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20 mars 2008 4 20 /03 /mars /2008 19:37


 

« Bien plus, nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance une fidélité éprouvée, et la fidélité éprouvée l'espérance.
Or, l'espérance ne trompe pas, parce que l'amour de Dieu est répandu dans nos coeurs par le Saint Esprit qui nous a été donné.
 » (Romains 5.3-5)

 

Ce texte nous parle de plusieurs choses : persévérance, fidélité et espérance.

Dans le verset cité, Paul nous explique que ces trois choses doivent être le résultat des afflictions que nous devons subir durant notre vie.

 

Beaucoup de chrétiens (pour ne pas dire tous) sont enclins à subir des afflictions à cause de leur foi.

Pour certains d’entre eux, cela est pénible à vivre et bien souvent, on ne sait pas trop comment se comporter au milieu de tout ça.

Un des premiers réflexes que nous aurons sera celui de recherche le pourquoi de notre situation ; et ce « réflexe » aura parfois tendance à nous égarer.

Jésus nous dit qu’en tant qu’enfant de Dieu, l’affliction fera parti en quelque sorte de notre quotidien (Jean 15.18) et que donc, il est important de savoir comment la vivre et de pas toujours se demander pourquoi.

 

S’il y a une chose que j’ai pu constater c’est que nous avons souvent tendance à d’abord demander pourquoi et que bien souvent, nous restons cramponné à cette question étant certain qu’elle contient la réponse qui nous délivrera de l’affliction que nous vivons.

Mais il faut faire attention, car se poser trop souvent cette question peut nous pousser à en faire une sorte « d’obsession » et à faire une sorte de politique de l’autruche. (ne rien entendre d’autre tant que l’on a pas eut le pourquoi).

 

Pourtant, ce que Paul dit aux Romains n’est pas de demander le pourquoi de leur affliction, mais plutôt d’être persévérant.

Il leurs conseille comme étant la première bonne attitude à avoir dans l’affliction.

En effet, la persévérance dans la vie chrétienne est quelque chose de terriblement important ! Car elle sollicite notre fidélité à Dieu.

Il est dur, très dur d’être fidèle lorsque tout s’abat sur nous ; de garder un rythme convenable dans la lecture de la parole et une motivation à prier comme on le faisait avant.

 

Au travers de ce qui nous pèse, Satan essayera de nous amener à nous éloigner de Dieu en mettant devant nous la facilité dans les choses banales de ce monde.

Il pourra ainsi se servir de nos faiblesses pour nous faire reprendre certaines mauvaises habitudes que nous avons eues au préalable et qui auront pour but de nous éloigner encore plus de Dieu.

Satan aime énormément jouer sur nos faiblesses pour nous éloigner de Dieu, et c’est là où notre fidélité sera soit manifestée soit refoulée de notre part.

Si nous arrivons à la manifester, nous devrons alors être persévérants et mener une vie pieuse malgré ce qui nous entoure.

 

« Exerce-toi à la piété ; car l'exercice corporel est utile à peu de choses, tandis que la piété est utile à tout, ayant la promesse de la vie présente et de celle qui est à venir. » (1 Timothée 4.8)

Paul a conseillé à Timothée de s’exercer à la piété, car elle est utile à tout. Mais il utilise un terme assez fort qui est « Exerce-toi » ! En effet, c’est bien d’un exercice parfois laborieux qu’il s’agit de faire.

Être pieux est ce que nous devons être continuellement et il s’agit ici, non pas de respecter une religion, mais bien d’un attachement fervent et respectueux vis-à-vis de Dieu.

C’est cet exercice journalier qui nous aidera à demeurer fidèles lorsque la tempête soufflera sur notre vie et nous rendra bien faibles.

 

Lorsque tout va bien dans notre vie et que notre foi ne subit pas d’épreuve, nous devons en profiter pour recevoir de Dieu tout ce qu’il faut, pour enfoncer nos racines plus profondément afin que lorsque la tempête surviendra, nous soyons suffisamment encrés en Jésus pour tenir ferme et demeurer fidèle.

Notre persévérance sera alors donc mise à l’épreuve aussi bien dans les bons que dans les mauvais moments de notre vie.

 

Dans la piété se trouve la réponse au « comment » de l’affliction.

J’ai souvent entendu cette question et me la suis moi-même souvent posée « Comment Seigneur dois-je me comporter maintenant ? ».

En se posant cette question, on aura tendance à demander à Dieu si on doit laisser les choses faire ou si nous avons un rôle bien précis à accomplir.

En ce qui concerne ma propre lecture dans la parole, nulle part je ne trouve un prophète dire ce que nous devons faire dans l’épreuve si ce n’est de rester pieux et de persévérer dans l’espérance que nous avons.

 

« (…), la persévérance une fidélité éprouvée » telle est la conséquence de notre persévérance dans l’épreuve que nous vivons, une fidélité éprouvée.

Dans une autre bible d’étude, il est fait mention, à la place de fidélité éprouvée, de « victoire dans l’épreuve ».

Comme j’en ai fait mention plus haut, lorsque survient l’affliction, nous avons deux possibilités, celle de manifester notre fidélité à Dieu ou de la refouler et qu’en fonction de se choix, d’être persévérant.

C’est en suivant ce schéma que nous pourrons alors saisir la victoire dans l’épreuve et avoir une foi éprouvée, mais encore plus solide qu’avant l’épreuve.

 

Notre fidélité nous poussera donc à nous en remettre entièrement à Jésus et à puiser en lui les forces d’être persévérant et nous permettra alors de vivre une dimension nouvelle au sein de notre intimité avec Lui.

Et la fidélité ne sera rien d’autre que de dire « non » à ce que nous devons dire non et à rester pieux.

 

Une fois notre fidélité éprouvée, nous recevrons alors « (…) l'espérance » ; qui sera alors une espérance basée sur du concret, sur quelque chose que nous avons vécu personnellement avec Jésus et qui dépassera totalement le cadre de « théorie » que nous pouvons recevoir le dimanche matin ou lors de quelconques conventions.

 

L’espérance dont il est fait mention est différente de celle que nous avons au début de notre conversion, elle est vraiment bien plus « puissante » et profonde, ayant un vécu derrière et des expériences qui nous auront poussés à nous en remettre à Dieu.

Nous aurons fait l’expérience de la patience divine de Dieu, de sa compassion, de son amour.

Notre espérance sera souvent le point d’attaque de l’ennemi, cherchant à nous mettre en tort devant les hommes, mais Jésus est notre défenseur ! (1 Pierre 3.15-16)

Notre bonne espérance en Jésus-Christ nous poussera donc à mener une vie fidèle, pieuse, intègre à sa parole et donnera donc de la puissance à notre témoignage !

