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31 octobre 2007 3 31 /10 /octobre /2007 16:55

 
Marc 7.15-16

« Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les impudicités, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, le dérèglement, le regard envieux, la calomnie, l’orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. »

 

Au travers de la Bible, on peut constater que le cœur à une place primordiale dans la vie du disciple de Dieu.

Il peut être un sujet de bénédiction comme de malédiction, tout dépend de la position qu’il prendra.

 

Dans une vue d’ensemble, la Bible nous montre le cœur comme étant un « puit » dans lequel Dieu viendrait verser toutes les ressources dont nous avons besoin pour avancer avec lui (sagesse, joie, humilité, l’Esprit-Saint …)

Le cœur, c’est le générateur de l’homme, tant au point de vue des fonctions vitales que spirituelles.

Ce qui affecte notre cœur, affecte notre vie.

C’est ainsi que l’on en arrive à voir des gens souffrir suite à une difficile rupture, tomber dans une profonde tristesse à la suite d’un décès, se mettre dans une rage folle après s’être sentis trahi …

 

Bien souvent, on néglige cet aspect qui peut se mettre en relation avec notre vie spirituel.

C’est ainsi que l’on peut constater que le cœur de certains chrétiens est un lieu de macération dans lequel fermente bien des souffrances cachées.

Parfois on croit être guérit alors que cette sensation n’est que le résultat d’une auto conviction.

 

Une fois que l’on se rend compte de ça, on peut un peu mieux comprendre ce que Jésus à dit « Il n’est hors de l’homme rien qui, entrant en lui, puisse le souiller ; mais ce qui sort de l’homme, c’est ce qui le souille » (Marc 7.15-16)

 

L’importance que nous accorderons à nos problèmes affectera notre cœur et notre comportement.

Je pense que c’est quelque chose de primordiale et qu’il ne faut jamais oublier cela, car l’ennemi, lui, aura tendance à nous le faire oublier afin de nous asservir face à ses pensées.

 

Comment est-ce que l’on arrive à se laisser convaincre de pécher ?

En laissant notre cœur être touché, convaincu, par ce péché.

 

Car une tentation est toujours inoffensive car elle ne peut pénétrer dans notre cœur.

Mais l’envie de se laisser tenter, elle, peut prendre naissance à l’intérieur de notre cœur.

Voilà pourquoi Jacques nous dit « Mais chacun est tenté, parce que sa propre convoitise l’attire et le séduit. Puis la convoitise, lorsqu’elle a conçu, enfante le péché ; et le péché, parvenu à son terme, engendre la mort » (Jacques 1.14-15)

 

Cependant, Jésus ne cible pas la convoitise en particulier dans le contexte de Marc 7, mais essaye plutôt de montrer que ce n’est pas nos éventuels manquement à une tradition qui est mal, mais plutôt ce qui motive notre cœur à agir d’une certaine façon ; contraire à l’Evangile de Christ.

 

Jacques quant à lui, nous montre qu’au sein de notre cœur peut prendre naissance la mort, par le processus du péché.

Si nous relions ce que Jésus et Jacques disent, nous pouvons en conclure que nous péchons car c’est notre cœur qui nous condamne, et non d’abord l’acte que nous commettons.

 

Lorsque notre cœur est conquis, nous sommes à la merci de celui qui nous a conquis.

Il fera de nous ce qu’il veut.

C’est pourquoi, la convoitise est également un péché, car il à prit naissance dans le cœur de l’homme.

 

C’est ici que rentre en compte l’importance, pour notre vie, de la position de notre cœur en ce monde.

J’entend souvent, et pour confirmation je l’ai vécu moi-même, des chrétiens se plaindre de la difficulté que c’est de vivre en tant que chrétien.

Cela n’est pas tout les jours facile, je vous l’accorde volontiers, mais il faut aussi admettre que nous avons un don pour nous compliquer bien des choses non ?!

 

Pour faire changer une personne, ou pour changer soi même, ce n’est pas nos habitudes qu’il faut changer, mais la disposition de notre cœur.

Les habitudes ne change rien à la personne, car c’est le cœur qui crée nos habitudes.

 

Un cœur meurtrit par la douleur peut trouver bien des « solutions » dans le monde mais malheureusement, pas les meilleures…

On peut ainsi voir des personnes sombrer dans l’alcoolisme, la drogue, dans le vice de la perversité,…

Ce n’est pas en changeant leur habitude qu’ils pourront être guérit, mais en changeant leur cœur. Car c’est l’état de leur cœur qui produit leurs habitudes.

 

De même pour nous frères et sœurs !

Combien de fois ne faisons nous pas le même péché ? Pourtant n’avons-nous pas demandé sincèrement pardon, à genoux et humblement devant Dieu ? Possible !

Mais si notre cœur n’a pas  été touché par Dieu, alors nos efforts seront vains !

Voilà pourquoi on peut se voir accomplir plusieurs fois un même péché.

Ca peut sembler banale, mais c’est parfois la source d’années de souffrances pour certains frères et sœurs.

 

Ce qui rend notre vie difficile c’est bien souvent un cœur indécis. Un cœur partagé entre nos désires mondains (parfois banales) et nos besoins spirituels.

Non pas que d’avoir des loisirs autre que lire la bible soit chose mauvaise, mais tout dépend de l’impact qu’on leur laisse dans nos vies et l’importance dans nos cœurs.

 

Un cœur d’enfant de Dieu doit avoir les bonnes priorités à la bonne place et tant que cette règle est respectée, alors, notre vie se déroulera selon les plans de Dieu (je ne dis pas sans moments difficiles, mais nous les vivrons bien différemment).

 

Jean 3.21

« Bien aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu »

 

Lorsque l’on vit une épreuve, si notre cœur ne nous condamne pas, alors nous serons en paix.

 

Pour changer notre cœur, Dieu utilise la repentance, qui à pour but de nous éloigner du péché, de nous sanctifier.

C’est savoir se détourner, de façon délibérée, d’une mauvaise habitude, nous appuyant sur la grâce de Dieu pour avancer.

 

Si quelque chose infecte notre vie spirituelle, nous tourmente, repentons-nous devant Dieu et changeons l’état de notre cœur.

Plaçons le devant Dieu et non plus devant le monde !

 

Porter l’attention de notre cœur sur Christ, c’est s’assurer une vie conforme à sa parole.

 

Soyez bénis,

 

Fabien.

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Fabien - dans Exhortations
30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 21:44


« Vous qui craignez l’Eternel, louez-le ! »
(Psaumes 22.24)

 

Avant de répondre au pourquoi d’une louange à Dieu, penchons-nous sur la vraie signification de « louer quelqu’un ».

 

Louer, signifie : vanter les mérites de quelqu'un ; exprimer son admiration ou son estime envers quelqu’un.

 

Mais alors, pourquoi le faire pour Dieu ?

 

Certains répondraient brièvement : « Parce qu’il est Dieu ! » et ce n’est sommes toute pas une mauvaise réponse, mais je l’estime incomplète ; ou plutôt, ne répondant pas à la question poser.

 

Dieu est présenté dans les psaumes par diverses comparaisons :

 

·         Bouclier (3.4 ; 28.7 ; 119.114)

·         Rocher (18.3 ; 42.10 ; 95.1)

·         Roi (5.3 ; 44.5, 74.12)

·         Berger (23.1 ; 80.2)

·         Juge (7.12)

·         Refuge (46.2 ; 62.8)

·         Forteresse (31.4 ; 71.3)

·         Celui qui justifie (26.1)

·         Créateur (8.2-10 ; 95.6)

·         Libérateur (37.39-40)

·         Guérisseur (30.3)

·         Protecteur (5.12)

·         Dispensateur de biens (78.23-29)

·         Rédempteur (107.2)

 

Je pense que si nous approfondissions chacune de ces comparaisons, nous trouverons suffisamment d’arguments que pour louer Dieu.

 

 

1)       Un bouclier (Psaumes 3.4)

 

Dans le psaume 3, le psalmiste fait le constat de sa triste situation : « Ô Eternel, que mes ennemis sont nombreux ! Quelle multitude se lève contre moi ! Combien disent à mon sujet : ‘’ Plus de salut pour lui auprès de Dieu ! ‘’ » David prend conscience du mal qui l’afflige.

Il subissait la pire des épreuves possibles : la crainte de ne plus avoir d’aide venant de Dieu.

 

À bien des moments, nous exprimons la même crainte de David en regardant ce qui nous afflige.

Parfois, même nous n’espérons plus rien nous disant qu’il est trop tard… Que Dieu ne peut plus rien faire pour nous … Que nous avons trop péché où commit un trop gros péché !

 

Mais David ne s’arrête pas à se simple constat, il va plus loin « Mais toi ô Eternel ! Tu es mon bouclier, tu es ma gloire, et tu me relèves ma tête. »

David renouvelle son espérance en Dieu en se rappelant qu’il est son bouclier et en n’oubliant pas ce qu’il est pour lui.

 

La comparaison avec le bouclier montre que Dieu nous protège d’attaque extérieure, mais aussi des attaques de l’intérieur.

 

Sachons donc nous-mêmes ne pas oublier que Dieu est notre bouclier ! Et ce, même si ce que nous vivons nous dépasse complètement.

C’est ça aussi « avoir la foi en Dieu » ; ne pas craindre ce que l’on vit en ayant l’espérance et la confiance que Dieu entend nos prières et qu’il y réponde.

Car David dit encore « De ma voix, je crie à l’Eternel, et il me répond de sa montagne sainte »

 

 

2)       Un rocher (Psaumes 42.10)

 

Dans le psaume 42, le psalmiste commence par comparer son âme à une biche qui soupire après des courants d’eau.

C’est après cette comparaison qu’il en vient à utiliser la métaphore du rocher pour parler de Dieu.

 

En fait, il s’agit ici d’une allusion au rocher du quel il a jaillit de l’eau dans le désert (Exode 17.1-7).

 

Le psalmiste assimile donc Dieu à ce rocher, montrant que son âme aspire vers l’eau vive qui se trouve en Dieu. Vers cette eau qui rassasie l’âme assoiffée, qui apaise l’âme épuisée .

En cela, il nous montre deux attitudes à adopter si nous voulons passer au dessus de nos épreuves les plus dures.

 

Tout d’abord, il nous montre qu’il est important de rechercher Dieu durant nos moments difficiles et il a mis toutes ses forces à contribution.

Ensuite, il nous montre que regarder à Dieu c’est aussi se rappeler des moments passés avec lui.

 

Suite à ces deux attitudes, ce fut la joie qui remplit le cœur du psalmiste et il dit en ces termes : « Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au-dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore ; il est mon salut et mon Dieu »

 

Mais entre temps, on peut voir qu’il adopta une troisième attitude, celle de recentrer ses problèmes sur lui et tant que nos pensées se dirigent plus vers nous que vers Dieu cela ne pourra qu’aggraver la situation.

