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17 octobre 2015 6 17 /10 /octobre /2015 06:38

Cher amis lecteur. Désolé de la peu d'activité sur mon blog depuis un certain temps ... J'aimerais cependant partager une réflexion avec vous : Quelle est l'influence du temps sur ma vie ?

Il y a une chose que j'oublie parfois : c'est Dieu qui est le créateur du temps !

Cela me montre que nous devrions considérer les événements de notre vie et du monde en générale d’une toute autre manière.

Bien que Dieu soit remplit d’amour pour nous et que nous ne sommes pas simplement des pions pour lui, son plan pour sa création et pour l’humanité toute entière dépasse le cadre de notre propre vie. Avec ou sans nous, Dieu accomplira son plan. Nous sommes un point de plus parmi toute une ligne du temps qui ne cesse de servir le plan divin. Ma vie doit glorifier Dieu durant chaque jour de mon existence mais je ne dois pas oublier que ma vie appartient à Dieu. Si le but de mon existence est de vivre 30 ans après quoi Dieu estime que je peux revenir à lui, alors gloire à Dieu. C’est ce que Job veut dire par « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, et nu j’y retournerai. Le SEIGNEUR a donné, le SEIGNEUR a ôté ; que le nom du SEIGNEUR soit béni ! » (Job 1.21).

Cela ne signifie pas que notre vie n’a pas de valeur aux yeux de Dieu, elle l’a toute autant que celle de son Fils, Jésus, offert pour notre Salut. Mais ce qui compte aux yeux de Dieu, c’est que nous vivions l’éternité avec lui, pas juste 30, 40 ou 50 ans. Nous avons parfois tendance à retirer Dieu du centre de l’univers pour nous mettre à sa place pensant que tous les plans de Dieu tourne autour de nous. Cependant, la création nous montre que nous sommes un point, certes précieux, mais un point parmi tant d’autres. C’est pourquoi David, conscient de cette réalité à dit : « qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui, qu’est-ce que l’être humain, pour que tu t’occupes de lui ? » (Ps 8.5).

Tout ceci pour dire que le temps n’est venu à l’existence que pour servir les plans de Dieu et non pour que nous en devenons esclaves. Dieu connait les jours de notre vie : « Quand je n’étais qu’une masse informe, tes yeux me voyaient ; et sur ton livre étaient tous inscrits les jours qui furent façonnés, avant qu’aucun d’eux n’existe. » (Ps 139.16).

Le fait que Dieu soit le créateur de toute chose lui donne le droit de choisir le nombre des jours de notre vie.

Cela ne signifie pas que tout soit figé. Dieu rajouter 15 ans à la vie d’Ezéchias (2 Rois 20.1). Cela signifie simple que celui qui est au commande de toute chose, c’est Dieu et non nous. Jésus nous interpelle en nous disant « Qui de vous peut, par ses inquiétudes, rallonger tant soit peu la durée de sa vie ? » (Mt 6.27) Le but de notre existence est de : « Cherchez d’abord le règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. » (Mt 6.33). Pour le reste, c’est Dieu qui s’en occupe. La meilleure manière de racheter le temps n’est pas de courir dans tous les sens, nous ne sommes pas les propriétaires de notre vie. Si nous désirons racheter le temps et non plus le gaspiller, alors nous nous devons de vivre comme des gens sensé (Ep 5.15) ; c’est-à-dire des personnes éclairées par la sagesse de celui qui a créé toute chose et qui donne sens à toute chose.

Ce qui est merveilleux, et je finirai cette longue parenthèse par ça, c’est que, quelques soient les années que nous estimons avoir gaspillées, Dieu peut, non seulement rallonger les jours de notre vie, mais aussi faire en 1 an ce que nous ne pourrions jamais faire seul en toute une vie.

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Soli Deo Gloria - dans Méditations
16 janvier 2015 5 16 /01 /janvier /2015 16:02

Il y a quelque chose qui me fascine dans le nôtre Père. Juste avant de dire le nôtre Père, Jésus dit : « Ne faites pas comme eux [les hypocrites], car votre Père sait de quoi vous avez besoin avant que vous le lui demandiez » (Mt6.7).

Il y a une chose dont on peut être certain, au travers de la prière, nous allons nous approcher de celui qui sait déjà tout de nos besoins. Quand on m’a dit cela alors que j’étais jeune converti, tout de suite je me suis dit « A quoi ça sert de prier alors ? Si Dieu sait déjà ce que je vais lui demander, pourquoi dois-je encore le lui demander ? »

Peut-être parce que la prière avant d’être l’objet de nos demandes, doit être l’objet de notre amour pour Dieu. Quelqu’un a dit : « Quiconque prie ne se connait plus soi-même, mais uniquement Dieu qu’il invoque ».

C’est ce qu’illustre le verset : « pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » (Mt 6.12).

Il y a une chose que j’aimerais vous demander, et je m’inclus dans cette demande, si nous venons à Dieu avec une liste de demande, pourrions-nous la mettre de côté ? Car au travers de la prière, nous avons bien plus à contempler qu’une liste de requêtes, le cœur du Père qui bat pour nous. Nous avons l’incroyable opportunité de passer du temps en « cœur à cœur » avec Dieu.

Cependant, « pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » souligne un problème de taille.

Si la prière est l’occasion pour nous de rencontrer le cœur de Dieu, à l’inverse, la prière est aussi l’occasion pour Dieu de rencontrer notre cœur. Mais est-il présentable ? Et s’il ne l’est pas, que dois-je faire ?

Ne prenons pas le risque de nous approcher n’importe comment de Dieu. Il est Dieu … Celui qui ne nous doit rien, mais à qui nous devons tout. Mon cœur est-il présentable ? Ou avons-nous besoin de dire « pardonne-nous nos offenses ».

Cependant, « pardonne-nous nos offenses » nous renvoie à une autre dimension : « comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ».

« Pardonne-nous nos offenses » est une sorte d’appel afin que nous comprenions l’énormité de notre offense envers Dieu.

« Comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » vient alors nous rappeler que les torts que nous ont faits les autres sont, en comparaison des nôtres, bien anodins.