Mais de part nos actes, nous témoignons aussi de notre espérance et ce que nous faisons, s’il n’est pas pour la gloire de Dieu peut nous accuser devant Lui et nous rendre coupable :

 

«  Mais voici, vous vous livrez à des espérances trompeuses, qui ne servent à rien.
Quoi ! Dérober, tuer, commettre des adultères, jurer faussement, offrir de l'encens à Baal, aller après d'autres dieux que vous ne connaissez pas !..
 » (Jérémie 7.8)

 

Le peule Juif avait mis son espérance en des choses diverses et mondaines, croyant que par elles, ils vivraient probablement mieux et seraient plus heureux.

 

Combien d’entre nous ne faisons pas également cette même erreur lorsque tout va mal ? Ne tombons nous pas dans le piège de l’ennemi se disant « Oui, finalement je ne vois pas pourquoi faire ça serai mal, je suis bien en le faisant, ça me calme » alors qu’au préalable nous avons choisi d’arrêter car cela ne convenait pas à notre vie chrétienne.

 

L’espérance c’est, accorder toute notre confiance à quelqu’un pensant que celui-ci réalisera nos désirs.

Si nous plaçons notre espérance en les choses de ce monde, c’est à Satan que nous faisons alors confiance, mais si elle est entièrement en Dieu, alors nous serons bénit.

 

« Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, et dont l'Éternel est l'espérance ! » (Jérémie 17.7)

Placer son espérance en Dieu c’est croire en ses promesses qui se sont réalisées dans les épreuves que nous avons vécu !

 

Si nous estimons ne pas avoir cette espérance en Dieu, il est alors bon de voir ou nous en sommes dans ce que nous vivons, pour savoir ce qui nous fait défaut entre notre piété, notre persévérance ou notre fidélité (sachant qu’au font que l’un dépend de l’autre).

 

Soyez bénis,

 

Fabien.

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Fabien - dans Exhortations
4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 19:35

 

 

Il y a une parole de Paul qui suscite beaucoup de discussions dans le monde chrétien et qui concerne la liberté du chrétien.

A deux reprises, Paul fait mention de cette liberté en disant « Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile (…) » (1 Corinthiens 6.12 & 10.23).

 

Certains, comme moi, ont usé de cette « excuse » pour s’adonner à des passions nouvelles ou à reprendre des passions anciennes.

Pour ma part, je me suis remis à jouer aux jeux vidéo sans plus trop me soucier de l’aspect négatif de ces occupations me disant « Je peux le faire, car je suis libre, par Christ ».

En agissant ainsi, on en oublie une notion importante de l’œuvre de Christ.

Dans son épître aux Galates, Paul nous dit que cette liberté ne doit pas être un prétexte pour vivre selon la chair, mais que du contraire, que nous devons mettre cette liberté au service de nos frères et sœurs, nous plaçant volontairement comme « esclave » pour eux (Galates 5.13).

 

Lorsque Paul nous parle de la liberté des chrétiens aux Corinthiens, il mentionne deux risques que peut avoir cette liberté, si elle mal utilisée.

 

1)       Premier risque

 

« Tout m'est permis, mais tout n'est pas utile ; tout m'est permis, mais je ne me laisserai asservir par quoi que ce soit. » (1 Corinthiens 6.12)

Le premier risque est donc celui de retourner esclave de passions charnelles. Je ne prendrai pas le risque de dire quelles sont celles qui sont bonnes ou mauvaises, je me contenterai de reprendre celle que Paul mentionne dans cette épître à savoir «(…) Ne vous y trompez pas : ni les impudiques, ni les idolâtres, ni les adultères, ni les efféminés, ni les infâmes, ni les voleurs, ni les cupides, ni les ivrognes, ni les outrageux, ni les ravisseurs, n'hériteront le royaume de Dieu. » (1 Corinthiens 6.9-10).

Voilà donc quelques passions dont souffraient les Corinthiens à leur époque et qu’ils justifiaient probablement par la liberté que Christ leur avait offerte.

Paul a utilisé comme contre argument à cela, la grâce dont ils bénéficiaient par Christ « (…) Mais vous avez été lavés, mais vous avez été sanctifiés, mais vous avez été justifiés au nom du Seigneur Jésus Christ, et par l'Esprit de notre Dieu. » (1 Corinthiens 6.11)

Oui, le chrétien est libre, mais il perd sa liberté s’il se remet sous le joug de l’ennemi s’adonnant à des passions charnelles qui pourraient avoir comme conséquence de l’éloigner de Dieu.

Cette conséquence n’est pas moindre, car elle affectera chaque aspect de la vie du chrétien le menant doucement à vivre une vie insoutenable avec un pied sur chaque rive.

On aura donc un « demi chrétien » ne sachant lui-même plus trop ce qu’il est et se demandant où il va.

La bible nous parle d’une sorte de « chrétiens » qui plaisent à Dieu et ce terme est employé par Paul à savoir : « hommes faits » et c’est de ceux-ci que Dieu se sert pour son œuvre. (1 Corinthiens 14.20-21)

Il n’y a pas de secret, seuls ceux qui s’attachent à Dieu pleinement bénéficieront des plans merveilleux que Dieu réserve à ses enfants.

Dieu ne nous prive d’aucune liberté, c’est l’homme qui s’en prive en l’utilisant de façon destructrice pour lui-même.

 

2)       Deuxième risque

 

Le deuxième danger est : « Tout est permis, mais tout n'est pas utile ; tout est permis, mais tout n'édifie pas. » (1 Corinthiens 10.23)

Paul met ici l’accent sur l’édification des uns et des autres dans des proportions un peu « inhabituelles ».

Le terme « édification » est ici lié à des pratiques spirituelles (sainte Cène) ainsi qu’au culte des démons (idolâtrie).

Il nous parle donc des âmes partagées, étant d’un côté idolâtre et d’une autre se voulant être saint en prenant part au repas des saints (1 Corinthiens 10.19-22).

Mais il n’en demeure pas moi que la notion d’édification à un sens bien à elle à savoir : « édifier, faire grandir spirituellement ».

Paul guide le chrétien à user de cette liberté pour rechercher ce qui pourrait le faire se rapprocher de Dieu et donc, grandir dans la foi et la connaissance de Dieu.

La foi est quelque chose de primordial chez le chrétien et si elle n’est nourrie pas la présence de Dieu, si elle n’est nourrie par notre intimité avec Dieu, alors cette foi s’asséchera pour devenir finalement inexistante ou partielle.

L’édification dont Paul nous appelle à recherche est cette présence de Dieu qui fera vivre notre foi. Mais elle n’est pas forcément comme nous l’attendions.

L’édification se fait quand ? Lorsque notre foi est éprouvée, c'est-à-dire dans l’épreuve.