 

Par cette attitude, le psalmiste se lamenta de nouveau jusqu’à se demander pourquoi Dieu l’avait oublié.

 

À ce moment, il est bon d’être sincère devant Dieu et de dire à Dieu comment nous nous ressentons.

Car c’est de Dieu que nous vient la vie et c’est avec lui que nous la passons en prière et en louange.

 

Louer Dieu dans les moments difficiles, c’est faire un grand pas vers l’avant et c’est ouvrir la porte à la joie et à la paix de Dieu.

Voilà pourquoi dans ses temps difficiles, le psalmiste repensa aux moments qu’il passa dans la louange « Le jour, l’Eternel m’accordait, sa grâce ; la nuit, je chantais ses louanges, j’adressais une prière au Dieu de ma vie ».

 

L’assurance de savoir ses prières entendues de Dieu nous donne l’espoir dans les moments les plus difficiles.

 

Dieu est notre rocher, recherchons sa face dans les temps difficiles, car c’est lui qui nous apporte l’eau vive.

Il mérite nos louanges, car il nous soutien dans les temps les plus durs.

 

 

3)       Un roi (Psaumes 5.3 ; 44.5)

 

Dans le psaume 5, faire de Dieu notre Roi consiste à regarder vers Lui et à le laisser régner sur toute notre vie.

David le montre en adressant une prière à Dieu dès le matin.

 

Il est facile de dire que Dieu est le roi de notre vie, mais règne-t-il sur notre vie ?

Est-ce que chaque facette de notre vie est remise humblement devant lui ou est-ce que l’on essaye de lui cacher certaines choses ?

 

Laisser Dieu régner consiste à lui donner tout pouvoir sur l’entièreté de notre vie et donc à laisser agir son Esprit-Saint dans son œuvre de sanctification.

Ainsi, Dieu remettra de l’ordre dans notre vie et nous donnera un équilibre nouveau, saint et prospère.

 

Mais la signification de terme « Roi » va encore plus loin.

 

Dans le psaume 44, le roi fait référence au chef de l’armée, car, à cette époque, le roi d’un pays était aussi le chef de l’armée.

C’est pourquoi donc tout le peuple s’en remettait à lui espérant être protégé des attaques et de recevoir la victoire lors des combats.

 

Le psalmiste souligne ce point en disant « Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, ce n’est pas mon épée qui me sauvera ; mais c’est toi qui nous délivres de nos ennemis »

Le résultat d’une telle confiance les poussait à dire « Et nous célébrons à jamais ton nom »

 

Il y a un vrai enseignement à tirer là-dessous, celui de laisser faire Dieu dans les moments difficiles.

Là où nos forces sont inutiles, il est bon de laisser Dieu agir, car il y a des chrétiens qui s’épuisent à lutter et en finissent par perdre tout espoir en Dieu.

 

Dieu est notre Roi, il se bat pour nous, alors laissons-le agir et apportons-lui nos prières et louanges, telle est l’attitude que Dieu attend de nous.

Pour ce qui est des choses à faire, Dieu nous les révélera par ces mêmes moyens.

 

La suite du psaume (verset 10-17) ne nous décrit que le triste sort qu’attend ceux qui, part leur péché, se voient livré à eux même, sans l’intervention de Dieu.

En prenant conscience de leur sort, ils s’en remettent à Dieu décrivant ainsi leur douleur ; car la souffrance des élus touche très vite le cœur de Dieu.

Cela seul est possible grâce à notre avocat qui plaide pour nous auprès de Dieu.

 

À partir du verset 18-27, nous avons le témoignage que tout ira bien pour nous si nous pouvons continuer de nous accrocher à Dieu en une obéissance pleine d’amour au milieu de l’épreuve et des larmes.

Car le croyant sincère ne se détourne pas de Dieu, et ce, même dans la pire des souffrances (Cf. Paul)

 

Charles Spurgeons dit un jour « Ceux qui sont vrais devant Dieu le trouveront toujours vrai pour eux »*

 

L’épreuve du peuple est venue en raison de leur loyauté pour Dieu, car ils refusaient de se détourner de Dieu et de l’alliance de leur Roi.

 

En lisant le psaume, nous pouvons constater que leur souffrance est énorme, et tout ça, à cause de Dieu. Et pourtant, ils lui restèrent fidèles.

 

Les raisons d’une telle attitude venant de Dieu sont inexplicables pour l’homme, mais bénéficier de la miséricorde est toujours une supplication valable.

 

Alors même si nous ne comprenons pas ce que nous vivons, restons fidèles à Dieu, car notre récompense est céleste !

Apportons-lui nos supplications et exprimons-lui notre amour, car il est notre Roi et il nous apporte toujours la victoire !

 

 

4)       Un berger (Psaumes 23.1)

 

Le psaume 23 est magnifique, car il est rempli d’espoir et de confiance en Dieu.

C’est aussi dans ce psaume que David compare Dieu à un berger, mais en choisissant cette comparaison, il se compare également à une brebis.

 

David savait fort bien de quoi il parlait en utilisant une telle comparaison, car il a lui-même été berger durant un temps.

Il savait donc que la brebis est un animal faible, sans défense et pas très intelligents.

C’est pourquoi le berger joue un rôle très important pour les brebis.

 

En cela, il voit Dieu comme celui qui prend soin de lui :

·         « Je ne manquerai de rien »

·         « Il me fait reposer dans de verts pâturages »

·         « Il me dirige près des eaux paisibles »

·         « Il restaure mon âme »

 

Voici donc pour David les quatre caractéristiques du Berger qu’incarne Dieu.

 

Ensuite, sans le dire, il parle de Dieu comme étant également le divin protecteur « Quand je marche dans la vallée de l’ombre de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi »

La vallée de l’ombre de la mort est une expression utilisée pour évoquer un environnement sombre et périlleux et donc, les moments difficiles que nous pouvons vivre durant nôtre vie.

 

Mais David nous dit que même durant ce temps, Dieu veille sur nous avec sa houlette et son bâton, symbole de protection et de direction.

 

Mais pour que le berger puisse diriger ses brebis, il faut que les brebis se laissent dirigées également.

Dans le sens strict du terme, cela est faisable, mais l’homme est bien moins docile vis-à-vis de Dieu que la brebis vis-à-vis du berger.

 

Dans ce genre de situation, il est bon de faire « abstraction » de notre intelligence et de se laisser complètement diriger par Dieu.

Car avec sa houlette il nous protège et par son bâton, il nous montre le chemin.

 

Après cela, David dit « Tu dresses devant moi une table (…) »

En cela, il nous dit que Dieu est aussi celui qui apporte d’abondantes ressources, mais aussi d’abondantes bénédictions : « Tu oins d’huile ma tête et ma coupe déborde »

N’est –ce pas le rôle du berger que de conduire ses brebis dans des champs ou l’herbe est bien fraîche ?

 

Alors avec un tel berger qui veille sur nous, comment ne pas mettre en lui toute notre confiance et comment ne pas nous laisser pleinement guider durant nos moments difficiles ?

Comment ne pas le remercie d’une telle abondance d’amour et de compassion pour nous ?

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Fabien - dans Etudes par thème
30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 21:41

5)       Un Juge (Psaumes 7.12)

 

Au travers du psaume 7, David nous montre Dieu comme étant le juste juge. Il sait que Dieu voit tout et connaît toute chose.

En proclamant « S’il y a de l’iniquité dans mes mains, si j’ai rendu le mal à celui qui était paisible envers moi, si j’ai dépouillé celui qui opprimait ma cause, que l’ennemi me poursuive et m’atteigne, qu’il foule à terre ma vie, et qu’il couche ma gloire dans la poussière ! » David demande à Dieu de juger les fautes dont on l’accuse.

Il se sait juste devant Dieu et accusé à tort et donc, il s’en remet au juste jugement de Dieu à qui rien n’échappe.

David était également prêt à accepter la sanction qui lui revenait s’il avait péché et donc, à accepter le jugement de Dieu.

 

Ce psaume nous témoigne donc de toute la confiance que David avait en Dieu et en son jugement.

Il savait que si l’enfant de Dieu était droit, il n’avait rien à craindre et que sa cause serait traitée avec justice par Dieu.

 

Mais notre droiture ne nous protège pas des langues trompeuses et que l’on peut être calomnié par l’homme même si nous sommes sans fautes devant Dieu.

Et c’est une telle situation que David recentre tout sur Dieu en se déchargeant de sa peine et en confiant tout en Dieu.

Il ne recherche pas sa propre justice, mais bel et bien celle de Dieu.

 

Parfois on peut se sentir bien seul quand Dieu se tient en silence. Mais le silence de Dieu est le témoignage de sa grande longanimité ; il accorde au méchant la chance de se repentir.

« Si le méchant ne se convertit pas, il aiguise son glaive (…) »

 

Agir comme David le fait nous permet de nous dégager d’un poids.

C’est remettre tout le dossier à Dieu qui juge en son temps le méchant.

C’est ainsi que David fut apaisé après avoir plaidoyer « Je louerai l’Eternel à cause de sa justice, je chanterai le nom de l’Eternel, du Très-Haut »

 

La vraie justice triomphe toujours et lorsque Dieu juge notre cause, sa gloire rayonne et celle du méchant s’écrase devant Lui.

 

Laissez donc ceux qui se dressent contre vous. Car Dieu ne vous a pas abandonné à la condamnation des lèvres de vos persécuteurs.

 

Confiez-vous donc dans le juste juge et laissez sa paix vous inonder !

Faites comme David, louer l’Eternel à cause de sa justice !

 

 

6)       Un refuge (Psaumes 46.2 ; 62.8)

 

Le psaume 46 nous donne comme message central que Dieu est un Dieu qui protège.

Il nos apporte la stabilité même si notre environnement est particulièrement instable ; tel est le rôle du refuge.

 

Dans ce psaume, règne également une confiance inébranlable en Dieu.

Il est un refuge qui nous protège de tout et ce, quelque soit les intempéries « la terre est bouleversée (…) Les flots de la mer mugissent »

 

À l’époque, la terre et les montagnes étaient considérées par les hommes comme symboles de stabilités.

On peut donc imaginer la frayeur quand tout cela se mettait à trembler.

Cependant, même quand cela se passait, ils avaient foi en leur refuge qui lui, demeurait stable.

 

Mais avant de pouvoir proclamer : « Il est pour moi un refuge et un appui », nous devons nous assurer de bien appartenir à Dieu.

Car proclamer une telle confiance en Dieu alors que derrière nous faisons nos petites assurances personnelles « au cas ou… » ne témoigne pas d’une pleine confiance en Dieu…

 

Tout autre refuge que Dieu est mensonge, car seul Dieu est présent à chaque instant.

Lui seul est tout puissant et toujours prêt à secourir son enfant.

 

La puissance de Dieu appartient à Dieu seul.

Il est un secours, réel, efficace et continuel « Il ne manque jamais dans la détresse ».