Alors, quand nous nous apprêtons à nous approchons de Dieu, assurons-nous au moins d’une chose : ne bafouons pas la grâce que nous avons reçue en refusant de pardonner celui ou celle qui nous a offensés.

Voici ce que dit un cœur qui refuse de pardonner lorsqu’il s’approche de Dieu : « Mon Père je sais que Jésus a souffert sur la croix à cause de moi. Mais tu vois, maintenant, ma douleur est bien plus grande que celle que Jésus et toi avez subie. Car vous avez su me pardonner. Mais moi, impossible que je lui pardonne après ce qu’il m’a fait ! »

Il se peut que notre temps de prière soit stérile si nous ne laissons pas de place au pardon. Car le non-pardon en dira bien plus sur l’état notre cœur et de notre amour de Dieu que toutes nos paroles de louanges. Il ne cessera de dire à Dieu : « Je n’ai pas encore pris conscience de la valeur de ce que tu m’as offert ».

L’offense fait mal. Elles laissent des traces parfois indélébiles. Mais Dieu ne nous demande pas de pardonner avec la même mesure que lui. Le pardon de Dieu est à l’image de sa grandeur. Notre pardon, à l’image de notre amour pour Dieu et notre prochain.

Mon cœur est-il suffisamment beau pour que je le présente à Dieu ? Rassurons-nous, la réponse normale est « non ». De nous-mêmes, nous n’avons rien à présenter à Dieu qui soit à la hauteur de sa splendeur. Même le cœur le plus parfait ne peut pas embrasser la gloire de notre Dieu. Nous avons besoin d’autre chose.

« Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » nous invite à regarder au cœur du Père. Lui me pardonne mon offense. Si la conclusion logique et attendue de Dieu est que l’on pardonne nous aussi à ceux qui nous offensent, le rappel de sa grâce envers nous nous invite à contempler son cœur plus que notre offense.

Il ne s’agit pas ce soir de se dire « Quel pécheur je suis ! Pauvre de moi ! » Oui l’apôtre Paul a dit : « Misérable que je suis ! Qui me délivrera de ce corps de mort ? » Mais il conclue en disant : « Grâce soit rendue à Dieu par Jésus-Christ, notre Seigneur ! […] Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ. ». (Rm 7.24 ; 8.1)

Alors si nous estimons, en toute honnêteté et humilité devant Dieu, que notre cœur n’est pas en ordre, et plus particulièrement sur la question du pardon, il est nécessaire de s’en repentir. Non seulement de demander pardon à Dieu, qui est le premier offensé par notre attitude, mais aussi de décider d’ouvrir notre cœur au pardon. La repentance est toujours suivie d’une action, sinon ce n’est pas de la repentance, mais du regret.

Le but n’est pas de faire notre « devoir » de chrétien. Notre B.A. de la semaine. Mais de goûter à la grâce qui se dissimule derrière « pardonne-nous nos offenses ».

Le psalmiste David, qui a goûté au pardon de Dieu, en a conclu ceci de merveilleux : « Heureux celui dont la transgression est pardonnée, dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui le SEIGNEUR ne tient pas compte de la faute, et dans l’esprit duquel il n’y a pas de tromperie ! » (Ps 31.1-2).

« Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés » n’a pas pour but de nous faire trembler de peur.

Oui nous avons la responsabilité de pardonner. Une responsabilité que Dieu prend très au sérieux. Nous aurons des comptes à lui rendre pour ça.

Mais la volonté de Dieu dans cette prière du nôtre Père est de nous faire comprendre la joie de son pardon afin que cette joie puisse se vivre et se répandre au sein même de son Église.

Notre cœur est-il présentable ? Non ? Repentons-nous et jouissons ensemble de la joie qui jaillit du cœur capable de goûter au pardon de Dieu. Si le péché est sale et dégouttant le pardon de Dieu est libérateur et un sujet continuel de joie et d’adoration.

Ceux qui ont compris ce point devraient avoir une seule envie que cette joie ressentie se répande dans le cœur de ceux qui nous ont offensés. Ainsi, l’assemblée de Dieu sera un lieu de joie et non plus de souffrance.

Ma prière pour nous c’est que nous puissions, chacun et chacune, goûter au cœur du Père. S’il le faut, goûtons à son pardon. Et si nécessaire transmettons-le.

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Soli Deo Gloria - dans Méditations
17 juin 2014 2 17 /06 /juin /2014 23:57

« Il était dans une de ces villes quand un homme couvert de lèpre survint. Voyant Jésus, il tomba face contre terre et lui adressa cette prière : Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. Il tendit la main, le toucha et dit : Je le veux, sois pur. Aussitôt la lèpre le quitta. »

(Luc 5.12-13)

 

 

Chère lectrice ou lecteur,

 

J’aimerai te partager une expérience vécue récemment lors d’une réunion de prière. Mais avons, revenons un peu en arrière.

 

Durant ma vie, mes luttes et mes difficultés, il y a un récit particulier qui m’a aidé dans mes prières. C’est le récit de ce lépreux qui fait preuve d’une foi remarquable envers Jésus voyant en lui la personne capable, par sa simple volonté, de la guérir. Ce n’est plus une question de compétence, mais de volonté. La prière de ce lépreux « Si tu le veux, tu peux … » a été l’une de mes prières les plus intenses.

 

Il m’arrivait de penser que si seulement j’étais dans la même situation que ce lépreux, peut être que Jésus répondrait favorablement à ma demande. Et, à défaut de voir Jésus physiquement, peut être que si je prie sincèrement la même prière que lui, alors ce que je considère être ma lèpre, disparaîtra. Et cela fait des années que je faisais cette prière en fonction de sujet précis.

 

Puis un jour, sans crier gare, le Seigneur me saisit d’une pensée forte … J’étais sur le point de faire à nouveau cette prière, avec en arrière-pensée « Si seulement je pouvais être à la place du lépreux et te voir physiquement ! », quand soudain Jésus me fait comprendre : « Pourquoi désirs-tu être à la place de ce lépreux alors qu’il n’avait pas le privilège que tu as ».

 

Chère sœur, cher frère, toi qui me lis. Toi qui, peut-être, es-tu en train de dire « Si tu le veux, tu peux … » j’aimerai te partager cette pensée. Nous avons déjà reçu beaucoup et la croix scande chaque jour « oui je le veux ! ». Oui notre Seigneur nous veut purs et à la croix il a pris notre vie entre ses mains.