 

Lorsque Paul prit conscience de la pauvreté des Corinthiens et de leurs problèmes spirituels, il leur suggéra une chose : « Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelques injustices ? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller ? » (1 Corinthiens 6.7b)

On peut être assez surpris part une telle exhortation, mais en y regardant de plus prêt, on peut constater que l’épreuve à une part prédominante dans notre vie de chrétiens et qu’il faut que nous la regardons comme un sujet de joie complète, car : « (…) l'épreuve de votre foi produit la patience. » Mais « il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien. » (Jacques 1.2-4)

Il est incontestable que Paul s’y connaissait en épreuves et il s’avait donc tout fait ce qu’il disait lorsqu’il préconisait cela aux Corinthiens.

 

 

Le problème d’une liberté « libertine » (entendez par libertine une liberté qui nous pousse vers le monde) c’est qu’elle nous poussera vers notre confort, vers notre propre personne et que donc, lorsque nous serons dans une situation d’épreuve, elle nous semblera inconfortable et pourra nous pousser à en vouloir à Dieu de permettre cela.

Elle décentralisera notre regard sur Dieu ne nous faisant plus qu’espérer en nos propres forces et nous donnera l’impression d’être déçus de Dieu, car il ne « fait rien ».

On entre alors dans un gouffre sans fin, dans une spirale infernale qui nous conduira de déception en déception et aura pour finalité une dépression plus que probable qui pourra avoir de lourde conséquence.

 

Paul connaissant également cela et a dit « Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. » (1 Corinthiens 15.19).

L’homme chrétien ayant un pied dans le monde et un pied le milieu chrétien, s’il désire vivre sa foi pleinement, mais désire resté avec un pied de chaque côté sera le plus malheureux des hommes, faille-il encore mieux pour lui qu’il décide de rester alors dans le monde, il en sera bien plus heureux.

Oui, nous sommes libres en Christ, mais une fois que cette liberté nous est offerte par le sang de Christ, deux chemins s’offrent à nous ; celui de l’Esprit et celui de la chair.

C’est à nous de choisir, car Dieu se propose à l’homme, il ne s’impose pas. L’homme prend donc ses responsabilités en choisissant la voie qu’il désire suivre.

Un chrétien ne diffère en rien d’un nouveau converti ou d’un non-croyant qui est interpellé par Dieu. Il aura constamment ce choix à faire durant sa vie et l’appel de la chair sera un cri que l’on n’arrêtera pas d’entendre.

 

Dans son épître aux Galates, Paul nous parle aussi de ces deux chemins en nous disant « Frères, vous avez été appelés à la liberté ; seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon la chair, mais par amour, soyez serviteurs, les uns des autres » (Galates 5.13).

Ensuite, il nous explique ces différents chemins disant de l’un qu’il doit se faire dans l’amour de son prochain (verset 14) et disant de l’autre qu’il se fera dans le mépris de l’autre (verset 15).

 

Pour certains plus avancés en maturité spirituelle, il est évident qu’un chrétien ne peut que vivre selon l’Esprit, sinon, il n’est pas un chrétien.

Dans une certaine proportion, la bible dit la même chose disant que ceux qui se livrent aux pratiques de la chair n’hériteront pas du royaume de Dieu (verset 21b).

 

Dans un précédent texte, je mentionne le fait que ce en quoi nous croyons fera de nous ce que nous serons.

En qui croyons-nous ? Si nous croyons en Dieu, cela ne pourra alors faire de nous, que des disciples de Dieu et suivre le chemin de l’Esprit et non celui de la chair.

Mais si nous suivons la chair en qui croyons-nous ?

Paul dit également que nous avons pour maître celui que nous suivons (Romains 6.16). Si donc nous suivons le chemin de la chair, quel est notre maître ?

Se proclamer chrétien tout en marchant dans les voies de la chair est faire offense à Dieu, c’est le blasphémer.

 

Plus haut, j’ai mentionné la finalité du chemin de la chair disant qu’il nous conduit vers nous même, vers un égocentrisme et un égoïsme grossier.

Paul nous en décrit les conséquences : « Or, les œuvres de la chair sont évidentes, c’est-à-dire inconduite, impureté, débauche, idolâtrie, magie, hostilités, discorde, jalousie, fureurs, rivalités, divisions, partis pris, envie, ivrognerie, orgies et choses semblables » (Galates 5.19-21).

Tant dis que le chemin de l’Esprit nous poussera plutôt à mettre l’autre au dessus de nous et donné naissance à un intérêt mutuel les uns envers les autres, à un amour presque palpable que Paul décrit en disant « Mais le fruit de l’Esprit est : amour, joie, paix, patience, bonté, bienveillance, fidélité, douceur, maîtrise de soi » (verset 22).

 

La chair à des désirs contraire à l’Esprit, en suivant donc la chair, on se place en ennemi de Dieu.

Notre liberté n’est donc pas un prétexte pour faire tout ce que l’on veut (verset 17b) mais nous est accordée afin que l’on choisisse, par motif de bonne conscience, de suivre Dieu.

Elle sera la confirmation de notre amour pour Dieu, car qu’il y a-t-il de plus beau que de consacrer notre liberté au service de Dieu ? N’est-ce pas un sacrifice saint et agréable à Dieu ? (Romains 12.1).

 

Paul nous dit encore « Ceux qui sont au Christ-Jésus ont sacrifié la chair avec ses passions et ses désirs » (Galates 5.24).

En cela, il nous montre ce qu’est d’être un disciple de Christ.

A l’époque (et probablement encore maintenant) dans la religion juive, celui qui désirait devenir Rabbin devait être approuvé par un Rabbin et puis, devait tout quitté pour le suivre dans ses pèlerinages et son enseignement.

Il quittait sa famille, sa maison, pour vivre avec son Rabbin et apprendre tout ce qu’il pouvait de lui.

C’est dans cette mentalité que Jésus veut nous éduquer également, désirant nous voir nous défaire de tout ce que nous avons d’avant pour nous consacrer entièrement à lui, n’écoutant que lui.

Cela ne signifie pas que nous devions stopper notre métier pour faire missionnaire ou pasteur ou autre, mais cela représente une attitude de cœur que nous devons adopter.

Un dévouement entier de notre cœur, au service de Dieu ne pourra que nous faire briller là où nous serons et permettra à Jésus de nous utiliser dans les endroits les plus insolites que nous pouvons, imaginer.

 

N’espérer pas être utilisé de Dieu si votre cœur ne lui est pas entièrement offert, car tout comme le potier ne peut se servir d’une outre à une seule poignée, Dieu ne pourra pas faire marcher celui qui désir se couper une jambe (entendez pas là, celui qui s’obstine à laissé une jambe dans le monde).