 

Le pire peut venir, Dieu demeure fidèle et le croyant qui demeure en lui n’a rien à craindre.

La foi ne craint rien si ce n’est Dieu seul.

 

La bible dit « Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous? »

J’aimerais paraphraser en disant que si nous craignons Dieu, nous n’avons rien d’autre à craindre, pas même la mort (Romains 8.38).

 

« L’Eternel des armées est avec nous, le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite »

 

Alors pourquoi donc faisons-nous nos petites assurances, sachant que sans Dieu, elles n’aboutissent de toute façon à rien … ?

 

Le psaume 62 nous rend témoignage de la fidélité de David ainsi que de sa pleine confiance en Dieu.

 

Victime de trahison, il affronte avec courage ses adversaires, mais l’essentiel reste dans le faite que ses pensées vont vers Dieu et non vers ce qu’il subit de la part de ses ennemis.

Lorsque David dit : « Je ne chancellerai pas », il ne témoignage pas d’un orgueil démesuré, mais plutôt d’une pleine confiance en Dieu, car il dit aussi : « Sur Dieu reposent mon salut et ma gloire ; le rocher de ma force, mon refuge, sont en Dieu. »

 

David nous montre aussi que quel que soit le niveau social de la personne, elle demeure un bien piètre sujet de confiance : « Vanité, les fils de l’homme ! Mensonge, les fils de l’homme »

bien que ce ne soit pas une généralité, il n’en demeure pas moins un danger dans lequel tombent certains de nos frères et sœurs qui en ressortent bien déçus et parfois, très fortement affaiblis.

 

Si on mise trop sur l’homme et plus sur Dieu, on finit par décentrer notre vie.

On croit ce que l’homme nous dit sans plus chercher à savoir ce que Dieu nous dit.

On interroge son pasteur et non plus Dieu ; se faisant ainsi dépendant du pasteur et non plus de Dieu.

Dans ce genre de cas, il se crée un déséquilibre et la personne ne peut plus recevoir de Dieu, car elle ne cherche plus en Dieu, mais en l’homme.

 

Bien que ce ne soit pas le cas que traite David, il n’en demeure pas moins une vérité qui se vit et se voit aux seins de nos assemblées.

 

David quant à lui nous montre qu’une confiance qui repose en partie sur Dieu est vaine tandis qu’une pleine confiance en Dieu apporte la paix.

Charles Spurgeons disait aussi : « Si se reposer sur Dieu seul est la foi authentique, lui associer la force d’un homme est une vaine incrédulité effrontée »*

 

Ce n’est pas une généralité et l’amour ne soupçonne pas le mal, mais nous devons faire attention que notre base soit bien sur Dieu et non sur l’homme.

Que ce soit bien sur le roc que soit fondée notre espérance et non sur le sable.

Après cela, on pourra interroger l’homme, sachant que par notre enracinement en Dieu nous serons discerner ce qui est bon de ce qui est mauvais.

 

Mais un bon refuge c’est aussi un lieu dans lequel on peut être à l’abri, mais aussi dans lequel on peut s’y restaurer ; tel est le cas des bunkers actuels dans lesquels on peut y trouver un stock d’eau et de vivre capable de nourrir un nombre défini de personnes durant un temps défini.

 

Dieu, en tant que refuge, accueille tout homme sous une alliance perpétuelle.

Nous sommes donc en droit d’espérer recevoir de Dieu parce que nous croyons en Lui.

Mais ne désirons rien d’autre que ce qui est juste que Dieu nous accorde. Car ainsi notre espérance sera alors entièrement fixée sur lui.

 

David avait tout fixé sur Dieu à un point tel qu’il pouvait tiré de Dieu son espérance, son rocher, son salut, sa gloire, sa force et son refuge.

 

Alors, attendre de l’homme est chose vaine, car nul homme ne peut nous apporter ce que Dieu nous a déjà donné.

Nul homme ne sera jamais être autant disponible que l’est Dieu pour nous !

 

Ce n’est pas tous les jours facile, nous le savons tous, mais l’espérance de notre foi doit trouver une entrée dans chacune des caractéristiques que David donne à Dieu.

Dieu est-il :

-          Votre espérance ? Votre salut ? Votre rocher ? Votre gloire ? Votre force ? Votre refuge ?

 

Si oui, il n’y a plus rien qui devrait encore retenir vos louanges et votre adoration envers Dieu.

 

 

7)       Une forteresse (Psaumes 31.4 ; 71.3)

 

Le titre du psaume 31 en dit long sur son contenu « Prière confiante dans l’épreuve ».

D’entrée, David proclame sa confiance en Dieu en disant « je cherche en toi mon refuge (…) Car tu es mon rocher, ma forteresse »

 

Bien que son épreuve soit très douloureuse, c’est avec un état d’esprit tourné vers Dieu et clair en ce qui concerne la puissance d’action de Dieu que David entame son psaume.

Il se met ainsi en bonne disposition pour affronter l’épreuve. Les yeux tournés vers le haut, il lui est donc impossible de se diriger vers le bas.

 

Lors d’une visite d’un policier pour un cours de sécurité routière, il en fini par dire que là ou se pose notre regard, la voiture s’y dirige et qu’en cas de situation difficile, il est donc préférable de regarder à l’échappatoire s’il l’on veut éviter toute collision.

C’est le même principe qu’utilisa David en fixant Dieu du regard et non ses ennemis.

 

Un frère disait « Le Dieu de vérité et de grâce ne permet pas que l’homme qui dépend uniquement de lui connaisse finalement la honte. Si la foi ne recevait pas finalement sa récompense, Dieu lui-même serait déshonoré » (*)

 

L’épreuve est aussi un moyen qui nous est donné pour proclamer quel est notre vrai maître. Et ce, devant les hommes, les cieux et les ténèbres « Car l’âme dans l’épreuve doit affirmer sa pleine confiance en Dieu. ». (*)

 

Il y a des ennemis contre lesquels nos propres forces ne peuvent rien faire ; Satan et ses démons.

Mais là où nos forces nous font défaut, la puissance de notre foi en Dieu peut combler ce manque. Paul à dit : « C’est quand je suis faible que je suis réellement fort », il avait compris que bien au-dessus de ses propres forces se trouvait la puissance de sa foi en Jésus-Christ notre Seigneur.

Tant que notre foi en Dieu ne fait pas défaut au sein de l’épreuve alors l’issue du combat ne fait aucun doute.

 

Un autre frère me disait également : « Nous ne combattons pas pour la victoire, mais nous combattons dans la victoire ! ».

 

Si nous demeurons fermes à l’intérieur de notre forteresse inébranlable, alors l’issue du combat ne fait aucun doute n’est-ce pas ?

Paul le savait fort bien, voilà pourquoi il conseilla à Timothée de marcher en Jésus ; car rien ne peut arracher à Christ celui qui a été racheté par son sang puissant et qui demeure ferme en Lui.

 

Je suis conscient d’ignorer bien des souffrances que vous pouvez vivré, mais quel que soit notre souffrance, Dieu lui ne faiblit pas et ne change pas ; le croyez-vous ?

 

Je comprends fort bien que certains d’entre nous (et sûrement moi le premier) désirons échapper à la souffrance qui nous est parfois imposée.

Mais si nous ne recevons pas la délivrance comme nous l’avons souhaité alors le soutien de la grâce nous la donnera sous une autre forme en nous permettant de mépriser toute fureur de l’adversaire.

 

Parfois la souffrance nous fait oublier Dieu et c’est pour cela que David ne cessait de le louer, car ainsi, il s’assurait de ne pas l’oublier quand les moments se feront plus durs.

 

De plus, la louange est une véritable puissance qui nous permet de nous libérer de notre souffrance, car elle aura pour but de nous rappeler les bontés de Dieu !

C’est ce que fit David chaque fois que sa foi le conduisit vers Dieu ! Il ne put s’empêcher de le louer et de l’adorer.

 

Psaumes 71 : « En te célébrant, j’aurai de la joie sur les lèvres, la joie dans mon âme que tu as délivrée »

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Fabien - dans Etudes par thème
30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 21:40


8)      
Celui qui justifie (Psaume 26.1)

 

Lorsque l’on désire apporter son cas devant l’Eternel, nous nous devons d’être au préalable justifiés en Jésus-Christ.

Le fait que Christ soit mort pour nous n’est garanti absolue contre le péché que s’il y a une repentance sincère et humble du péché.

 

David se place devant Dieu comme étant innocents contrairement aux fausses accusations qui pesaient contre lui .

Il se savait intègre devant Dieu et donc, il pouvait venir apporter sa situation devant Dieu en ayant une pleine confiance en la justice de Dieu.

 

Il arrive que nous nous lamentions de nos souffrances sans réellement prendre conscience que parfois, nous sommes en partie responsables. Alors, on vient devant Dieu en étant sali par le péché.

Parfois même on en appelle à sa justice alors que nous serions probablement les premiers à être jugés coupables.

 

Paul dit à Timothée « Efforce-toi de te présenter devant Dieu comme un homme qui à fait ses preuves, un ouvrier qui n’a à rougir et qui dispense avec droiture de la parole de vérité » (2 Timothée 2.15)

David avait déjà compris cela et à adopter l’intégrité comme principe et pratique durant ce temps de tempête qui traversait sa vie.

Il a donc été guidé par les plus nobles principes d’honneur dans toutes ses actions ; et Dieu ne peut qu’approuver ce genre d’attitude qui témoigne d’un amour sincère pour Dieu et il en tire une grande gloire.

 

Par son intégrité envers Dieu, David était tellement libre de toutes les accusations qui pesaient contre lui qu’il se soumet sans aucune condition au jugement de Dieu.

En cela, David nous montre que même si nos ennemis sont durs contre nous, un homme de fois doit endurer cela sans crainte et avec une pleine confiance en Dieu, car « Le Seigneur a les yeux sur les justes et les oreilles ouvertes à leur prière » (1 Pierre 3.12)

 

En se présentant sans faute devant Dieu, David est considéré comme juste par Dieu et le juste n’a donc rien à craindre de Dieu si ce n’est de s’en remettre à sa grande miséricorde. Car la grâce est à venir pour le juste qui endure tout cela avec droiture et fidélité envers Dieu.

 

Cependant, il y a tout de même une différence majeure avec nous : David était sous la loi alors que nous, nous sommes sous la grâce.

Bien que la grâce ne nous dispense pas de devoir obéir à la loi, elle nous donne la possibilité d’être jugés justes par le sang de Jésus en passant par la repentance sincère.

En cela, Dieu ne cesse de nous voir juste par Christ-Jésus.

 

Mais il ne faut pas oublier que notre intégrité envers Dieu n’est ni absolue, ni inhérente à nous même, mais est une œuvre de grâce accomplie en nous. Il est donc bon de glorifier Dieu également pour notre intégrité.

Car elle est une porte au travers de la quelle il déverse ses bénédictions.