 

Peut-être qu’un péché t’oppresse maintenant te culpabilise. Mais sache qu’en Jésus, ce n’est plus ton péché, mais un péché. Cela ne te retirera pas ta responsabilité, pour laquelle la repentance est le seul chemin, mais cela te rappellera que ce péché a déjà été porté à la croix. Et que Jésus n’est pas en train de dire « Je le veux, sois pur », mais plutôt « tu es déjà pur ».

 

Ta pureté, chère sœur, cher frère, n’est pas dépendante de tes actes, mais de la croix. Dieu te voit pur, car notre Seigneur est pur. Nous devons vivre dans la pureté, car tel est notre statut céleste. Tout péché demande repentance, mais aucun péché ne fera de toi un pariât que Dieu désapprouvera.

 

Chère sœur, cher frère, ton péché a déjà été vaincu à la croix. Saisie, non pas la promesse de victoire, mais plutôt la victoire qui est déjà effective maintenant. Ose dire « Lèpre, tu n’es plus mienne au nom de Jésus ! Car son sang m’a rendu pur ».

 

Rejette le mensonge du diable qui veut te faire croire qu’il peut t’arracher de la main de ton Dieu. Dieu a fait pour toi et en toi, un œuvre que l’ennemi ne pourra détruire ! Cependant, il peut t’empêcher d’en jouir pleinement si tu le laisses te voler la réalité de la victoire de notre Seigneur sur le péché et la mort.

 

Crois, toi aussi qu’aussitôt la lèpre te quittera. Non pas en disant « si tu le veux, tu peux », mais en disant : « Seigneur, merci, car tu m’as rendu pur en Jésus. Merci, car, même si je pèche, je peux trouver en toi le pardon qui et la grâce qui me garde pur à tes yeux ». Même si nous puons la puanteur du péché, notre Dieu nous accueillera toujours comme sa fille ou son fils et nous lavera aussitôt.

 

Pense à ce qui te pèse maintenant. Note-le sur un bout de papier et déchire-le. Car ce problème ne t’appartient plus, il appartient à notre Seigneur. Une fois ce papier déchirer, mets-toi à l’écart et entre dans la présence de ton Père qui désire faire la fête avec toi et réjouir ton cœur.

 

Sois richement béni dans l’amour de notre Père.

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Soli Deo Gloria - dans Méditations Exhortations Courage !
5 mars 2014 3 05 /03 /mars /2014 21:51

Je ne sais pas ce que vous pensez de la « foi ». Qu’est-ce pour vous ? Parfois, j’ai l’impression que le terme foi remplace celui de croire. Avoir foi devient synonyme de croire.

 

J’ai longtemps cru que la foi était en référence avec des éléments que l’on ne peut pas voir ; disant même que si l’on voit quelque chose, nous n’avons plus besoin d’avoir foi en elle, nous savons qu’elle est là car nous la voyons. Mais est-ce que cela est bien juste ? Est-ce là le sens du mot « foi » ?

 

De part cette définition, j’avais l’impression qu’avoir foi en quelque chose la rendait, d’une certaine manière, inaccessible. « J’ai foi en l’amour de Dieu » signifiait pour moi « Même si pour l’instant je ne ressent pas l’amour de Dieu, je crois qu’il m’aime ».

 

Pourtant, plus j’avance dans la vie avec Dieu, plus je me rends compte que la foi peut prendre une autre tournure.

 

Ne le savez-vous pas ? Votre corps est le sanctuaire de l’Esprit saint qui est en vous et que vous tenez de Dieu ; vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes » (1Co 6.19)

 

Quand je considère la vie avec Dieu, je ne peux m’imaginer autre chose qu’une vie de relation. D’ailleurs, c’est de cette manière que je m’efforce de vivre. Comme l’apôtre Paul nous l’enseigne, nous sommes le sanctuaire (litt. le lieu trois fois saint en grec). Cela signifie qu’en nous habite la plénitude de Dieu et que nous avons tout ce qui est nécessaire pour rentrer dans cette dimension relationnelle avec Dieu.

 

Dans le chapitre onze de son épître, l’auteur de l’épître aux hébreux traitera justement, au travers des « héros de la foi », de cette relation avec Dieu. Montrant qu’ainsi, la foi est ce qui instrumentalise le tout.

 

« Or la foi, c’est la réalité de ce qu’on espère, la démonstration de choses qu’on ne voit pas. » (Hb 11.1)

 

La foi n’est autre qu’une réalité et une démonstration. Il s’agit donc de quelque chose de bel et bien concret et non d’abstrait. La foi se voit et se manifeste. Cependant, la foi rend réelle notre espérance et se fait la démonstration des éléments spirituels.

 

En fait, nous pouvons considérer la foi comme étant le lien entre notre réalité humaine et la réalité spirituelle. C’est dans le domaine de la foi que les deux « mondes » se rencontrent pour ne faire qu’un. L’enfant de Dieu est appelé à être ce lieux de concentration.

 

« Cherchez d’abord le règne de Dieu et sa justice, et tout cela vous sera donné par surcroît. Ne vous inquiétez donc pas du lendemain […] » (Mt 6.33-34)

 

Voilà pourquoi le disciple de Jésus n’a pas peur de ne pas s’inquiéter de ce qu’il mangera ou boira. Il sait que son Seigneur est fidèle, il place son espérance dans la réalité de la fidélité du Christ. Ainsi, la vie de ce disciple pourra-t-être le lieu de la démonstration de ce que l’on ne voit pas. Dans sa vie se manifestera des choses extraordinaires. Il observera les provisions de Dieu venir à lui.

 

Frère et sœur, notre foi n’est pas là que pour nous faire croire en quelque chose, mais aussi pour nous faire rentrer dans une tout autre dimension. Dans la dimension de l’accomplissement des promesses de notre Dieu fidèle. Ainsi a été le reflet de la vie des « héros de la foi » (Hb 11.2-39).