 

Paul conclut son chapitre disant « Si nous vivons par l’Esprit, marchons aussi par l’Esprit ».

Notre liberté en Christ-Jésus n’est donc en aucun cas une excuse pour nous adonner à des passions de la chair. Que du contraire, elle nous est offerte pour affirmer de façon entièrement délibérée à qui nous appartenons.

 

Frères et sœurs, marchons ensemble sur la voie du Seigneur, vivons en paix les uns avec les autres et préoccupons-nous de leur bien-être, car notre force est notre union.

 

L’homme a dit « diviser pour mieux régner » Satan en a fait son cheval de bataille également. Mais notre puissance c’est notre union et Satan tremble devant une assemblée unie qui, à l’unisson, élève leur louange à Dieu.

Alors, passons outre nos querelles, réconcilions-nous les uns avec les autres, pardonnons-nous les uns les autres et que la paix, qui est le lien de la perfection, demeure au milieu de nous.

 

Que le Dieu de paix nous unisse dans l’amour, la patience, la paix, la bienveillance, la fidélité, la joie, la bonté et la douceur des uns envers les autres.

Que ce royaume brille sur cette terre au milieu de nous que nous puissions nous glorifier en Dieu de ce qu’il fait et que nous puissions présenter au monde quelque chose de glorieux et non de terne.

 

Soyez abondement béni,

 

Fabien.

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Fabien - dans Exhortations
25 février 2008 1 25 /02 /février /2008 23:59

 

  « (…) Le malade lui répondit : Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et pendant que j’y vais, un autre descend avant moi.

Lève toi, lui dit Jésus, prends ton lit et marche. » (Jean 5.7-8)

 

Cet homme malade attendait désespérément que quelqu’un vienne l’aider pour le jeter dans la piscine afin qu’il soit guérit.

En cela, de lui-même, il ne pouvait rien faire, si ce n’est attendre et de s’en remettre à une âme charitable.

En voyant ce que cet homme attendait, il m’aurait semblé plus « logique » que Jésus l’aide a aller dans la piscine pour qu’il soit guérit étant donné l’efficacité  de ce procédé.

 

Cependant, ce n’est pas ce moyen qu’il utilisa mais un tout autre.

Au lieu de le porter, Jésus dit « Lève-toi, prends ton lit et marche ».Quelle surprise qu’il nous fait là !

Je pense que dans cet exemple se fond une attitude que Jésus aimerait nous voir adopter.

S’il est vrai qu’à l’époque de cet homme malade, Jésus n’avait pas encore triomphé sur la croix, il n’empêche qu’il montrait de façons très spectaculaires sa puissance.

 

A notre époque, Jésus est mort et ressuscité. Cela signifie qu’en ses disciples vit sa puissance (Matthieu 21.21) et que nous n’avons plus à attendre que quelqu’un vienne nous jeter dans la guérison ou dans la libération car cette force nous est belle et bien accordée.

De part la mort de Jésus sur la croix, toute choses a été accomplie, alors qu’avons-nous donc à faire en plus si ce n’est de croire ? De croire en cette puissance qui réside en nous ?

Tout ce qui nous est impossible à faire, en tant qu’homme, est rendu réalisable par la puissance de Christ dans nos vies.

Voilà donc pourquoi, avant de croiser Jésus, cette homme ne savait pas même faire un mettre, et après l’avoir rencontré, il était capable de porter son lit et de marcher !

 

Tant que nous resterons à attendre que quelqu’un vienne nous aider, alors jamais nous pourrons nous en sortir.

Mais si nous prenons vraiment conscience que Jésus nous a déjà aidé et que nous écoutons sa voix qui nous dit « Relèves toi et avance ! », alors nous irons de l’avant.

Est-ce que Jésus nous demanderait de faire quelque chose qui nous est impossible de faire ?

Ne pensez-vous pas que Moïse se sentait incapable de sortir tout un peuple de la domination du pays dans lequel il était esclave ?

Pensez-vous que Pierre se savait capable de marcher sur l’eau ?

Toutes ces choses ont été rendues possibles car à chaque instant la puissance de Dieu accompagne celui qui croit en lui.

Cette parole que Jésus a dit à cet homme malade, il ne cesse de nous le dire à chaque fois que nous sommes en détresse.

 

Avoir la foi en Christ, croire en Jésus, c’est oser se lever et marcher alors que tout semble nous montrer que nous en sommes incapable.

C’est faire quand Il dit, sans se poser trop de questions ; car par les questions entrent les doutes.

Se croire capable de faire quelque chose, non pas parce que l’on croit en nous, mais parce que l’ont croit en un Dieu, est pour moi une vraie démonstration de foi.

Savoir que si Dieu nous met quelque part, c’est parce qu’il désire que nous y fassions quelque chose et qu’il croit en nous.

 

Rien n’est impossible à Dieu c’est vrai. Mais Jésus nous dit que rien n’est impossible à celui qui croit ! (Marc 9.23)

 

Quelque soit la situation dans laquelle on se trouve, si nous croyons en Dieu et que nous nous croyons alors capable de nous en sortir en rendant digne notre Seigneur, alors cela se réalisera.

 

Croire c’est être !

 

Jésus à dit aux aveugles pour qu’ils soient guéris « Qu’il en soit fait selon votre foi » (Matthieu 9.29).

Notre foi, c’est notre puissance, affermissons la dans notre relation avec Christ et quelque soit la montagne qui se dressera devant nous, nous serons capable de la déplacer.

 

Que Dieu vous bénisse et vous fortifie,

 

Fabien.

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Fabien - dans Courage !
20 janvier 2008 7 20 /01 /janvier /2008 22:30


Apocalypse 21:6 « t il me dit : C'est fait ! Je suis l'alpha et l'oméga, le commencement et la fin. A celui qui a soif je donnerai de la source de l'eau de la vie, gratuitement. »

En tant qu’enfant de Dieu, nous avons un devoir sur cette terre, celui d’apporter un message, une bonne nouvelle.
Cette nouvelle, c’est Christ, sa mort et sa résurrection, synonyme de rédemption et de Salut.
Symbole d’amour, de puissance, de douceur, de compassion, de patience, de sécurité, de fidélité …

Nous avons plusieurs façons de répandre ce message.
La première qui nous vient à l’esprit, c’est bien souvent par le dialogue, un peu à l’image d’un évangéliste.
Mais il y a aussi possibilité de montrer cela par les actes.

Quelque soit le moyen par lequel nous désirons passer, il y a une chose qui est pareil pour tous, nous devons rester connecté à la source et dans le verset cité, la source c’est Christ.