 

S’il y a bien deux points que David met en évidence, c’est sans doute l’intégrité et la justification.

Notre statut de juste nous est donné par Jésus, mais n’est conservé que si nous demeurons en Lui ; sans quoi, nous sommes pire qu’un pécheur.

Car c’est en demeurant en Christ que Dieu nous voit juste et qu’il nous est possible de marcher droit.

Cela ne requière pas nos forces, mais simplement de l’œuvre de sa grâce en nous.

 

Sachons donc nous rendre disponibles à l’accomplissement de cette œuvre en nous. Gardons-nous dans l’adoration qui nous plonge dans la présence de Dieu.

 

 

9)       Le créateur (Psaumes 8.2-10 ; 95.6)

 

Au travers de ce psaume, David ne cesse de chanter la gloire de Dieu, mais cette fois-ci, non parce qu’il le soutient dans l’épreuve ou parce qu’il lui a fait remporter une bataille, mais simplement parce que Dieu est son créateur.

En le voyant de la sorte, David se montre incapable d’exprimer la gloire de Dieu et ne peut dire que « Eternel notre Seigneur ! ».

Bien que cette simple expression peut déjà en dire beaucoup sur Dieu, elle montre avant tout qu’aucun cœur ni langue ne peut dire toute la majesté de Dieu.

Pourtant, toute la création est remplie de sa gloire et rayonne de l’excellence de sa puissance. Sa bonté et sa sagesse se manifestent de toute part (*).

 

Notre terre, loin d’être la planète la plus grande de l’univers, nous apporte pourtant tout ce dont nous avons besoin pour vivre tout en gardant pour elle-même de quoi survivre et continuer à produire pour nous.

Ses ressources rassasient de la plus grande à la plus petite des créatures sur cette terre !

Elle n’a nullement besoin de l’homme pour vivre ; retirons l’homme de cette terre et l’équilibre de la terre ne sera pas bouleversé.

Mais Dieu a créé cette splendide planète afin que l’homme puisse être épanoui.

Il a tout mis sous notre domination « Tu lui as donné la domination sur les œuvres de tes mains »

 

L’homme, être infime dans la création a pourtant été créé de peu inférieur à Dieu.

La terre, dans laquelle se confond l’homme, est infiniment petite devant la majesté de l’Eternel « Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains (...) »

Le terme « mains » est traduit littéralement par « doigts » et nous donné une idée de combien Dieu est bien supérieur à sa création et à sa créature.

 

Pourtant, il a tout créé avec une attention formidable faisant que tout se passe selon un équilibre bien précis.

Il a placé l’homme au milieu de cette création afin qu’il puisse en jouir.

 

Quelque soit la petitesse de la créature de Dieu, jamais elle ne sera oubliée de son créateur, car ce que Dieu crée il en prend soin ! « Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui ? »

 

Alors, proclamons comme David « Eternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! »

 

 

10) Le libérateur (Psaume 37)

 

« Le salut des justes vient de l’Eternel ; il est le protecteur au temps de la détresse.

L’Eternel les secourt et les délivre ; il les délivre des méchants et les sauve, parce qu’il cherchent en lui un refuge »

 

Dans ce psaume, David décrit l’Eternel comme étant, entre autres, le libérateur, celui qui délivre le juste de la détresse.

Je pense que tout chrétien (moi le premier) devrait imprégner sa foi de cette espérance : Dieu est le libérateur du juste au temps de la détresse.

Non seulement, cette espérance nous pousse à nous en remettre entièrement à Dieu, mais également à lui être obéissants. Car cette promesse est faite pour les justes ; ceux dont les voies sont intègres.

 

Durant le temps de la détresse, l’ennemi essaye par tous les moyens possibles et inimaginables de nous montrer que le responsable de notre souffrance n’est autre que Dieu. Il nous dit dans le creux de l’oreille que Dieu aurait pu nous éviter cette souffrance, mais qu’il n’a rien fait…

Si l’espérance d’un Dieu libérateur n’est pas imprégnée dans notre foi, alors on se laissera convaincre et on s’éloignera de Dieu.

Nous passerons donc à côté de la grâce de Dieu qui récompense tout chrétien vivant l’épreuve avec droiture et fidélité.

 

David dit également une chose qui doit être une racine de notre foi : « Fais de l’Eternel tes délices, et il te donnera ce que ton cœur désire »

Il ne nous dit pas que nous serons épargnés par l’épreuve, mais simplement de nous en remettre à Dieu seul ; de faire de lui nos délices.

 

Faire de l’Eternel nos délices revient à faire de lui notre passion, notre centre d’intérêt afin que notre cœur soit bénit et abonde dans la grâce de Dieu.

Dieu nous trace un chemin sur lequel il y met les œuvres que nous devrons accomplir, mais également les bénédictions qui en découlent.

Afin que nous puissions demeurer sur le chemin que Dieu nous a tracé, il y a mis un rail qui n’est rien d’autre qu’une attitude, un comportement à adopter.

En effet, c’est lui qui déterminera notre route ou alors qui nous fera dérailler.

 

Lorsque l’on désire aider un animal à se défaire du piège dans lequel il est tombé, il faut que celui-ci ait une pleine confiance en nous et qu’il se laisse faire.

Si maintenant il nous traite comme des ennemis, jamais nous ne serions le libérer tellement il se débattra.

 

Il en est de même pour nous vis-à-vis de Dieu.

Pour qu’il puisse nous délivrer de l’épreuve, nous devons lui être dociles et nous en remettre entièrement à lui.

Ce n’est pas en le jugeant coupable de ce que nous vivons ou en le jugeant oisif qu’il pourra nous faire sortir de notre détresse.

 

« Met en lui toute ta confiance et il agira » quelle phrase magnifique que nous laisse David… Regarder avec quelle assurance David nous adresse ce mot !

Pour quelqu’un qui a vécu durant sa vie des pires souffrances, il fallait vraiment qu’il ait vécu cela pour en témoigner de la sorte.

 

Cessons de voir nos propres intérêts dans la détresse et regardons plutôt à ce qui est en haut ; ce qui est saint, doux et agréable.

Apprenons à cibler nos besoins afin de savoir quoi demander et comment le demander. Ne laissons pas nos caprices et nos désires prendre le dessus, car il n’en ressortira rien à la gloire de Dieu, mais ce ne sera qu’une vaine gloire adressée à nous même et n’ayant pour entendant que notre orgueil.

 

« Confie-t’en l’Eternel et pratique le bien » voilà l’attitude qui nous mènera à une marche pour la gloire de Dieu.

 

Dieu est notre libérateur, croyons-le et imprégnons-nous de cette espérance !

Il est le salut des justes.

Gloire à notre Dieu !

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Fabien - dans Etudes par thème
30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 21:37


11) Le guérisseur
(Psaumes 30.3)

 

« Eternel, mon Dieu ! J’ai crié à toi, et tu m’as guéri. »

 

Pour certains, il est plus facile de penser que Dieu peut nous faire sortir de moments douloureux que d’un cancer ou d’une maladie grave.

« Pour cela, il y a l’homme ! » dit certains chrétiens… Bien que cela soit vrai pour beaucoup des maladies qui nous touchent, cela m’attriste fort t’entendre ce genre de phrase. Car à l’inverse, on entend beaucoup moins souvent de leur part « Pour cela, il y a Dieu ! » et en final, c’est une confiance en l’homme bien plus fort qu’en Dieu qui nous est témoigné.

 

Pourtant, la bible nous montre clairement que notre Dieu guérit !

Déjà dans Exode il est fait mention, par la bouche de Dieu, de son statut de guérisseur.

« Si tu écoutes attentivement la voix de l’Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l’oreille à ses commandements et si tu observes toutes ses prescriptions je ne t’infligerai aucune des maladies que j’ai infligées aux Egyptiens ; car je suis l’Eternel qui te guérit » (Exode 15.26)

plusieurs conditions qui sont données au peuple juif afin de ne pas tomber sous la colère de Dieu, qui ne se résume, en faites, que sous une seule, celle de lui rester intègre.

 

Tout comme les temps difficiles, la maladie est une épreuve à part entière au-dedans de la quelle, Dieu nous demande d’adopter une attitude précise en gardant les yeux fixés sur lui ; celle de lui rester intègre.

La promesse d’un Dieu qui délivre le juste de l’épreuve est aussi d’application pour le juste qui subit la maladie.

Dieu l’en délivre ! Dieu le guérit également !

Il y a une vérité qui se cache dans les Evangiles.

Chaque personne malade se présentant devant Jésus fut guérie instantanément ! De même plus tard pour ses apôtres.

Leur guérison leur fut apportée, car en se présentant devant Jésus, ils témoignèrent de leur foi en Lui.

Parfois, certains parcouraient bon nombre de kilomètres pour le voir et ce quelqu’était leur maladie.

Est-ce le même pour nous ?? Sommes-nous prêts à faire des sacrifices pour recevoir la guérison ? Sommes-nous prêts à placer toute notre confiance en Dieu pour obtenir la guérison ?

 

Cependant, il est, fait mention d’une personne qui n’a pas reçu de guérison, et ce, malgré sa grande foi et son intégrité ; ce fut Paul.

Pourquoi ? Car il en a été ainsi de la volonté de Dieu.

 

A notre époque, l’homme allant voir les médecins, la place du Dieu guérisseur est de moins en moins importante dans notre vie…

L’homme guérit très bien bon nombre de nos maladies et je m’en réjouis d’une telle efficacité de la médecine !

Mais l’homme en fait mauvais usage, il décentre sa confiance et la remet, dans le cas de la maladie, presque entièrement à l’homme et plus beaucoup sur Dieu.

 

Parfois, nos maladies sont liées à nos faiblesses spirituelles ; tout comme les maladies de Paul qui lui fut imputées en gage de son orgueil.

Ce genre de problème, l’homme ne peut pas le déceler et encore moins le guérir. C’est un problème qui requière entièrement de la grâce de Dieu (comme tout autre d'ailleurs…) et n’est pas du tout à la portée de l’homme.

 

Les maladies liées à une addiction doivent être suivies d’un traitement à vie alors que Dieu peut en guérir définitivement l’homme.

Les cancers demandent une chimiothérapie et un suivi pour les années à suivre.

Mais il suffit à Dieu de recevoir en gage de payement notre foi, pour qu’il nous apporte la guérison. N'est-ce pas, le témoignage qui nous est rendu par le paralytique, le lépreux, l’aveugle… ?

 

Non, il n’est pas mal d’aller voir des médecins, loin de là ! Mais il est mauvais de voir en eux la seule personne qui peut nous guérir. Sachant que sans la volonté de Dieu, rien ne se fait !

 

D’autres parts, beaucoup d’entre nous peuvent témoigner de maladies qui persistent, et ce, malgré les traitements médicaux et des prières sincères, humbles et l’intégrité du souffrant. (Mon grand père est mort d’un cancer des os pourtant je peux témoigner de son intégrité)

Il y a donc des maladies qui nous affectent et qui parfois viennent mettre fin à nos jours… Telle est la volonté de Dieu.