 

Dieu nous appel à laisser le ciel descendre sur terre au travers de notre vie, au travers de notre foi. Espérons dans les réalités des promesses de Dieu qui s’accompliront certainement ! Et jouissons de la démonstration de ce que nos yeux humain ne peuvent contempler. Que notre corps, que notre vie tout entière soit le lieu dans lequel Dieu puisse trouver sa gloire.

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Soli Deo Gloria - dans Méditations Exhortations
12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:54
INTRODUCTION

Il y a une question qui me fascine : qu’est-ce que l’obéissance à Dieu ?

 

Très vite, on comprend que la notion d’obéissance est culturelle. Et comme dans notre culture, nous avons des droits et des devoirs, alors on va se dire : « Ok, si je connais mes droits et mes devoirs envers Dieu, je pourrai lui être obéissant ! ».

 

Pensez-vous que l’obéissance se résume à une liste de droits et de devoirs ?

 

Cela ne vous fait-il pas étrangement penser à la loi de l’ancienne alliance ? Oui, le peuple juif avait des devoirs et des droits sous l’ancienne alliance. Il avait le droit d’invoquer le nom du Seigneur et le devoir de lui être obéissant en accomplissant la loi, les sacrifices et en lui rendant un culte.

 

Comme nous vivons dans une culture de droits et de devoirs, on reproduit cela au sein de notre relation avec Dieu. On se dit « Je suis libre, mais je dois quand même obéir à la loi ! » Combien de fois je n’ai pas entendu « Vous avez dit qu’on est libre, mais il fallait aussi préciser que l’on n’est pas libre de pécher et que l’on doit respecter la loi de Dieu pour ne pas pécher ! ».

 

Comprenons mes propos, je ne suis pas en train de dire que cette liberté s’oppose à l’enseignement de la loi. Mais j’aimerai que l’on se penche sur « comment vivre cette liberté ? ».

 

Notre culture nous enseigne que « liberté ne veut pas dire sans contrainte ». Alors on se sent obligé, lorsque la Bible dit : « Vous êtes libres en Jésus », de rajouter la contrainte de la Loi. Parce que oui, le Belge est libre, mais il est contraint de respect les lois en vigueur.

 

Et bien évidemment, si on parle uniquement de liberté, sans rien préciser, on est parfois accusé de laxisme. Car on se sent obligé de demeurer sous une loi. Ça fait du bien d’être sous le joug de la loi, c’est quelque chose de familier. On a l’habitude de vivre ça. Et l’on finit par oublier que nous sommes un peuple libre et que jamais cette liberté nous fera désobéir à la Loi.

 

Est-ce que le chrétien doit vivre sous la loi ? Ou sous une loi ?

 

L’apôtre Paul dira que la loi était pour les « tout-petits » littéralement en grec, les bébés, les enfants de bas âge (Ga 4.1, 3). Ceux à qui on doit dire « tu dois, tu ne dois pas ! ». Mais par Jésus-Christ (Ga 4.4), nous ne sommes plus des bébés, mais des fils. Et ce terme, dans le texte, Paul l’oppose aux tout-petits. En gros, sous la loi nous étions des bébés. Mais en Jésus, nous sommes des adultes. Autrement dit, nous n’avons plus besoin de la loi car nous avons bien plus ! L’Esprit de Dieu qui crie en nous « Abba, Père ! » (Ga 4.6-7).

 

Dieu s’attend à ce que nous prenions nos responsabilités de fils et de filles au sérieux. Dieu ne s’attend plus à ce que nous jouions les bébés spirituels. Cela signifie que l’on attend d’un adulte qu’il soit obéissant sans même qu’on ait à lui dire de l’être ou comment l’être. Et encore une fois, je ne suis pas en train de dire que le chrétien est une personne « sans foi ni loi ». Bien au contraire ! Mais son repère n’est plus des tables de loi, mais la vie de l’Esprit en lui.

 

Maintenant, parce que Jésus est mort pour nous, parce que nous avons l’Esprit de Dieu en nous, Dieu s’attend à ce que nous vivions en adulte sans avoir besoin d’une quelconque loi. Comment réagiriez-vous si vous surpreniez votre mari ou votre épouse la bouche pleine de chocolat et qu’il vous dit avec tout le sérieux du monde : « Ce n’est pas moi qui ai mangé le chocolat ! ».

 

Dieu attend de nous que nous vivions en adulte car il a fait de nous des adultes. Il s’attend à ce que nous sachions ces choses et que nous les appliquions comme quelque chose de logique. Pourquoi ? Parce qu’il est un Dieu cruel ? Non ! Parce que : « Lorsque les temps furent accomplis, Dieu a envoyé son Fils, né d’une femme et sous la loi, afin de racheter ceux qui étaient sous la loi, pour que nous recevions l’adoption filiale. Et parce que vous êtes des fils, Dieu a envoyé dans notre cœur l’Esprit de son Fils, qui crie : « Abba ! Père ! » » (Ga 4.4-6). Jésus est venu sur cette terre pour nous racheter … nous captif de la loi et de la culpabilité du péché. Nous sommes maintenant des fils et fille du Dieu trois fois saint !

 

Êtes-vous prêts à échanger la vie de l’Esprit pour deux tables de loi ? J’espère que non … et pourtant, à plus d’une reprise, à cause de notre comportement, nous en avons exprimé implicitement le souhait.

 

Voyons cette question de plus près.

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Soli Deo Gloria - dans Méditations
12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:52
Galates 4.21-31

Pourquoi ne devenons-nous pas nous remettre sous la loi ? Voici deux réponses que Paul donne.

Parce que c’est absurde (v.21)

Pourquoi les Galates voulaient-ils revenir sous la loi ? Simplement parce qu’ils vivaient une crise identitaire.

 

A cette époque, il existait des juifs et des non-juifs. Puis, tout d’un coup, voilà qu’apparait une nouvelle famille : un mélange de juifs et de non-juifs. Ils ne sont pas comme les juifs, mais ne sont pas non plus comme les non-juifs. « Qui sommes-nous ? » se demandent-ils …

 

Nous avons vu que la question de l’obéissance est culturelle. Mais dans cette nouvelle famille se retrouvent des personnes avec des orientations différentes, des mœurs différentes, des cultures différentes. Dans ce cadre-là, que signifie obéir à Dieu ? Qui a raison ? Celui d’arrière-plan païen ou celui d’arrière-plan juif ?

