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29 mai 2012 2 29 /05 /mai /2012 22:31

« La grâce coûte cher, parce qu'elle contraint l'homme à se soumettre au joug de la marche à la suite de Jésus Christ, mais c'est une grâce que Jésus dise : 'mon Joug est doux et mon fardeau léger'. »

(Dietrich Bonhoeffer)

 

J’aimerai que nous réfléchissions quelques instants sur cette affirmation « Dieu nous aime ». La mort de Jésus sur la croix est la manifestation poignante de l’amour que Dieu éprouve pour l’humanité. Cependant, qu’est-ce que cela signifie réellement ?


On place souvent l’amour de Dieu comme bannière à la tolérance alors que la manifestation de cet amour de Dieu, au travers de Jésus, est le signe majeur de son intolérance face au péché. Le pécheur, lorsqu’il accueil cet amour, doit prendre conscience de cette intolérance de Dieu. Et il devrait en avoir un dégout bien amer également.


Certes, Dieu, par amour, accueil tout le monde, sans aucune exception. Mais il conduit aussi celui qui l’accueil vers un chemin de croix. « La grâce coûte cher, parce qu'elle contraint l'homme à se soumettre au joug de la marche à la suite de Jésus Christ, mais c'est une grâce que Jésus dise : 'mon Joug est doux et mon fardeau léger'. ».


On ne peut donc pas dissocier l’amour de Dieu pour l’homme et ce chemin de croix pour celui qui accueil cet amour. Sinon, ce serait, je pense, tromper l’homme (et se tromper soit même), sur ce qu’est vraiment l’amour de Dieu. Un amour qui ne désire qu’une seule chose, que l’homme parvienne au salut au jour où Jésus reviendra. Là en est son vrai sens et sa véritable implication. 

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Soli Deo Gloria - dans Exhortations