Parfois la maladie passagère ou définitive peut s’avérer être une bénédiction pour le malade, mais aussi pour ceux qui l’entourent ! Il est donc contraire de demander à Dieu de se défaire d’une telle grâce, bien que la douleur de voir une proche dans la maladie nous affecte toujours beaucoup.

 

Si je devais faire une conclusion à se stade en ce qui concerne le guérisseur qu’est notre Dieu, je dirais :

 

1.       Dieu peut guérir de toute maladie.

2.       Dieu ne guérit pas toujours, tout dépend de son plan.

 

Pour la maladie, je dirais :

 

1.       La maladie peut venir d’une faiblesse spirituelle

2.       La maladie est parfois une bénédiction et ce, que la maladie soit passagère ou définitive.

3.       La maladie peut être soignée par l’homme, mais il ne soigne en réalité que la chaire et ne va pas en profondeur.

4.       La maladie dépasse parfois les compétences de l’homme.

 

 

Pour les dangers de s’en remettre à la médecine :

 

1.       De remettre en l’homme la confiance qui revient à Dieu, car même si l’homme guérit, n’oublions pas c’est Dieu qui à donné l’intelligence à l’homme pour accomplir cette prouesse.

 

Après avoir lu ces 3 conclusions, j’aimerai vous dire une chose… FAITE ATTENTION !!!!!

 

Ce que j’ai fait jusqu’à présent, c’est de vous parler comme la plupart des chrétiens essayent de le faire sur le sujet qu’est la maladie…

On se rend compte qu’au finale on n’aboutit pas à une seule conclusion, mais bien à plusieurs… Ce qui démontre bien qu’en réalité nous ne pouvons pas définir le plan de Dieu !!

 

Dans le psaume 30, ce n’est pas du tout cela que nous dit David… Lui, il nous montre une seule méthode, il nous dit une seule chose ; regardons à Dieu et non à notre maladie !!

En cela, on verrait moins de chrétiens s’éloigner de Dieu à cause de la maladie croyant soit qu’il n’ont finalement pas de foi ou alors que Dieu ne guérit pas. Et on adopterait aussi la bonne attitude qui nous conduit dans le plan de Dieu pour notre vie.

 

Oui Dieu guérit ! Et il est bon que notre foi soit imprégnée de cette espérance.

Dans la maladie, notre regard doit se placer sur Dieu et non sur ce qui nous afflige (principe fondamental de toute épreuve que subit le chrétien).

Car David nous montre que tout regard placé sur Dieu nous apporte a grâce de vivre ce qu’il témoigne : « Et tu as changé les lamentations en allégresse, tu as délié mon sac et tu m’as ceint de joie »

Et voici le résultat d’une telle grâce => « Eternel, mon Dieu ! Je te louerai toujours »

 

David nous montre que nous n’avons qu’une chose à faire et que de là en découle la grâce de Dieu et bon nombre de ses bénédictions.

 

Conclusion :

 

·         Regardons à Dieu et réjouissons-nous, car n’est-il pas notre source de joie ?

 

 

12) Le protecteur (Psaumes 5.12)

 

La notion du Dieu protecteur peut très vite être oubliée en fonction de l’épreuve que nous subissons.

Nous avons tendance, en tant qu’hommes, à remettre sur Dieu la souffrance que nous vivons.

Automatiquement, on remet dans le plan de Dieu ce qui nous touche, car nous estimons que ce que nous vivons est conforme au plan de Dieu.

 

Je pense que nous devons faire attention à cette notion du « plan de Dieu » pour notre vie.

Car en cela, il y a la notion de « permission » et de « production ».

 

Dieu nous protège des méchants, mais ce n’est pas pour cela qu’ils ne peuvent pas nous titiller.

Cependant, l’importance qu’auront leurs paroles, leur agissement, sur nous n’est en relation qu’avec nous-mêmes.

Lorsque l’on voit un bandit derrière notre porte, il n’en revient qu’à nous de lui ouvrir la porte ou non.

De même pour les méchants, Dieu nous donne la grâce d’avoir une porte qu’ils ne peuvent franchir, mais bien souvent, c’est nous qui leur ouvrons la porte.

 

Un livre plus « psychologique » aborde cette notion sous le nom de « Porte à l’offense » disant que si quelque chose nous touche, c’est que nous avons ouvert la porte à l’offense.

 

Nous ne pouvons pas empêcher les gens de nous vouloir du mal et David le savait très bien, mais ce que nous pouvons faire c’est, par la grâce de Dieu, nous protéger de l’impact de leur attaque sur nous.

 

Dès l’entrée du psaume on peut lire « Prête l’oreille à mes paroles, ô Eternel ! Écoute mes gémissements ! Sois attentifs à mes cris, mon roi et mon Dieu ! ».

Cela nous témoigne donc que David était atteint par ce qu’il vivait et qu’il subissait une souffrance.

Mais cela nous montre également qu’il s’en remet remet à Dieu sachant qu’en lui se trouve toute grâce et une parfaite protection.

 

Il nous décrit la protection que l’Eternel nous accorde au travers des versets cinq à onze.

Pour résumer cela, je dirais que Dieu s’occupe de ceux qui font le mal et que sa justice garde ceux qui lui sont soumis et fidèles.

 

Face à cela, David en conclut une chose : « Alors, tous ceux qui se confient en toi se réjouiront, ils auront de l’allégresse à toujours, et tu les protégeras ; tu seras un sujet de joie pour ceux qui aiment ton nom. Car tu bénis le juste, ô Eternel ! Tu l’entoures de ta grâce comme d’un bouclier »

 

Il est vrai que parfois, on peut être pétrifié face à un non - manifestation de Dieu au travers de la souffrance que nous vivons.

Parfois même, on à l’impression que Dieu nous a abandonnée, car il ne répond pas ou tarde à nous répondre.

 

Mais la foi nous demande de garder notre espérance et de serrer contre notre cœur les promesses de l’Eternel afin de lui rester fidèle et soumis.

Par cette attitude, il y aura de la joie dans notre cœur et de la paix pour notre âme, quelque soit-ce que nous vivons et quelques soit ce qui nous touche.

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Fabien - dans Etudes par thème
30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 21:35


13) Dispensateur de biens
(Psaumes 78.23-29)

 

Ce que David décrit au sein des ces sept verset, Jésus le dit en une phrase « Jésus dite ensuite à ses disciples : C'est pourquoi je vous dis : Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. » (Luc 12.22) et « Cherchez plutôt le royaume de Dieu ; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » (Luc 12.31)

 

Nous avons donc la ferme assurance que Dieu pourvoit à tous nos besoins.

Pourtant, nous ne pouvons nous empêcher de vouloir plus et toujours plus grand.

 

Pour ma part, mon rêve serait d’avoir une belle maison, suffisamment grande que pour contenir avec aisance ma future famille.

Avoir également une belle voiture et une belle situation afin de pouvoir offrir à ma future femme de belles vacances.

 

Cependant, j’ai été assez frappé par ce que Jésus dit à propos de telles pensées : « Car toutes ces choses, ce sont les païens du monde qui les recherchent. Votre Père sait que vous en avez besoin. » (Luc 12.30)

Le message que veut faire véhiculer le Christ c’est que nous ne devons nous inquiéter de rien en ce qui concerne nos biens matériaux, car Dieu pourvoit pour nous.

Et qu’il soit bien plus important de nous préoccuper de nos besoins spirituels, du royaume de Dieu.

 

Combien de personnes du monde, et parfois des chrétiens aussi, ne s’épuisent pas par le travail afin de rapporter assez d’argent à la fin du mois ?

Combien ne négligent pas leur propre vie spirituelle, et parfois cela à un impact sur celle de sa famille aussi, au profit de leur vie séculaire ?

 

Nous devons travailler pour pouvoir nous nourrir, c’est vrai, mais nous devons travailler pour nous et non pour l’argent.

Certains se place ainsi sous l’esclavage de l’argent, commençant par ce fait, une descente verticale menant bien souvent à des états de stress voir de dépressions.

 

Mais Jésus, quant à lui, nous propose une autre vie ! Non pas une vie non-pas sans travail, attention ! Mais une vie sans stress, dans la paix et la tranquillité.

 

Nous pouvons nous décharger de bien des soucis en adoptant la vie que Christ nous propose.

Car Dieu sait de quoi nous avons besoin et il est le dispensateur de tous nos biens !

 

14) Rédempteur (Psaumes 107.2)

 

Nul enfant de Dieu ne peut nier que Dieu soit un Dieu rédempteur. Il est d’autant plus facile de le constater par sa démonstration d’amour au travers de l’œuvre de son Fils, Jésus-Christ.

 

Le terme ’’ rédempteur ‘’ signifie ‘’ racheté ’’ et le prix que Dieu à donné pour nous à été la totalité de ce qu’il avait à nous offrir.

C’est comme si un père vendait tout ce qu’il avait pour donner la chance à son fils unique de réussir sa vie, de pouvoir suivre des études et d’établir sa propre famille.

 

Dieu n’a pas hésité à se sacrifier lui-même et à déshonorer sa propre image en laissant l’homme la souiller, l’humilié.

On connaît tout ce passage qui dit « De riche qu’il était, il s’est fait pauvre… »

C’est une réalité que nous ne devons jamais oublier.

 

Cette notion de rédemption doit avoir un impact continu dans notre vie !

Un païen racheté devient un enfant de Dieu, il passe donc de la vie à la mort ; c’est ce que l’on appelle, la conversion. C’est la naissance de la vraie foi.

 

Mais, on ne peut parler de rédemption sans parler de repentance, car si Dieux à donner un prix, nous devons en faire de même et c’est ce que la bible appelle la repentance.

Le prix est de ce défaire de sa nature charnelle et d’aspirer à une vie saine et agréable à Dieu.

 

Pour ce faire, le chrétien doit passer par la repentance sans laquelle il ne peut y avoir de véritable foi.

Mais la vraie repentance ne dépend d’aucune émotion ! Elle ne dépend que d’un choix volontaire et réfléchit de notre part.

C’est savoir rentrer en nous-mêmes et voir ce qui déplaît à Dieu et en demander pardon.

Mais la repentance ne s’arrête pas là, elle se témoigne pas un détachement à cette mauvaise habitude, action, …

 

Beaucoup de chrétiens demandent pardon et lutte face à quelque chose qui déplaît à Dieu sans vraiment s’en repentir.

Car on ne peut parler de repentance si on néglige la foi ! Car de la repentance naît la vraie foi !

C’est prendre une décision et l’appliquer !

C’est ce que fit le fils prodigue en se rendant compte de l’état dans lequel il était. Il à fait un choix et a décidé de demander pardon à son père et de retourner à lui (Luc 15.17)

 

Dieu n’attend pas que nous ayons la force de le faire, mais il attend que nous ayons la foi qui nous permettra de compter sur lui.