 

On ne s’en rend pas toujours compte, mais beaucoup de conflits et de divisions dans nos Eglises proviennent de là. Certains critiquent la louange car elle est trop « vivante » trop « pentecôtiste » alors ce n’est certainement pas biblique ! On ne doit certainement pas répéter une même strophe plus de 2 fois ! D’autres trouvent que la louange n’est pas assez vivante alors l’Esprit de Dieu ne peut pas y être ! Et on débat dans l’Eglise pour un tas de choses ainsi … Le ton monte, les blessures se multiplient, les rancœurs se renforcent et on finit par voir des personnes meurtries au sein même de l’Eglise du Dieu vivant. Qui a raison ? Celui d’arrière-plan pentecôtiste ? Baptiste ? Évangélique ? Celui qui pense que la prédication doit durer minimum 1h ou celui qui pense que la prédication doit durer maximum 20 min ?

 

En pleine crise identitaire, les Galates se sont laissés avoir par les judaïsants prosélytes de l’époque. Ceux qui prônaient que la loi était bonne, qu’elle gardait pure et assurait le salut. « Faites-vous circoncire ! » disaient-ils « C’est ainsi que vous allez hériter du royaume des cieux ! » Dans leurs moments de faiblesses et en pleine crise, ils se sont laissés convaincre …

 

L’ennemi va certainement se servir de nos crises identitaires pour nous attaquer. Pour que nous nous jugions et nous accusions les uns les autres ….

 

Pourquoi Paul s’oppose si fermement à ces judaïsants ? Ils voulaient que les Galates comprennent qu’en se remettant sous la loi, ils montrent à Dieu leur désir de vouloir vivre selon la chair et non selon l’Esprit. En d’autres termes, ils disent à Dieu : « On t’échange l’Esprit contre le deux tables de la loi ! ».

 

Voyez le changement que Dieu opère en Jésus et la richesse de la grâce que nous avons d’avoir l’Esprit en nous. Ce qui semblait être le privilège et la fierté du peuple juif (culte, Loi, sacrifice) n’est rien comparé à l’œuvre de Jésus et privilège qu’il donne à ses disciples. Les sacrifices, l’obéissance à la loi, le culte avec tout son folklore n’a plus lieu d’être car nous avons le Christ et nous jouissons des bienfaits de son œuvre, par l’Esprit qu’il a mis en nous. Le culte n’est plus le réservé à une personne qui peut, une fois par an, aller dans le lieu 3x saint. Nous sommes, chaque enfant de Dieu, un lieu 3x saint (1Co 6.19-20). Nous n’avons plus besoin d’intermédiaire, nous avons Jésus !

 

Echangerais-je l’Esprit de Dieu contre les tables de la loi ? Ou peut-être que je désire garder les deux … Un peu d’Esprit et un peu de loi …

 

L’apôtre Paul, dans le v.21 montre que ces judaïsants, ceux qui prônent l’obéissance à la loi pour devenir pur et rester pur, n’ont finalement rien compris de la loi. Elle n’était là que pour conduire le peuple à Jésus. Et qu’une fois que le peuple de Dieu est entre les mains du Christ, la loi se retire car il est entre de meilleures mains. Ce nouveau peuple devait recevoir quelque chose de plus grand que la loi : l’Esprit du Dieu vivant.

 

Echangerais-je l’Esprit de Dieu contre les tables de la loi ? Ce ne sont pas des « je dois, je ne dois pas » ou « je peux, je ne peux pas » qui nous garderont purs ou qui mortifieront notre chair. Au contraire, les « je dois, je ne dois pas » ou « je peux, je ne peux pas » n’ont de cesse que de nourrir notre chair.

 

Oui mais comment faire pour ne pas pécher alors ? Et puis, Jésus n’a-t-il pas dit : « Celui qui m’aime, c’est celui qui a mes commandements et qui les garde. » (Jn 14.21) ? Donc je dois continuer d’observer la loi !

 

Voici la réponse de l’apôtre Paul : « Marchez par l’Esprit, et vous n’accomplirez jamais ce que la chair désire. » (Ga 5.16). Autrement dit, la marche par l’Esprit accomplit dans notre vie ce que les tables de la loi n’ont jamais réussi à faire durant des milliers d’années avec le peuple juif !

 

L’obéissance n’est plus maintenant une question de loi. L’obéissance est maintenant une question de relation d’amour (même si cette notion est déjà présente dans l’AT !). Pourquoi Jésus a été obéissant envers le Père sur terre ? Parce qu’il le devait ? Non, parce que le Fils aime le Père et que le Fils aime les Hommes. Ainsi, il a accepté d’obéir jusqu’à la mort par amour pour le Père et par amour pour les Hommes.

 

L’obéissance n’est plus une question de loi mais d’amour. Et si l’on aime Dieu, alors, on garde ses commandements. Cela devient « instinctif ». Nous sommes nés d’une nouvelle nature ! Par cette naissance nous héritons d’une nouvelle conscience ! Dieu a gravé dans nos cœurs les tables de la loi (Jr 31.31) ! Nous sommes rendus capables d’être obéissants à la loi car « J'ai été crucifié avec Christ ».

 

La Bible regorge de témoignages exprimants cela. Si l’amour demeure, alors nous sommes parfaits (Col 3.14). Car « L’amour est patient, l’amour est bon, il n’a pas de passion jalouse ; l’amour ne se vante pas, il ne se gonfle pas d’orgueil, il ne fait rien d’inconvenant, il ne cherche pas son propre intérêt, il ne s’irrite pas, il ne tient pas compte du mal ; il ne se réjouit pas de l’injustice, mais il se réjouit avec la vérité ; il pardonne tout, il croit tout, il espère tout, il endure tout. L’amour ne succombe jamais. » (1Co 13.4-8). On peut s'efforcer de faire ces choses sans aimer l'autre. On y arrivera probablement un certain temps. Mais quand la fatigue, le stress, les inquiétudes etc. arrivent alors notre naturel revient. Et parce que l'on aime pas, alors on se venge, on perd patience, on devient orgueilleux, on cherche son propre intérêt plus que celui de l'autre etc.