Car ce que nous devons montrer, par la parole ou les actes, c’est Christ et non nous.
Dans un premier temps, l’homme à besoin de Jésus, et non pas de ce que nous, en tant qu’homme nous pouvons lui apporter !

Vous savez, le monde à soif … Il à soif de quelque chose, mais il ne sait quoi …
Alors les gens lisent l’euroscope, alors qu’ils refusent de croire en Dieu, ils jouent au loto car ainsi, ils pensent avoir un avenir en toute sécurité, mais ils refusent de confier leur vie en Dieu.

Le monde à soif, mais il s’abreuve d’une boisson qui ne peut le rassasier …
Frères et sœurs, c’est à nous, en tant qu'enfant de Dieu, que revient le devoir de leur donner à boire de la bonne eau, celle de Christ !
Cette eau qui rassasie toute âme desséchée.

Jean 4.13-14 « Jésus lui répondit : Quiconque boit de cette eau aura encore soif ; mais celui qui boira de l'eau que je lui donnerai n'aura jamais soif, et l'eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d'eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle. »

C’est à nous frères et sœurs que revient se devoir, c’est à nous de resté connecté à la source, afin de pouvoir porter de cette eau en nous et pouvoir, en tout temps, là donner à ceux qui en n’on besoin !

Non seulement en cela nous serons de vraies sources de bénédictions pour notre entourage, mais pour nous aussi !!
Etant connecté à la source, nous même n’éprouverons plus aucune sensation de soif, trouvant tout en Christ ; car Christ est tout, en tout !

Restons connecté à Christ ! Confions nous en lui ! Ne cherchons pas le réconfort autre part qu’en lui !!

Dieu vous bénisse,

Fabien.

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Fabien - dans Exhortations
14 janvier 2008 1 14 /01 /janvier /2008 23:28

 

 

Plus je lis dans la bible des textes parlant de l’œuvre de Christ sur la croix, plus je ne cesse d’avoir de l’admiration pour Dieu.

Jamais nous n’arriverons à saisir tout le sens de cette croix et de l’œuvre accomplie par Christ… Même si on en connaît les principaux sujets, souvent prêchés : le salut, le pardon des péché, la repentance, la vie nouvelle, la paix, la joie, l’amour ect etc …

 

En lisant ce verset, Dieu me montra une nouvelle facette de l’œuvre de Christ et cette œuvre, je le crois, peut apporter pas mal de réponses à beaucoup de chrétiens, ainsi que des solutions aux problèmes de beaucoup de chrétiens.

 

Je ne prétend pas avoir un quelconque privilège, et je pense que bien des enfants de Dieu avant moi, connaissent déjà le message que je vient de découvrir, mais elle se fait bénédiction pour moi, et je ne peux ne pas vous la partager.

 

Ephésiens 2.15-16 : « Il a dans sa chair annulé la loi avec ses commandements et leurs dispositions, pour créer en sa personne, avec les deux, un seul homme nouveau en faisant la paix, et pour les réconcilier avec Dieu tous deux en un seul corps par sa croix, en faisant mourir par elle, l’inimité »

 

Pour moi, le premier message que véhiculaient ces deux versets, fut une opposition à ce que Jésus dit précédemment.

 

Matthieu 5.17 : « Ne pensez pas que je sois venu abolir la loi ou les prophètes. Je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir »

 

Il se dressait donc devant moi, une réelle contradiction dont je ne savais pas en saisir le vrai sens …

 

Cependant, Dieu m’a permis de lire, avant de tomber sur le verset en question, un passage dans Actes.

Le voici : « Maintenant donc, pourquoi tentez-vous Dieu, et mettez-vous sur le cou des disciples un joug que nos pères et nous-même nous n’avons pas été capable de porter ? » (Actes 15.10)

 

Ce sont les paroles de Pierre qu’il les adressait à l’église de Jérusalem et plus particulièrement aux Pharisiens croyant.

Soucieux de la loi, ceux-ci désiraient la circoncision des païens afin qu’ils observent la loi de Moïse.

 

Ces paroles de Pierre ont levés toute contradiction entre les deux versets mentionnés.

Bien mieux même, elle mes révélèrent une vérité nouvelle pour ma vie.

 

Même si dans le contexte il est question d’un joug qui est imposé par d’autres croyants, bien souvent, dans notre vie, nous nous en imposons un, voir plusieurs jougs. Et par ce fait, nous nous en remettons à nos propres forces en essayant d’obéir à la loi de Dieu, aux commandements laissés par Christ et ses apôtres.

 

J’aimerai rassuré tous chrétiens qui culpabilisent pour un quelconque péché qui domine leur vie en leur disant simplement une phrase, la même que Dieu m’a adressé : « Il est normal que tu souffre, et cela durera tant que tu voudras lutter seul »

 

Frères et sœurs, beaucoups d’entre nous avons de l’admiration pour les apôtres et en ce qui me concerne, mon admiration se porte sur Pierre et sur Jacques.

Mais regardons à ces hommes de grande foi, à ces héros de la foi, à ces gens qui ont parlés avec l’autorité de Dieu et qui ont déversés bon nombres de paroles remplies de la sagesse de Dieu.

Pas un seul su vivre sous le joug de la loi, c’est ce que Pierre nous dit : « (…) un joug que nos pères et nous-même nous n’avons pas été capable de porter »

 

Frères et sœurs, notre victoire ne se trouve pas dans la loi, ni dans son accomplissement, car la loi est rendue inactive dans notre vie !

 

Sachez que c’est justement parce que nous ne sommes pas capable de suivre la loi de Christ qu’il est venu lui-même l’accomplir. Il n’est pas venu l’abolir, mais il est venu l’accomplir.

Et lorsque Paul nous dit que la loi est abolie, c’est parce que Christ à passé « l’examen » à notre place et qu’il nous propose de passer directement à l’étape supérieur !

 

La loi n’a plus d’effet sur nous car Christ l’a accomplie pour nous !

 

S’il donna sa vie, c’est pour nous l’offrir par après et donc, que nous recevions toute son œuvre en nous.

 

Est-ce donc qu’il faille continuer de pécher ? Non !

Est-ce donc qu’il faille cesser de vouloir accomplir la loi ? Oui, si pour nous, la loi signifie une charte à respecter en tant que « bon chrétien » !

 

Frères et sœurs, ce n’est plus la loi qui nous anime, mais la grâce de Dieu, la vie de Christ.

Tant que le chrétien ne cessera de vouloir accomplir la loi, il ne pourra quitter son enfer quotidien.

 

La loi ne purifie ni ne sanctifie, elle accuse l’homme d’être pécheur.

La grâce de Dieu elle, montre que l’homme, par le sang de Christ, est justifié devant Dieu.