 

Dans le psaume 107, on peut constater qu’il y un schéma qui suivit par le peuple juif et décrit au travers des versets 4 à 32.

 

Ces versets décrivent quatre situations illustrant la fin désastreuse, du fait du péché, de la nation d’Israël :

 

  1. Errance dans le désert (vv. 4-9)
  2. Croupissement en captivité (vv. 10-16)
  3. Maladie (vv.17-22)
  4. Ballottement sur des flots déchaînés (vv.23-32)

 

Chacune adopte la même séquence :

 

  1. Malheur de l’homme (vv. 4-5, 10-12, 17-18, 23-27)
  2. Demande de l’homme (vv.6a, 13a, 19a, 28a)
  3. Pardon de Dieu (vvvv.6b-7, 13b-14, 19b-20, 28b-30)
  4. Louange de l’homme (vv.8-9, 15-16, 21-22, 31-32)

 

N’est-ce pas de même pour nous ?

Parfois le malheur nous atteint à cause de notre péché et donc, il est bon de passer par la repentance et de revenir à Dieu.

Faire demi-tour, nous éloigné du chemin sombre que nous avons emprunté pour retrouver le chemin clair (mais non sans embûches) de l’Eternel.

 

Prenons attention à l’appel de Dieu à la repentance, car c’est une grâce que Dieu nous offre de nous repentir, cela signifie qu’il à quelque chose de merveilleux pour nous et qu’il désir que nous en jouissions.

Mais cela ne peut se faire que si nous nous trouvions à la bonne place.

 

Refuser la repentance c’est refuser une grâce de Dieu et c’est le mettre en colère (Cf Esaü)

 

Hébreux 12.14

« Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur »

 

La sanctification, c’est aussi la repentance, car sans repentance, il n’y a pas de sanctification.

Et sans la sanctification, on ne peut voir Dieu (aller au paradis).

 

Sachez également que celui qui à l’esprit partagé est instable dans toutes ses voies.

Un pied dedans et un pied dehors est une bien mauvaise configuration pour un enfant de Dieu, mieux vaut-il encore qu’il vive pleinement dans le monde…

 

La repentance nous offre également une vie stable et c’est l’une des fondations sur lesquelles doit reposer notre vie en Christ !

 

Psaumes 107.21

« Qu’ils louent l’Eternel pour sa bonté, et pour ses merveilles en faveur des fils de l’homme ! »

 

Voici une invitation qui est faite à chacun d’entre nous.

 

 

Dieu vous bénisse richement et qu’à jamais votre cœur chante ses louanges !

 

Fabien.

 

 

 

 (*) Extrait tiré de l’œuvre de Charles Spurgeon « Le butin du Roi »

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Fabien - dans Etudes par thème
22 octobre 2007 1 22 /10 /octobre /2007 18:17

 

Lorsqu’une personne, n’étant pas encore converti, et regarde à sa vie et à ses problèmes, elle est fortement déboussolé, ce disant que rien ne pourra la sortir de là.

Une fois qu’on lui parle de Dieu, elle se dit qu’il est incapable qu’il la pardonne car elle pèche de trop.

Il en est de même pour un chrétien passant par une épreuve très difficile et qui s’est laissé aller.

 

On se dit souvent « Mais je pèche de trop !! Jamais Dieu ne pourra me pardonner tout cela !! »

Ce genre de remarque est du à un affaiblissement de notre foi car Dieu nous offre un renseignement précieux concernant ce point.

 

Lisons : 1 Jean 1.8 « Si nous disons que nous n'avons pas de péché, nous nous séduisons nous-mêmes, et la vérité n'est point en nous »

 

Les plus pessimiste nous dirons « Oui mais Jean nous dit aussi que nous ne pouvons pas pécher ! »

En effet, Jean nous le dit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas. » 1 Jean 5.18

 

Il est donc vrai que le chrétien ne peut plus pécher. Mais est-ce pour cela qu'il ne le fait plus ??

Cette réponse est dans la Bible « Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste. » 1 Jean 2.1

 

Cela veut en fait dire que le chrétien, ou l’enfant de Dieu, ne doit plus prendre plaisir au pécher.

Mais de notre nature pécheresse, il nous est impossible de ne pas pécher, et c’est pour cela que nous avons un avocat, Christ, auprès du Père, qui intercède en notre faveur, jour et nuit.

 

Beaucoup de personnes en difficultés disent aussi qu’ils ont tout essayé pour remonter la pente et qu’ils n’ont pas réussi. C’est bien souvent pour cela qu’ils sont abattus, prêts à tout lâcher.

 

Il est bon de savoir que dans de telles conditions, il est normal que l’on n’arrive à rien !! Simplement, car la chair ne peut détruire la chair !! Car ceux qui agissent par leur propre force en appel donc à leur chair pour détruire ce qui la nourrit, le pécher.

 

Voyons ce que la Bible nous dit à ce sujet

Matthieu 12:26 « Si Satan chasse Satan, il est divisé contre lui-même ; comment donc son royaume subsistera-t-il ? »

 

Il est donc impossible, que par nos propres forces, nous puissions nous débarrasser d’une quelconque dépendance ou même d’un péché.

Mais bien évidemment, Dieu ne nous laisse pas sans réponse ! Il nous montre comment nous débarrasser d’un tel problème !

 

Matthieu 12:28 « Mais, si c'est par l'Esprit de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous. »

 

Cela ne dépend pas donc de nous, mais bien uniquement par la grâce de Dieu ! Non-pas par nos propres forces, mais bien par la seule et unique providence de l’Eternel.

 

Comme obtenir sa grâce ?? Tout dépend de Sa volonté, bien évidemment, mais il nous dit dans sa parole qu'il aime tout homme, et que Christ est mort pour tous !!!

 

Dieu nous offre sa grâce au travers de son Fils Jésus !!

C'est au travers de lui que l’on pourra aller chercher la grâce toute puissante pour nous débarrasser de nos péchés.

 

Si tous c’est problèmes sont là, dans notre vie, c'est que d'abord Dieu l’a permis, mais ensuite, car Satan en à la possibilité.

 

·         Première question :

 

Pourquoi Dieu le permet ??

 

Bien souvent, ces pour que l’on puisse se rendre compte que seul, avec notre force, on ne peut rien faire. Que finalement, on n’est pas grand-chose et que l’on a besoin d’un puissant soutien !

 

·         Deuxième question :

 

À cause de quoi Satan en a la possibilité ??

 

Ce n'est sûrement pas Dieu qui l'a offert, car Dieu ne tente personne !

 

Jacques 1:13 « Que personne, lorsqu'il est tenté, ne dise : C'est Dieu qui me tente. Car Dieu ne peut être tenté par le mal, et il ne tente lui-même personne. »

 

Cela vient donc de nous ??

 

Plusieurs réponses sont possibles, mais toutes mènent à la même solution.

 

1. L'effet « boule de neige »

 

Cela est assez fréquent chez les chrétiens comme chez les non chrétiens comme chez les nouveaux convertis, bref chez tous !

C’est quoi ??

 

Et bien c'est le fait de fixer son regard sur l'épreuve, sur ce qui ne va pas, et ce premier regard nous conduit vers d'autres malheurs, et finalement, on ne voit plus que cela.

On arrive à saturation et à croire que l’on ne vit que cela.

 

 

2. La relation avec Dieu est quasi inexistante

 

Beaucoup de personnes arrivant à réagir de cette façon, témoigne bien souvent d’une grosse baisse de régime en ce qui concerne la lecture de la parole de Dieu ainsi que de la prière.

 

Pour palier à ces deux problèmes, il n'y a qu'une solution, Christ !!

 

Jean 14:6 « Jésus lui dit : Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. »

 

Si on se rapproche de Christ, on se rapproche de Dieu !! On ne peut pas se rapprocher de Dieu sans se rapprocher de Christ !

 

Beaucoup nous poseront la question suivante ; Comment faire ?

La réponse est assez simple, on doit croire en lui, tout simplement !! Cela ne vient pas de nous, cela vient de Son Esprit qu'Il nous envoie !!

On n'a rien à faire si ce n'est commencé à lui parler dans la prière ! Avec respect, crainte (respectueuse), soumission et humilité, mais surtout… AMOUR !!

 

Il faut aussi savoir expliquer la situation à Christ ! Savoir lui dire que l’on en peut plus. Admettre que lui seul peut nous faire sortir de là ! Que dès maintenant, on décide de s'abandonner à lui, le sauveur de notre âme et qu’on a aussi décidé de l’aimer.

 

Contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, Dieu peut très bien pardonner tout ce que l’on a fait !! Mais cela se fera par la grâce de son Fils ! Par Christ ! Car il est mort sur la croix pour nos péchés !!

 

Alors frères et sœurs, si vous voulez vivre vraiment, donnez-vous à Christ !

Sachez que la vie ne sera pas toujours facile, mais sachez aussi que Christ nous a fait beaucoup de promesses !

Il nous promet fidélité dans l'épreuve !!

Il ne permettra pas que l'on soit éprouvé au-dessus de nos forces !

Il veillera à ce que l’on ne manque de rien ! À ce que l’on ne risque rien !!

Il placera autour de nous ses anges qui nous protégeront durant nos journées !

On trouvera en lui un bouclier invincible et tendre à la foi !!

 

Soyez bénis, dans la paix du Seigneur,

 

Fabien.

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Fabien - dans Courage !
16 octobre 2007 2 16 /10 /octobre /2007 12:59


« Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible. Semé méprisable, on ressuscite glorieux. Semé plein de faiblesse, on ressuscite plein de force » (1 Corinthiens 15 :42-43)

 

Il y a une vérité que je ne désire pour rien au monde oublier, c’est que sans Jésus, je serais corruptible, méprisable et faible.

Or, en Christ, je suis glorieux, fort et incorruptible.

 

Lorsque nous naissons, nous naissons faible, méprisable, et corruptible, tel est notre arrivée sur terre ; il nous suffit d’observer la faiblesse d’un enfant pour s’en rendre compte.

Tel est le sort de tout humain qui naît sur terre.

 

Si on s’en arrête là, l’homme est donc voué à vivre loin de Dieu, dans sa faiblesse et sa misère.

Mais ce n’est pas ce que Dieu à réservé pour sa création, il à quelque chose de bien mieux en vue pour nous.

 

Mais avant d’en parler, j’aimerai que l’on prenne vraiment conscience du prix que Dieu a donné pour nous et de la vérité qui nous attend si à notre tour, nous décidons de « payer un prix ».

 

Paul nous dit, dans cette même épître : « Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, alors nous serons les plus malheureux des hommes » (verset 19)

 

S’il en vient à dire une telle chose, c’est qu’il a au préalable mit l’accent sur la résurrection de Christ et que sans elle, notre espérance n’a aucun sens et les sacrifices que nous faisons n’auront de but que de nous rendre malheureux.