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Soli Deo Gloria - dans Méditations
12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:51

Parce que ce n’est pas le plan de Dieu (Ga 4.22-27)

Le fait de se remettre sous une quelconque loi témoigne bien plus de notre incapacité à vivre les promesses actuelles de Dieu, plutôt qu’une quelconque piété.

 

L’exemple d’Abraham est très intéressant (Ga 4. 22-27). Durant une partie de sa vie, il crut fermement aux promesses de Dieu et particulièrement à la promesse d’une descendance. Cependant, à cause du temps qui passe, Abraham et Sarah ont commencé à douter … La descendance ne vient toujours pas, la promesse tarde … que faire ? Le réflexe de Sarah a été de se fier à la loi. Si la femme est stérile, à cette époque, la loi autorisait que le mari ait un enfant avec la servante et celui-ci serait un descendant légitime. Sarah et Abraham ont pleinement obéi à la loi en agissant ainsi. Mais Paul résumera leur acte en disant que le fils de la servante est né, non pas selon la loi, mais selon la chair (v.23). La loi ne peut produire qu’une œuvre charnelle. Car elle nous conduit à une obéissance charnelle au travers de moyens charnels. Ismaël n’est donc pas issu de la loi, mais de la chair. Pire même, de l’incrédulité d’Abraham et de Sarah en les promesses de Dieu.

 

« Oui Seigneur, je suis libre en toi ! Oui tu es mon bouclier ! Oui je peux tout par toi qui me fortifie ! Mais pour en être bien certain, je vais aussi m’entourer de la loi. Si je viens tous les dimanches à l’Eglise, certainement tu m’aimeras ! Si je donne ma dîme, certainement tu me béniras ! Et si je prie matin et soir, alors certainement que tu m’exauceras ! »

 

Vous savez, je remercie abondement le Seigneur d’avoir pris soin de ma famille alors que je ne lui demandais pas … Heureusement que Dieu n’a pas attendu mes prières pour bénir ma famille ! Mais aussi pour agir dans ma vie …

 

On oublie bien vite que Jésus est le témoignage de l’amour de Dieu pour nous avant même que nous ayons mis un seul pied dans l’Eglise ou que nous ayons donné notre premier euro à la dîme. Avant même que nous ayons conscience que Dieu existait, il nous aimait. Avant même que nous priions, il savait déjà ce que nous allions dire …

 

Vous savez ce qui différencie Isaac d’Ismaël ? La condition de leurs mères respectives. Le statut des enfants dépendait de celui de leur mère comme notre statut dépend de l’alliance sous laquelle nous nous plaçons : alliance de la promesse ou de la Loi. Si nous vivons sous la loi, alors nous nous disons esclaves.

 

Dieu a toujours voulu que son peuple soit un peuple libre et non un peuple dans l’esclavage. C’est pourquoi, au temps convenu, Dieu envoya Jésus.

 

Un jour, mon professeur à la FAC de théologie nous a demandé : « Savez-vous comment faire pour reconnaitre un vrai juif ? Abaissez-lui son pantalon ! ».

 

Savez-vous comment on reconnait un vrai chrétien ? Parce qu’il aime Dieu. Non pas parce qu’il est parfait et qu’il ne pèche jamais. Sinon Dieu n’aurait pas choisi de se faire un peuple constitué d’être-humains. On reconnait un vrai chrétien si son cœur est circoncis par Dieu, si ce qui l’anime est avant tout l’amour !

 

« Si vous avez de l’amour les uns pour les autres, tous sauront que vous êtes mes disciples. » (Jn 13.35).

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Soli Deo Gloria - dans Méditations
12 décembre 2013 4 12 /12 /décembre /2013 08:31

 

Conclusion

Finalement, qu’est-ce que l’obéissance à Dieu ? Quel est le meilleur moyen d’obéir à Dieu ? L’amour. Tout le reste en découlera. Si nous observons, dans notre vie, que quelque chose ne va pas, qu’il y a une tentation qui se fait de plus en plus forte ou que nous avons péché et que nous n’arrivons plus à nous en défaire, alors nous avons besoin de nous approcher de Dieu et non de la Loi.

 

L’amour de la loi a détruit beaucoup d’Eglise et a blessé beaucoup de personnes. Parce qu’on aime la Loi, on en arrive à juger notre frère. « Quoi, tu as fait ça ?? Tu n’es pas digne de Dieu ! Repends-toi ou tu ne seras pas sauvé ! ».

L’apôtre Paul conclu le texte en disant : « Mais tout comme autrefois celui qui était né selon la chair persécutait celui qui l’était selon l’Esprit, ainsi en est-il encore maintenant. » (Ga 4.29).

 

L’ennemi se sert nos faiblesses pour nous attaquer, nous le savons. Il rôde, il nous observe. Si nous ne comprenons pas le vrai sens de la loi, il n’aura pas de difficulté à nourrir en nous une culpabilité étouffante et un légalisme grandissant.

 

Alors nos prières ne seront plus que : « Pardon mon Dieu car j’ai péché. Je suis si impur. Je t’en supplie pardonne moi ! » au lieu de « Merci Seigneur pour ton pardon ! Merci parce que ton amour est inconditionnel. Merci parce que tu es riche en compassion, lent à la colère, et prompt à pardonner. Merci parce que Jésus est mort pour moi et qu’il m’a libéré de toute culpabilité. Merci parce que son sang a racheté mes fautes passées, présentes et à venir. Merci parce que tu es toujours près de moi. Merci parce que tu as vaincu la mort pour moi ! ».

 

Car l’amour de Dieu, lorsqu’elle nous saisit, nous conduit dans la sanctification. C’est avec amour que Dieu veut que nous changions et il nous le fera savoir avec amour. Comme il l’a dit à la femme adultère « vas et ne pèche plus ». Elle n’a pas été lapidé par Jésus, mais elle a reçu, en plein péché, la puissance de son amour manifesté dans ces paroles : « Jésus dit : Moi non plus, je ne te condamne pas ; va, et désormais ne pèche plus.!! » (Jn 8.11). Oui Dieu n'aime pas le péché et cela ne changera jamais. Mais ici, la question a laquelle on répond est : « Comment faire pour obéir à Dieu ? » et la réponse est simple : aime Dieu de tout ton cœur.