 

Tout ce que nous ne pouvons faire, Jésus l’a fait bien avant, afin que nous n’ayons pas à lutter pour rien.

Ce n’est pas une marche seule qui nous est proposée, mais une marche avec Christ ; bien même plus, une marche en Christ. (Colosiens 2.6)

 

Christ a tout accompli pour nous, nous n’avons donc plus à essayer d’accomplir la loi … alors pourquoi continuons-nous à nous imposer un joug en voulant obéir à loi ?

 

Tant que nous essayerons d’obéir à la loi, nous ne cesserons de nous voir pécheur.

Mais ne regardons plus à la loi, mais regardons à la grâce et nous ne cesserons de nous voir justifié par Christ.

 

Est-ce pour autant que nous sommes libre de pécher ? Non !

 

Mais si nous regardons à la grâce, nous n’avons plus notre regard posé sur le péché, mais sur Christ.

Nous entamons donc une vie nouvelle, non par nos forces ou nos efforts, mais par le sang de l’agneau.

 

Une vie purifiée du péché, saine, agréable à Dieu.

Non pas sans peines ou sans douleurs. Non pas sans chutes ou sans blessures.

Mais une vie avec Christ qui relève le juste !

 

Frères et sœurs, par le sang de Jésus, nous ne sommes plus pécheur devant Dieu, mais justes !

 

La bible dit « Sept fois le juste tombe et il se relève » (Proverbes 24.16).

Si le juste était considéré comme une personne qui ne pêche jamais, comment peut-il tomber ?

 

De plus, Paul nous dit clairement que la loi n’est pas pour le juste mais pour les méchants (1 Thimothée 1.9).

 

La solution à notre problème ne se trouve donc pas dans la loi, mais dans la grâce de Dieu.

Tant que nous nous placerons sous la loi, nous ne nous sanctifierons jamais.

Mais la grâce de Dieu veut que, par le sang de Jésus, nous soyons purifié et rendu sans tache devant lui !

 

Si la bible regorge de commandements, de recommandations, que se soit par les prophètes, apôtres, disciples, ou même Christ, ce n’est pas pour que nous vivions par elles, mais que nous sachions ce qu’est vivre avec Christ !

 

Pour ce qui est de l’accomplissement de tous ces commandements, si cela dépendait de l’homme, alors Christ serait mort pour rien !

 

Frères et sœurs, si j’ai pris la peine de vous dire ces lignes, c’est afin que vous sachiez que la solution à votre problème ne se trouve pas dans la loi, mais sous la grâce de Dieu.

Placez-vous donc sous le sang de Jésus, et vos œuvres ne seront que plus riches les unes que les autres.

 

La bible ne nous demande pas de marcher selon la loi, mais de marcher en Christ !

 

Si donc vous avez un problème récurent dans votre vie, reconsidéré votre intimité avec Dieu, revenez à la source de toute grâce et examinez-vous avec les yeux de Dieu.

Ne vous laissez pas corrompre par l’ennemi qui se sert de la loi pour vous culpabilisé, tout comme il voulu le faire avec Christ dans le désert.

 

Mais servez-vous de la grâce de Dieu pour allez chercher votre force, la force dont vous avez besoin !

 

Sachez que ce que vous vivez, Christ l’a déjà vaincu, luttez donc oui !! Mais pas seul !

Car la chair est rendue impuissante en nous par l’œuvre de Christ (lire Romains 6 ; 7 & 8) et non par nos efforts.

 

Nos efforts sont importants, mais si la grâce de Dieu ne nous accompagne pas, si elle ne précède pas nos efforts, alors ils sont vains.

 

Pour avancer dans la foi chrétienne, nous devons avoir une base solide et capable de résister à n’importe quelle tempête.

Cette base n’est autre que notre intimité avec Christ.

Plus proche nous serons de lui, plus sa présence sera manifeste en nous.

Et notre obéissance à la loi ne se fera que par lui seul, et non par nos propres forces.

 

Alors que ceux qui désir plaire à Dieu mais qui souffre de leur vie laisse leurs œuvres de côtés et viennent/reviennent à la croix, là ou la grâce réside.

Déchargeons notre joug lourd et pénible et prenons celui que Christ nous propose.

 

Dieu vous bénisse,

 

Fabien

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Fabien - dans Exhortations
9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 21:19

Romains 13:1
« Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures ; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu. »


Je pense que nous devons user de ce verset avec sagesse et discernement.

En effet, on ne doit pas user de ce verset pour commettre des actes répréhensibles par la loi et par Dieu ! Car cela ne sera plaire à Dieu !

 

Comment bien l’utiliser ?

 
En fait, ce verset ne doit pas être utilisé pour enfreindre un autre commandement de Dieu !!

Il est lui-même un commandement, mais comme tout commandement, aucun n’annule un autre, mais sont complémentaire.

 

Plusieurs exemples, au travers de la parole de Dieu, nous montre que certain héros, non-pas respecté ce commandement de se soumettre aux autorités, et ce, pour ne pas enfreindre un autre.

 

 

Schadrac, Méschac et Abed Nego

Daniel 3.16-18

« Schadrac, Méschac et Abed Nego répliquèrent au roi Nebucadnetsar : nous n'avons pas besoin de te répondre là-dessus.
3:17
Voici, notre Dieu que nous servons peut nous délivrer de la fournaise ardente, et il nous délivrera de ta main, ô roi.
3:18
Simon, sache, ô roi, que nous ne servirons pas tes dieux, et que nous n'adorerons pas la statue d'or que tu as élevée. »

 
Que ce soit dans le nouveau ou dans l’Ancien Testament, Dieu a toujours instauré cette soumission face à l’autorité.

Nous voyons ici que ces trois hommes non pas respectés cela préférant rendre témoignage de leur fidélité à Dieu plutôt que de trahir Dieu !

 

 

Les apôtres

 

Voici ce que l’autorité juive dit aux apôtres : « Et les ayant appelés, ils leur défendirent absolument de parler et d'enseigner au nom de Jésus. » (Actes 4.18)

Et voici leur réponse : « car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » (Actes 4.20)

 

Tout comme leurs prédécesseurs, les apôtres ont dû enfreindre ce commandement pour suivre le plan de Dieu !!!

 

 

Certains pourraient pensé que Dieu se contredît, mais bien loin de là !!

 

Il est bon de regarder plus loin, la suite de cette « infraction »

 

Daniel 3.20-21

« Puis, il commanda à quelques-uns des plus vigoureux soldats de son armée de lier Schadrac, Méschac et Abed Nego, et de les jeter dans la fournaise ardente.
3:21
Ces hommes furent liés avec leurs caleçons, leurs tuniques, leurs manteaux et leurs autres vêtements, et jetés au milieu de la fournaise ardente. »

 

 

Actes 5:40
« Ils se rangèrent à son avis. Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au nom de Jésus, et ils les relâchèrent. »

 

Bien qu’étant restés fidèles à Dieu en le glorifiant par leurs actes, les amis de Daniel et les apôtres ont dû quand même payer le prix de leur « fraude » à ce règlement !