 

Or, ce n’est pas cela que nous propose Dieu.

Lui, il nous propose une vie dans laquelle nous serons incorruptible, plein de force et glorieux.

 

Pour cela, il du payer un prix qui n’est pas que la mort de Jésus.

Je pense que si on n’en regarde qu’à la mort et de Christ, on rate l’essentiel de son œuvre car la mort de Jésus n’est pas sujet de tristesse pour le chrétien, mais plutôt un sujet de joie car par sa mort ET sa résurrection, Christ à vaincu la mort et les dominations du mal.

 

Mais il serait bon également de porter notre regard sur le ministère complet de Christ, tant dans les moments glorieux qu’il a vécu que dans les moments les plus dur.

 

Le plus dur pour Dieu, ce n’a pas été de voir Jésus mourir, mais plutôt de le voir porté sur la croix les péchés de chacun.

 

Lorsque Jésus à dit : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné », c’était à l’apogée de son agonie sur la croix ; agonie telle que Dieu retira son regard de sur son Fils.

 

Pourquoi tant de souffrance ? Justement afin que nous, simple homme rempli de faiblesses, méprisables devant Dieu et corruptibles face à Satan, n’ayons plus à les vivres.

 

Il y a une étape déterminante dans la vie du chrétien, c’est celle ou il passe de la mort à la vie, de l’Adam à Christ.

 

Un chrétien, quelqu’il soit doit d’abord vivre la faiblesse de sa vraie nature avant de pouvoir vivre la force de Dieu.

Un chrétien quelqu’il soit doit d’abord vivre la corruptibilité de sa vraie nature avant de pouvoir vivre l’incorruptibilité de Dieu.

Un chrétien quelqu’il soit doit d’abord vivre sa vie méprisable, avant de pouvoir vivre la vie glorieuse de Dieu.

 

Pourquoi ? Parce qu’il en est ainsi de l’homme et du péché du à Adam, mais aussi, afin que nous puissions voir et prendre conscience de ce que Dieu fait pour nous.

C’est le but de la loi de Dieu qui met en lumière tout le péché ainsi que la vraie nature de l’homme.

 

La bible nous dit que ce qui est spirituel n’est pas le premier, mais c’est ce qui est naturel qui vient le premier (1 Corinthiens 15.46).

Mais elle nous montre aussi que ce n’est pas comme cela que nous sommes appelé à vivre.

 

Nous sommes appelé à passé du premier Adam à Christ et c’est pourquoi la bible nous dit également : « Le premier homme, Adam devient un être vivant. Le dernier Adam est devenu un esprit vivifiant » (1 Corinthiens 15.45).

 

Christ est l’esprit vivifiant et Adam l’être vivant charnel, corruptible, méprisable et faible.

 

Reprenons le passage d’introduction :

 

« Ainsi en est-il de la résurrection des morts. Semé corruptible, on ressuscite incorruptible. Semé méprisable, on ressuscite glorieux. Semé plein de faiblesse, on ressuscite plein de force »

 

Frères et sœurs, vous qui viviez cette faiblesse, cette corruptibilité face au péché et qui vous sentiez méprisable, accepté de ressusciter avec Christ et prenez par à sa vie vivifiante !

 

Beaucoup doivent se demander comment faire … Et bien la réponse est simple à énoncer, c’est de remettre Jésus-Christ au centre de notre vie.

La joie est pour le chrétien accompli et non pour le demi chrétien !

Dieu préfère encore une personne qui le rejette complètement plutôt qu’un enfant qui est tiède.

 

Alors recentrer Christ signifie quoi pour vous ?

 

Pour moi, il y a une expression qui illustre bien cela « Les mauvaise compagnies corrompent les bonnes mœurs » (1 Corinthiens 15.33)

 

Il n’y a pas de secret, l’importance que nous portons à ce que nous vivons, fera de nous ce que nous serons.

 

Si nous portons de l’importance à notre souffrance, alors nous serons une personne qui souffrira.

Mais si nous portons de l’importance à Christ, alors nous serons une personne qui prendra part à sa vie et donc, à sa résurrection !

 

Je ne veux pas, en disant cela, négliger votre souffrance loin de là ! Mais simplement de vous remontrer Christ à un moment où vous en avez peut être besoin.

Christ est l’esprit vivifiant, alors vivez-le ! Mettez-le au centre de votre vie ! Prenez part à ses souffrances !

 

Ne vous attendez pas à vivre un bonheur qui se retrouve dans le monde, mais une vraie joie intérieur, basée et fondée en Christ qui en tout temps vous apportera sa force lorsque vous êtes faible, sa gloire lorsque vous êtes méprisable, et sont incorruptibilité lorsque vous êtes sur le point de succombé face au péché.

 

Quant à nous, sachons nous tenir loin du péché, loin de ce qui pour nous est sujet à tentation.

Payons le prix, sachons nous éloigner de ce qui n’est pas à la gloire de Dieu.

Optons pour une vie saine, sainte et agréable devant Dieu.

Soyons là ou il nous attend, mais là aussi ou nous attendent ses bénédictions.

 

Que Dieu vous bénisse,

 

Fabien.

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Fabien - dans Courage !
14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 16:27

 

La considération du bonheur dépend de bien des personnes, selon ce que l’on vit, ou ce que l’on a vécu.

Pour certains ce sera d’avoir une grosse maison avec beaucoup d’argent afin d’offrir un « bonheur » à leur enfant et à leur famille.

Pour d’autre se sera d’avoir beaucoup d’amis, faire des sorties, rentrer tard, se « bourrer » d’alcool, fumer des joints …

 

Pour ma part, j’aimerai vous parler d’un bonheur universel, d’un bonheur parfait, d’un bonheur qui ne dépendra pas de notre salaire ou du nombre de sortie et encore moins du nombre d’amis que nous avons.

 

Moi-même, j’ai cru vivre dans le bonheur, quand je faisais encore partie de ce monde.

Je pense que c’est la plus grande force de ce monde que de nous montrer un autre bonheur, un bonheur « consommateur ».

Dans ce monde, plus nous consommons, plus nous serons heureux ! Le monde nous crée des besoins, nous conditionne afin que, ce qui ne l’était pas au départ, devienne un réel besoin (exemple simple, le téléphone portable que peut d’entre nous, et dont moi, ne savons plus nous en passé).

Bien sur cela n’est pas forcément mauvais, tout dépend de ce que nous en faisons.

 

Ce qui devient mauvais, c’est que le soi disant bonheur du monde, remplace et même discrédite, le bonheur de la foi.

Ce bonheur, celui de la foi, est un bonheur parfait, éternel et gratuit !! Pour tous ceux qui savent le prendre mais surtout pour tous ceux qui veulent le prendre !

 

Comment le recevoir ?? Et bien il suffit d’accepter Dieu dans notre vie, de prendre pour nous même, la mort de Christ sur la croix ! Comprendre, croire et vivre, le fait que Christ est mort pour le pardon de nos péchés !

 

Comprendre que quelques soient nos difficultés, nos épreuves, nos fautes, nous seront soutenons et pardonner de Dieu. Nous serons lavés par le sang de Christ, purifié, rendu plus blanc que la neige, plus pur que l’or et l’argent !

Comprendre aussi que les richesses de Dieu valent plus que l’or et l’argent ! Que ce n’est pas par de l’argent que l’on reçoit le bonheur de Dieu, mais bien par sa grâce !

 

Croire que nous ne serons plus jamais seuls, croire que nous avons un avocat auprès du Père qui ne cesse d’intercéder en notre faveur ! Qui ne cesse de nous justifier par son amour et par son sang !

Croire qu’il y a une épaule, un sein sur le quel nous pouvons toujours compter ! Tant dans nos malheurs que dans nos bonheurs !!!

 

Vivre Christ ! Ce qui signifie, l’avoir dans la peau ! Laisser son Esprit diriger notre vie ! Le laissé nous sanctifier, nous exhorter ! Prendre pour nous ses bénédictions ! Être à notre place, là ou Dieu veut que nous soyons !

Penser de façon honnête ! Respecter ses commandements !

 

Il faut savoir, que ce bonheur dépend d’abord de nous ! Dieu ne peut donner que si nous savons recevoir ! Que si nous savons prendre ce qu’il nous offre dans le creux de sa main !!

 

Ce que cela signifie ?

 

Etre prêt pour Dieu, pour le servir, être prêt à accepter son plan dans notre vie ! C’est aussi accepter le fait que nous aurons des malheurs oui ! Mais qu’en rien, ils ne devront venir entraver notre joie pour Christ !

 

Vivre avec Christ est aussi accepter chaque seconde de notre vie ! Chaque moment, chaque épreuve ! Pourquoi ?

Car si Dieu le permet, c’est qu’il à une bonne raison, un but précis !! Nous devons lui rester fidèle coûte que coûte ! Car nous ne connaissons pas le plan de Dieu !!

 

Plusieurs personnes dans la bible ont comprises et appliqués ce message !

 

Les 3 amis de Daniel (Daniel 3), Paul, Pierre, Abraham, Joseph …

 

Je ne raconterai que deux exemples. Je parlerai de Paul et de Joseph.

Mon choix est simple, tous deux on vécu des difficultés, des épreuves dures à un point que personnes d’entre nous, ne voudrions subir ! (les autres aussi…).

 

 

Joseph

 

Histoire bien connue que celle de Joseph. Enfant tant aimé de son Père Jacob avec dès son plus jeune age (15 ans), un don extraordinaire de Dieu !

Mais c’est exactement ces deux derniers points qui lui seront source d’épreuves et de difficultés !

 

Un enfant beau, et doué de Dieu ! Si je m’étais arrêté là, tout le monde aurait voulu avoir sa vie, être comme lui ! Mais seulement c’est ce qui lui coûta cher, très cher.

 

L’amour de Jacob pour Joseph fit naître une jalousie dans les cœurs de ses frères, et les songes qu’il faisait, les rendis furieux !

 Ce qui nous parait ici, comme grâce de Dieu, fut la cause de tout le malheur de Joseph !! Vendu pour peu de sous, envoyé en prison car il ne voulut pas s’adonner à la fornication, oublié pendant 2 ans dans un cachot !!

Tous cela pourquoi ?? Pour rien ! Il n’avait rien fait ! RIEN !

 

Mais seulement voilà, sa joie pour Dieu n’a pas diminuée, il ne sait pas laissés intimider par les épreuves ! Il à regarder plus loin, plus en profondeur ! Il a accepté le plan de Dieu pour sa vie ! Il n’a pas râlé contre Dieu, il ne lui a pas fait de chantage !

 

Il à compris, cru et vécu, ce que Dieu est !

 

Dieu récompense toujours le cœur droit ! Et on peut le constater par après, Joseph fut le premier homme d’Egypte, juste sous Pharaon. N’est-ce pas grandiose de la part de Dieu ??