 

L’amour du Christ est ce qui nous fera changer. On peut essayer de changer par religion, par obéissance à la loi. Mais cela restera un amour et un changement charnel. Lorsque nous péchons, laissons l’amour du Christ nous relever et entendons ses paroles qui nous disent « Je ne te condamne pas, va et ne pèche plus ».

 

Quand nous savons qui nous sommes en Jésus, ce qu’il a fait pour nous et ce qu’il a mis en nous, alors l’obéissance n’est plus qu’une question d’évidence et non de devoir. Saisissons le pardon que Jésus nous offre, un pardon qui a la puissance de nous changer !

 

Un pardon qui nous conduit dans une vie de liberté. Lisons ce dernier verset pour conclure : « Mais le fruit de l’Esprit, c’est l’amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance ; la loi n’est pas contre ces choses. » (Ga 5.22-23).

 

L’apôtre Paul montre clairement que si l’on vit par l’Esprit, alors JAMAIS nous seront en opposition avec la Loi de Dieu ! Car Dieu ne se contredit pas ! Nous vivrons alors sous la liberté de l’Esprit comme des filles et des fils du Dieu vivant qui sont devenu adulte en Jésus Christ. L’Esprit nous conduira en toute chose nous sensibilisant sur ce que nous devons éviter pour que nous puissions nous épanouir spirituellement !

 

Oui, cela ne se fera pas sans la lecture de l’Ecriture ! C’est évident ! Mais la Bible n’est pas un recueil de loi, mais la démonstration de l’immensité de l’amour de Dieu pour les hommes ! Laissons-nous frappé par cet amour qui nous a sauvé alors que nous étions des indésirables. Un amour qui nous conduira dans la sanctification tant que nous resterons dans la crainte de Dieu.

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Soli Deo Gloria - dans Méditations
17 octobre 2013 4 17 /10 /octobre /2013 08:26

« Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits ; elle alla remplir l’outre d’eau et fit boire le garçon. »

 

J’aime beaucoup le récit d’Hagar (Gn 21.14-21). Parmi tout ce que l’on peut en retirer, une chose m’a particulièrement interpelée. Dieu est un Dieu fidèle et efficace dans l’épreuve.

 

On peut considérer qu’Hagar et Ismaël ne sont qu’un contre temps. C’était le plan charnelle de Sarah et d’Abraham pour tenter de donner un coup de pouce à la promesse de Dieu (Gn 16.1-3). Mais pourtant, Dieu a fait une promesse à Hagar (Gn 16.7-16).

 

Mais voici qu’Ismaël est né et ils sont chassé de la maison d’Abraham … Elle n’a qu’une outre et un pain pour survivre dans le désert. Autant dire que c’est la mort qui les attend … Où est alors ce Dieu qui, soit disant, entend ? Imaginons sa souffrance. Elle est avec un enfant qui lui rappel « Dieu entend » (Gn 16. 11) et pourtant, les circonstances ne sont-elles pas le témoignage que Dieu n’entend pas (Gn 21. 15-16) ? Que Dieu n’est pas là ? Que Dieu ne tient pas ses promesses ? Qu’ils sont abandonnés de tous ?

 

Voici ce que je trouve merveilleux. Dieu sait s’y prendre avec les cas les plus désespérés. Les ressources d’Hagar sont épuisées. Il n’y a plus rien qu’elle puisse faire pour elle et son enfant. Elle s’éloigne même car elle ne veut pas assister à la mort d’Ismaël. Elle a complètement baissé les bras.

 

Comment Dieu va agir en pareil circonstance ? Tout d’abord il lui rappel sa promesse « N’aie pas peur [Hagar] car Dieu a entendu ». Mais la suite est surprenante. Alors qu’elle est à bout de force, Dieu lui dit « Lève-toi, prends le garçon et tiens-le bien ; car je ferai de lui une grande nation. » (Gn 21.18). Quel Dieu cruel n’est-ce pas ?? Elle est à bout de force ! Comment peut-elle se relever et prendre soin de son enfant ?? Il n’y a plus aucunes ressources vitales pour eux … Mais voici la clé du verset : « Dieu lui ouvrit les yeux, et elle vit un puits ; elle alla remplir l’outre d’eau et fit boire le garçon. » (Gn 21.19). Il n’est pas écrit « Dieu créa un puits » où « Dieu fit apparaître un puits », mais bien « Dieu lui ouvrit les yeux ». Dès le début, l’échappatoire de Dieu à l’épreuve d’Hagar n’était pas loin d’elle. Il lui suffisait d’ouvrir les yeux. Il lui suffisait de se rappeler que Dieu est bon, qu’il est fidèle et qu’il tient ses promesses !

 

Frères et sœurs, nous avons une grâce bien plus grande que celle d’Hagar, nous sommes héritier de Dieu, fils et fille de Dieu en Jésus-Christ. Et pour nous, ses enfants, Dieu n’a pas hésité à porter Jésus sur la croix. Comment pourrions-nous encore baisser les bras ?? Rattachons-nous aux promesses que Dieu nous a faites ! Si Dieu a été fidèle envers Hagar qui n’était pas de la descendance d’Isaac, combien à plus forte raison Dieu sera fidèle envers nous qui sommes bénéficiaire de la descendance d’Abraham (Ga 3.16) ?

 

Si nous sommes éprouvé en ce moment, soyons certains que l’échappatoire, prévu d’avance par Dieu, n’est pas loin (Rm 8.28 ; 1Co 10.13). Peut-être avons-nous besoin que Dieu nous ouvre à nouveau les yeux car notre détresse est telle que nous ne sommes plus capable de voir cette échappatoire. Mais sachez qu’elle n’est jamais bien loin. Que Dieu est un Dieu fidèle et efficace pour venir à notre secours. Il entend nos cris et y répond !