Et ils l’ont accepté ! Sachant que glorifiant Dieu, il ne resterait pas aveugle face à cela !!

 

Ils donc important de retenir que TOUS ont accepté la sanction d'avoir enfreins la loi ! Et jamais ne se sont rebellé contre !

Si donc nous sommes portés à ne respect pas l'autorité pour être agréable à Dieu, nous devons aussi en assumer les conséquences, car elles seront une bénédiction pour nous !!

1Pierre 2:19
« Car c'est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. »


Cela est valable dans tous les domaines que ce soit !!! Au travail, à l’école, … Dans la vie de tous les jours !

 

N’hésitons pas donc à prendre position pour Dieu !! Car si parfois le prix à payer est la perte de notre emploi ou le renvoi de l’école ou l’humiliation dans la société, les bénédictions à venir sont bien plus grandes !!!

 

Par cette prise de position des amis de Daniel, Dieu a amené à lui tout un peuple, toute une nation !! Mais Il les a aussi fait prospérer !

 

Daniel 3.28-30

« Nebucadnetsar prit la parole et dit : béni soit le Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, lequel a envoyé son ange et délivrer ses serviteurs qui ont eu confiance en lui, et qui ont violé l'ordre du roi et livré leur corps plutôt que de servir et d'adorer aucun autre dieu que leur Dieu !
3:29
Voici maintenant l'ordre que je donne : tout homme, à quelque peuple, nation ou langue qu'il appartienne, qui parlera mal du Dieu de Schadrac, de Méschac et d'Abed Nego, sera mis en pièces, et sa maison sera réduite en un tas d'immondices, parce qu'il n'y a aucun autre dieu qui puisse délivrer comme lui.
3:30
Après cela, le roi fit prospérer Schadrac, Méschac et Abed Nego, dans la province de Babylone. »

 

Quant à Paul,  Dieu fit de lui un puissant outil d’évangélisation pour les païens !!

 

Ne pensez pas que votre bonheur réside dans les choses de ce monde, dans ce qu’il peut vous apporter !

Votre bonheur est bel et bien dans la loi de la foi ! Dans notre foi en Dieu ! Car dans ses voix sont notre prospérité, notre joie, notre gloire, notre richesse et notre bonheur !

Les amis de Daniel l’ont compris ainsi que Paul et les apôtres et aucun d’eux n’eut peur donné sa vie pour sa foi en Dieu !

 

Actes 21:13
« Alors, il répondit : que faites-vous, en pleurant et en me brisant le cœur ? Je suis prêt, non seulement à être lié, mais encore à mourir à Jérusalem pour le nom du Seigneur Jésus. »

 

Que votre foi grandisse afin de vous offrir une telle force !

 

Dieu vous bénisse,

 

 Fabien

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Fabien - dans Exhortations
29 décembre 2007 6 29 /12 /décembre /2007 14:22

 

Une question un peu spéciale ou ceux qui hors épreuve répondraient « non » alors que pour les plus éprouvés témoigneraient d’une envie de laisser les choses allées n’ayant plus les forces de lutter.

 

Je ne veux pas vous présenter un texte reparlant des promesses de Dieu concernant ceux qui persévères droit dans l’épreuve car de ces textes, vous avez du déjà en lire beaucoup.

J’aimerai que ce texte ait un impact différent en touchant, chez vous, ce qui doit être touché.

 

Je suis conscient que l’épreuve peut être très difficile et les tentations nombreuses, mais je ne pourrais jamais vous dire de laisser tomber, que du contraire.

Je désire vous exhorter à persévérer et à garder espoir en Dieu, mais je suis conscient que ce conseil, que tout le monde trouvera juste, ne fait plus que très rarement son effet.

 

C’est pourquoi, j’aimerai vous proposer quelque chose d’un peu différent, non dans le fond mais plus sous la forme.

Car bien que cela ne fasse plus trop d’effet, il n’en demeure pas que se soit l’attitude que nous devons adopter et qui nous est demander de suivre au travers de la bible.

 

Tout d’abord, il serait bon de savoir pourquoi cette phrase ne fait plus effet sur bien des chrétiens ; voir même les irrite.

 

Je pense que cette phrase aide un temps mais ne répond pas à une demande à long terme voir définitive.

Cette phrase, dans sa forme se veut d’apporter une modification dans nos habitudes ou notre comportement.

Or, la bible nous montre que ce qui peut réellement apporter un changement définitif sera la position de notre cœur face l’épreuve en question. « Car c’est du dedans, c’est du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées (…) Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent l’homme. » (Marc 7.15-16) 

 

Si notre coeur à une position favorable alors la tentation continuera son œuvre de destruction sur nous.

Mais si elle adopte une position de replis en Dieu, alors la tentation ne pourra faire son œuvre de destruction.

Mais cela ne dépend pas que de nous, alors que d’exhorter son prochain à persévérer et à garder espoir en Dieu le pousserait plutôt à faire des « efforts » supplémentaires ou en donnerait l’impression. « Car ce n’est pas en mon arc que je me confie, ce n’est pas mon épée qui me sauvera ; mais c’est toi qui nous délivres de nos ennemis » (Psaume 44..7)

 

Le problème actuel du chrétien ne se situe pas dans sa tête, car il est remplit de bonnes volontés, mais plutôt au sein de sa relation intime avec Christ.

Dieu sait que nous désirons ardemment changé et que nous somme prêt à faire ce qu’il faut pour ça, mais malheureusement, cette bonne volonté ne suffit pas car seule, elle ne peut rien …

Alors que manque-t-il ? Une relation intime avec Christ.

 

La clef de tous nos problèmes s’y trouve ainsi que la force pour réaliser toute chose. Mais faut-il encore savoir aller la chercher.

Pour certains, nous avons pour mauvaise habitude d’aller vers Dieu quand le besoin se fait sentir (maladies, problèmes familiaux, travail …) et lorsque tout va bien, on continue notre chemin voir même, on recommence comme avant.

Le chrétien opportuniste, pour la plupart des cas, s’ignore vous savez.

Je demande donc de sondez votre cœur afin de voir si vous êtes, ou pas, concerné.

 

Ce qui fera du chrétien sa force, se sera l’enracinement de son cœur en Dieu « En lui mon coeur se confie, et je suis secouru » (Psaume 28.7)

David nous témoigne ici d’un secours venant de Dieu en rapport direct avec la position de son cœur.