 

Alors appliquons cela à notre vie ! Restons fidèle à Dieu ! Ne laissons pas nos épreuves venir entailler notre joie pour Dieu ! N’écoutons pas Satan quand il nous dit «  Tu n’es pas heureux, sinon tu aurais ça, ça et ça » ou encore « Dieu t’a lâché, il n’est plus avec toi ».

Faites comme Joseph et accepté le plan de Dieu dans votre vie en lui restant fidèle et en éprouvant de l’amour continuellement pour lui !

 

 

Paul

 

Grand apôtre de Christ ! Lui qui persécuta les chrétiens est devenu un des plus grand, que l’a terre n’ait jamais connu !! Simplement car il a écouté l’appel de Dieu !

Cet homme, apôtre des païens, lui qui marcha des kilomètres et des kilomètres pour que l’évangile devienne accessible à nous, païens. Lui qui fit tant de chose pour Christ ! Lui qui lui donna sa vie a dû subir la persécution.

 

Il fut, à plusieurs reprises, jeté en prison ! Mais dès qu’il a pu sortir, il continua à répandre l’évangile de Christ !!

Même en prison, alors que son dos était rué de coup et que le sang coulait à flots, il chantait des cantiques à l’Eternel ! La bible nous rapporte même qu’il évangélisait les gardes de la prison ainsi que les prisonniers !!

 

Je pense que bien souvent, nous chantons des cantiques quand tout va bien pour nous, quand Dieu nous a exaucé et pourtant, Paul le fit quand il était au plus bas, abattu. Mais cela ne veut pas dire qu’il n’était pas joyeux non ! Loin de là !! Il l’était !!

 

Comment pouvait-il ?? Dans une situation ou la plus part d’entre nous, et moi le premier, aurions abandonné Christ, lui à continué à croire en lui !!

 

Simplement car il a regardé plus loin, il n’a pas fixé son regard sur les épreuves mais à bien continué à regardé Dieu, à voir sa gloire et à vouloir rendre un témoignage qui lui ferait honneur !

Il n’a pas pris d’importance à ses souffrances et il à accepter entièrement  le plan de Dieu dans sa vie en lui restant fidèle et obéissant !!

 

Dans le cas de Joseph, il fit récompensé et monté en grade dans la société, de pauvre, il est devenu riche ! Et pour Paul, il est resté très bas dans la société. De pauvre, il est devenu très pauvre.

Mais tout deux était aussi heureux l’un que l’autre ! Car Dieu était dans leur cœur et que cela leur à suffit à leur bonheur !

 

Maintenant, je vous pauserai cette question, Quel est le bonheur que vous voulez vivre ?? Un bonheur éphémère plongé dans la luxure et le « bien » vivre ??

Ou alors un bonheur éternel qui remplis notre cœur quelque soi notre situation séculaire, sociale, familiale,…??

 

Choisi le vrai bonheur, celui de Joseph et de Paul, vivez le comme il l’on vécu, et Dieu vous promet des jours heureux non seulement ici, sur terre, mais aussi une éternité de gloire, de paix et d’amour !!!

 

Choissez bien, car là est le choix de toute votre vie.

 

Soyez béni,

 

Fabien.

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Fabien - dans Exhortations
14 octobre 2007 7 14 /10 /octobre /2007 16:24

 

J’aimerai prendre un temps pour vous parler de la sainteté.

 

La sainteté doit être la caractéristique du peuple de Dieu (Hébreux 12.9-10).

 

Dans ce verset il est écrit « (…) afin que nous participons à sa sainteté ». Cela nous montre donc bien que c’est la volonté de Dieu.

 

Il est temps maintenant d’arrêter de prêcher que nous devons marcher vers la sainteté, que c’est un but que nous ne pourrions atteindre mais qu’il doit être le but de notre vie.

 

Ce verset nous montre bien que nous devons y participer et donc, que nous devons la vivre !

Pour cela, Dieu a tout offert par grâce afin que nous y parvenions.

 

Il nous offre tout d’abord son Esprit-Saint et sans lui, il est impossible que nous parvenions à la sainteté (2 Thessaloniciens 2.13).

Le Saint-Esprit œuvre puissamment en nous si nous lui en laissons la possibilité ; c'est-à-dire, si notre cœur y est disposé.

 

Son œuvre sera de nous éloigner de la mauvaise voie par une œuvre de sanctification (sanctification = processus de rendre saint).

Il nous mènera vers Christ, dans notre marche en Lui.

 

Mais cela n’est dû qu’à l’initiative de Dieu qui nous met à part bien avant que l’on s’en rende compte ! (Ephésiens 2.8)

 

1 Pierre 1.1-2

« Pierre, apôtre de Jésus Christ, à ceux qui sont étrangers et dispersés dans le Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie et la Bithynie, et qui sont élus selon la prescience de Dieu le Père, par la sanctification de l'Esprit, afin qu'ils deviennent obéissants, et qu'ils participent à l'aspersion du sang de Jésus Christ : que la grâce et la paix vous soient multipliées ! »

 

Nous pouvons voir ici que c’est le Saint-Esprit qui nous donne la grâce d’obéir à Dieu et à toutes les recommandations qu’il nous laisse au travers de la bouche de son Fils et de ses apôtres.

Nous pouvons aussi voir que suite à cette obéissance, qui, je le rappel, est une grâce, nous devons participant à l’aspersion du sang de Jésus, c'est-à-dire, que nous marchons en Lui, couvert par son sang.

 

L’œuvre principale de l’Esprit sera donc de nous rapprocher de Christ par la voie de la sanctification.

 

En plus de son Esprit-Saint, Dieu nous offre aussi sa parole.

L’œuvre de celle-ci dans notre vie doit être étroitement lié à celle de l’Esprit-Saint car se sera par elle qu’il renouvellera nos pensées. (Romains 12.2)

 

C’est une grâce que d’avoir la parole de Dieu vous savez … certains chrétiens la mettent un peu de côté en prétextant que les disciples n’en avait pas et n’avait que l’Esprit pour les enseigner.

C’est vrai, mais le fait que Dieu nous offre la possibilité d’avoir un livre aussi riche en sagesse qu’il serait vraiment stupide de le mettre de côté !

 

La parole de Dieu est aussi ce qui nous permet de juger les enseignements que nous recevons car rien ne doit être ajouté ou retranché de la parole de Dieu !

Nous devons donc, par le discernement de l’Esprit, sonder les Ecritures car elles demeurent une réelle arme contre le malin !

 

Notre foi doit être établie sur des « Il est écrit que… » Et non pas sur « Je pense que… » Ou encore « On m’a dit que… ».

 

En ce qui concerne ceux qui prétendent avoir reçut une révélation de l’Esprit, sachez frère que jamais, si elles viennent réellement de l’Esprit, elles ne seront contraire à ce que les Ecritures annoncent déjà.

 

La parole de Dieu est donc un outil qui a pour but d’enrichir notre foi et de la fondée sur la volonté de Dieu.

 

La grâce de Dieu ne s’arrête pas là, il nous offre aussi la foi qui nous rend capable de recevoir ce que Dieu nous offre à travers la parole et l’Esprit. (Actes 26.18)

 

La foi est le moteur du chrétien et elle doit être basée sur une relation d’amour entre la créature et son créateur.

Cet amour nous poussera vers la crainte de l’Eternel et cette crainte nous poussera toujours plus vers l’obéissance qui aura pour conséquence d’agrandir encore plus notre foi.

 

La foi nous permet donc de nous approprier tout ce que Dieu a préparé pour notre sainteté.

 

Notre foi ne vient pas de nul par, elle résulte d’un fait, la croix.

Cette croix est aussi une grâce de Dieu et elle doit nous pousser vers la sainteté.

 

C’est sur cette croix que le sang de Jésus-Christ a coulé et c’est par lui que nous sommes gardés purs et sans tache car nous vivons dans un élément différent. (1 Jean 1.7)

En effet, c’est par cette croix que nous sommes racheté et que nous devenons une autre créature.

Nous ne vivons plus sous la contamination de ce monde mais nous en sommes séparé pour servir Dieu. Sanctifié et mis à part par le sang de Jésus.

 

1 Jean 5.18
« Nous savons que quiconque est né de Dieu ne pèche point ; mais celui qui est né de Dieu se garde lui-même, et le malin ne le touche pas »

 

Ce verset tire une conclusion qui devrait nous encourager tous « (…) le malin ne le touche pas »

Mais avant cela, il nous est demander de nous garder nous même !!

 

Dans la première partie de cette étude, nous avons vu que tant que nous marchons en Christ, nous sommes dans un milieu que Satan ne peut pas atteindre et donc que nous demeurons intouchable par lui.

Ce verset nous le montre également n’est-ce pas ?

 

Notre nouvelle nature est régénérée par une semence incorruptible. (1 Pierre 1.23)

Notre frère, Derek Prince, disait avec vérité, « La nature de la semence détermine la nature de la vie qui en sort ».

 

Si donc, par Dieu, nous sommes renouvelée par une semence incorruptible, comme donc encore pensée que nous puissions être souillés par Satan ?

 

Le sang de Jésus nous libère de tout addiction et ce, quelle qu’elle soit !

 

1 Jean 3.9
« Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu'il est né de Dieu. »

 

Ici encore, nous voyons que le nouvel homme ne peut être corrompu par le péché.

Mais il y a une vérité que nous ne pouvons négliger : les chrétiens pèchent encore.

 

Pourquoi ?

 

Il y a une chose que nous ne devons pas oublier : Satan ne peut influencer que le veille homme.

Voilà pourquoi Paul exhorte les Galates en disant que « Ceux qui sont en Christ on crucifié la chair avec ses passions et ses désires » (Galates 5.24)

 

Tant que la chair ne sera pas complètement mise sur la croix, Christ ne sera pas complètement sur le trône de notre vie et le péché aura toujours un impact sur nous …

 

Nous ne pourrons vivre en homme fait que si notre marche est en Christ car alors, nous marchons dans un « royaume » ou Satan ne peut pas nous atteindre. Nous sommes protégé par le sang de Jésus.

 

Si nous étions appelé à vivre entre le péché, le pardon et une vie menée par un perpétuelle combat entre la chair et l’esprit, croyez moi bien que nous serions bien mieux dans le monde !!

Mais nous ne sommes pas appelé à ça. Nous sommes appelé à vivre une vie dans la lumière et à briller comme elle.

 

Pour qu’une ampoule puisse éclairée, il faut que le filament à l’intérieur chauffe, brille à sont tour.

Il en est de même pour nous. Pour briller, il faut que Christ brille en nous et s’il ne brille pas en nous, ce n’est pas de sa faute, mais de notre attitude mauvaise qui empêche sa lumière de briller.

 

Le sang de Jésus est ce qui nous garde pur et sans taches, tant que nous demeurons dans celui-ci.

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Fabien - dans Exhortations