour ceux qui ne les ont pas disant « Il est aveugle, il a les yeux fermés, il a mis en oubli la purification de ses anciens péchés ».

Pierre ne fait qu’appliquer ce que Jésus dit avant lui, car on a vu que tout cela se trouve en Lui, or, Jésus dit que celui qui demeure en lui comme lui demeure en nous portera beaucoup de fruit, mais que celui qui ne demeure pas en lui, au contraire, sera sec, ne produira rien (Jean 15.1-7).

Lorsque l’on s’éloigne de Jésus, il y a très rapidement des répercussions dans notre vie (qui peuvent être des signaux d’alerte). Un des premiers signes sera le manque d’amour, de patience, de compassion. On sera plus aigri. Lorsqu en nous commençons à devenir ainsi, les principes ne demeurent plus en nous, car nous ne demeurons plus en Christ, mais que nous nous sommes éloignés de ce milieu saint pour un milieu plus corruptible, le monde.

Loin de Jésus, nous sommes loin de tout, notre spiritualité en souffrira énormément et finira par devenir sèche, inexistante.

 

A cela, Pierre donne encore une alternative, celle d’ « affermir votre vocation et votre élection ; car, en faisant cela, vous ne broncherez jamais ».

En parlant d’affermir, Pierre désire nous faire comprendre l’importance de rendre sûre notre pensée concernant l’appel que nous avons reçus de l’Éternel. Il désire que nous soyons profondément enracinés en Dieu ne doutant pas de lui quelque soit ce que nous vivrons.

Pour cela, il nous a donné les moyens nous parlant de promesses et des principes à mettre en vigueur dans notre vie.

Nous ne devons donc jamais douter de l’utilité de notre vie, de nos œuvres ni même du secours de Dieu.

Un tel comportement à une récompense ultime « C’est ainsi que vous sera largement accordée l’entrée dans le royaume éternel de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ » (2 Pierre 1.11)

 

J’aimerai vous laisser avec une dernière promesse : « Que dirons-nous donc à l'égard de ces choses ? Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8.31) et je paraphraserai en disant : « Si nous craignons Dieu, nous n’avons rien d’autre à craindre »

 

Dieu vous bénisse richement,

 

Fabien.

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Fabien - dans Etudes par livre