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Soli Deo Gloria - dans Méditations
5 juillet 2013 5 05 /07 /juillet /2013 11:46

« De David. Poème. Heureux celui dont la transgression est pardonnée, dont le péché est couvert ! Heureux l’homme à qui le SEIGNEUR ne tient pas compte de la faute, et dans l’esprit duquel il n’y a pas de tromperie ! Tant que je gardais le silence, mes os se consumaient, je gémissais sans cesse ; car jour et nuit ta main pesait sur moi, ma vigueur s’était changée en sécheresse d’été. Pause. Je te fais connaître mon péché : je n’ai pas couvert ma faute ; j’ai dit : Je reconnaîtrai mes transgressions devant le SEIGNEUR ! Et toi, tu as pardonné ma faute, mon péché. »

(Psaume 32.1-5)

 

« Jésus sut aussitôt, en lui-même, qu’une force était sortie de lui. Il se retourna dans la foule et se mit à dire : Qui a touché mes vêtements ? Ses disciples lui disaient : Tu vois la foule qui te presse de toutes parts, et tu dis : « Qui m’a touché ? » Mais il regardait autour de lui pour voir celle qui avait fait cela. Sachant ce qui lui était arrivé, la femme, tremblant de peur, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Mais il lui dit : Ma fille, ta foi t’a sauvée ; va en paix et sois guérie de ton mal. »

(Marc 5.25-34)

 

Voici deux textes qui m’ont particulièrement touché ces temps-ci. Ils m’ont rappelé un élément important de la vie avec notre Seigneur : il est bon ! Et même lorsqu’un pécheur se présente devant lui, Dieu est bon pour pardonner.

 

On sent tous en nous une certaine culpabilité lorsque nous avons commis quelque chose qui déplait à Dieu. Cela n’est pas mauvais en soit, que du contraire même, cela est salutaire. Cependant, nous devons comprendre et accepter que cette culpabilité ne doit avoir qu’un seul but : nous conduire dans les bras d’amour du Père. Car Dieu ne désire qu’une chose, nous pardonner. C’est ce que David nous explique dans notre premier texte. Si nous laissons la culpabilité nous ronger, si nous laissons l’ennemi nous convaincre que Dieu creuse un fossé entre lui et nous, alors nous garderons le silence. Je voudrais simplement que tout enfant de Dieu comprenne que lorsque nous avons commis un péché, lorsque nous nous sommes éloigné de Dieu, lorsque nous nous sentons trop sale pour Dieu, la manière dont Dieu nous regarde est celle d’un Père qui n’attend qu’une chose, nous pardonner. Jamais Dieu ne nous rejettera !

 

Si vous vous sentez mal en lisant ces lignes, si elles font échos à une douleur en vous. Si elles réveillent une culpabilité endormie, je vous en supplie, laissez Dieu vous pardonner. Osez allez auprès de lui ! Et osez gouter combien il est heureux l’homme à qui le SEIGNEUR ne tient pas compte de la faute. Le désire de Dieu est que nous puissions déposer devant lui notre épreuve, notre tentation, notre péché, notre honte, notre colère, notre frustration, notre dégout, notre tristesse, notre incompréhension, notre détresse, notre obstacle, notre préoccupation, notre indifférence. Bref, quel que soit le nom qu’on lui donne, Dieu veut que nous déposions à ses pieds, ce qui se dresse encore entre lui et nous.

 

Dans notre deuxième texte, nous voyons une femme qui a une maladie incurable. Tout ce qu’elle veut, ce n’est pas d’avoir un entretien avec Jésus. Juste toucher le pan de son manteau. Jamais elle n’aurait osé déranger Jésus ! Qui est-elle pour déranger un homme aussi important que Jésus ! C’est surement ce qu’elle pensait. Mais Jésus aime se laisser déranger par ceux qu’il aime. C’est pourquoi, bien que la femme reçue sa guérison après avoir touché le manteau du Seigneur, Jésus voulu allez plus loin avec elle. Il la chercha. Il chercha celle qui n’a pas osé le déranger. Alors la femme tremblant de peur, vint se jeter à ses pieds et lui dit toute la vérité. Et Jésus l’a alors bénie personnellement, intimement.

 

Frère et sœur, je vous en supplie, si vous vous sentez coupable, accablé, écrasé osez aller déranger celui qui n’attend que ça ! Ne restons pas dans le silence. Ne venons pas non plus auprès de Jésus de manière timide. Osons nous avancer jusqu’à la confrontation. Osons aller jusqu’à ce que Jésus nous dise « pourquoi viens-tu près de moi ? ». Osons reconnaître devant lui le mal qui nous afflige, la tentation qui nous couvre de honte, l’indifférence que nous ressentons, la colère qui nous remplit. Osons lui dire, comme cette femme, toute la vérité.

 

Et une fois que cela sera fait, goutons comme notre Seigneur est bon. Dieu est bon et riche en compassion. Et n’oubliez pas : « Car sept fois le juste tombe, et il se relève, Mais les méchants sont précipités dans le malheur. » (Pr24.16). Il est « permis » au juste de tomber. Mais Dieu attend de lui qu’il se relève. Dieu sait combien nous sommes faible et il veut nous fortifier, nous rendre plus fort ! Mais pour cela, nous devons allez au prêt de lui et gouter à son amour qui se manifeste dans notre faiblesse.

 

Cessons de voir Dieu comme un Père sévère ! Il est un Dieu juste, c’est vrai ! Et cette femme avait raison de trembler de peur, et de se jeter aux pieds de Jésus. Notre Seigneur est grand et il inspire la crainte et le respect. Cependant, jamais il ne se lassera de nous accueillir dans toute notre faiblesse. Si seulement nous osons lui dire toute la vérité …

 

Pendant que vous lisez ces lignes, Jésus se tient prêt de vous. Il est partout et il sait tout. Lui dire toute la vérité, ce n’est pas juste pour lui informer. Mais oser lui dire toute cette vérité qui nous oppresse est le meilleur moyen de nous en délivrer. Le dire à Jésus, c’est simplement lui dire « Seigneur, prend cela en charge s’il te plait, moi je n’en peux plus ! Je te demande pardon ! ». Jésus sait déjà ce qui nous accable, mais il attend simplement que nous lui confions cela.

 

« Courbez-vous donc humblement sous la main puissante de Dieu, afin qu’il vous élève au moment qu’il a fixé. Déchargez-vous sur lui de tous vos soucis, car il prend soin de vous. »

(1Pierre 5.6-7)

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