 

Lorsque nous avons conscience d’une mauvaise habitude ne rendant pas vraiment gloire à Dieu, nous cherchons à modifier nos habitudes (en diminuant la fréquence, en passant à autre chose …) et bien souvent, on en revient au point de départ quelque temps après.

Ce qui fera que notre changement sera définitif, se sera la conviction, dans notre cœur, que ce que nous faisons est mal, suivi d’une sincère envie changé.

Ensuite, si je puis me permettre, il n’y a plus qu’à ce donner les moyens et on changera.

Le plus « long » n’est pas la fin (s’en donné les moyen) mais plutôt le début, à savoir la conviction du cœur.

 

J’ai parler de la position du cœur et qu’il devait se trouver en Dieu mais savons-nous comment faire cela exactement ?

Je pense sincèrement que cela dépend d’un individus à l’autre et qu’il trouvera son confort avec Christ au fil du temps passé avec lui.

 

Mais je pense que Bildad, lorsqu’il s’adressa à Job, nous donne une bonne méthode nous aiguillant vers le but que nous voulons atteindre.

 

Discours de Bildad à Job : « Dieu fausserait-il le droit ? Le tout Puissant fausserait-il la justice ? Si tes fils ont péché contre lui, il les a livrés à leur crime. Mais toi, si tu recherches Dieu, si tu implores la grâce du Tout-Puissant, si tu es sans reproche et droit, certainement alors il veillera sur toi et rétablira ta demeure qui abritera ta justice ; ta première condition semblera peu de chose, celle qui viendra par la suite sera bien plus grande » (Job 8.3-7)

 

Bien que la réaction de Bildad ne soit pas appropriée* pour Job, elle demeure vraie en ce qui concerne ceux qui ont péché et donc nous concerne.

 

Pour imprégner notre cœur de la personne de Dieu, nous devons commencer par accepter certaines choses.

Une fois que nous les avons accepté, Dieu pourra venir bâtir quelque chose de solide.

Mais si déjà la base n’est pas acquise ça ne peut aller, car construire sur du bancale, ça ne peut donner quelque chose de stable.

 

Notre vie avec Dieu se base sur notre foi, qui n’est pas le résultat d’une démonstration visible, mais bien d’une démonstration invisible et d’une espérance (Hébreux 11.1).

Et notre foi se construit après la repentance.

 

En fait, on peut aisément comparer l’expérience de la foi avec la recherche de Dieu dite dans Job.

Car tout deux doivent être basées sur une acceptation irrationnelle d’un Dieu omniscient, omnipotent et omniprésent.

 

La première question que je vous laisse est donc : « Pour vous, est-ce que Dieu regroupe bien ces trois critères ? »

 

Une fois cette question réglée, alors on peut se pencher sur une réelle recherche de Dieu car on sait les grandes lignes mais on ne connaît encore rien de son immense profondeur.

 

1)       La recherche de Dieu

 

Dans un premier temps, elle ne consiste ni à comprendre Dieu, ni à le connaître entièrement mais plutôt  à savoir vivre avec Dieu.

Il y aussi quelque chose d’important que nous devons garder dans la tête c’est qu’en toute chose, nous devons avancer étape par étape.

 

Le terme « vivre » avec Dieu peu paraître flou pour beaucoup d’entre nous, mais en faite, c’est aisément comparable à une vie de couple, car c’est une vie de couple ; oui, vivre avec Dieu c’est comme vivre avec son maris ou sa femme.

Cela signifie que l’on doit passer de temps avec lui.

En effet, comment prétendre que nous vivons avec notre femme si nous ne passons pas de temps avec elle ?

 

Passer du temps du temps avec Dieu, cela consiste à lire sa parole, non parce qu’il faut bien la lire sinon elle va prendre les poussières, mais parce qu’on à vraiment besoin de la lire avant de rechercher Dieu et d’assouvir une partie de notre soif de Dieu.

 

La lecture des Ecritures n’est pas une obligation, mais une grâce que bien souvent nous négligeons.

 

La prière peut aussi être un moyen de passer du temps avec Dieu et c’est probablement l’une des possibilité les plus variées qui nous est donné d’avoir.

La prière peut être :

-          intercession

-          supplication

-          louange

-          adoration

-          communion fraternelle

-         

 

Même chose en ce qui concerne la prière, il ne faut pas ce dire « Bon je prie puis je vais faire dodo » afin de se soulager la conscience mais prendre ce temps comme étant une grâce qui nous est accordée.

 

La grande bonté de Dieu, et qui fait bien souvent notre problème à cause de nous et non de Dieu, c’est la liberté qui nous est accordée en son nom. En cela, on néglige bien souvent notre rapport avec Dieu.

 

C’est au travers de ces petits moments que ce construit la partie « théorique » de notre vie chrétienne.

Mais c’est la base de toute chose et voici donc pourquoi elle est cité en premier dans le texte.

Car notre recherche de Dieu, ou l’importance qu’on lui accorde interfère dans chaque autre point ainsi que dans notre vie tout entière.

 

On peut aussi traduire « recherche de Dieu » par « intimité avec Dieu » ce qui est à mon sens un peu plus parlant ; montrant ainsi bien le sens de « relation »   qui doit se créer entre Dieu et nous.

 

Notre intimité avec Dieu est le thermostat de notre vie et c’est ce qui nous permettra de vivre au dessus des épreuves ou en dessous si nous nous sommes éloignés. « Ainsi, comme vous avez reçu le Christ-Jésus, le Seigneur, marchez en lui (…) » (Colossiens 2.6

 

La notion de « en lui » nous donne vraiment le rapport d’intimité qui doit se créer entre Dieu et nous.

 

2)       Implorer la grâce

 

C’est un appel à la repentance qui nous est demandé ici.

Bien que l’épreuve ne vienne pas toujours à la suite d’un péché, il se peut que durant l’épreuve nous commencions à pécher et à partir de là, il y a matière à repentance.

 

La notion de péché est vague, mais ce qui revient le plus souvent c’est un manque de confiance et des doutes qui commencent à nous remplir l’esprit concernant la fidélité de Dieu ainsi que sa propension à nous venir en aide.

 

Dans ce que Bildad dit à Job, il parle également de notre attitude à avoir : « (…) si tu es sans reproche et droit (…) » et si ce n’est pas le témoignage de notre attitude, alors nous devons demander pardon à Dieu.

Même si nous ne trouvions aucune utilité à l’épreuve qui nous pèse maintenant, dans l’ensemble de notre vie, elle s’avérera utile et même précieuse. Car ce n’est pas par plaisir que Dieu fait passer son enfant par l’épreuve, mais c’est afin de le faire grandir, de fortifier son espérance et de faire grandir sa foi.

Nous n’avons donc aucune façon de douter de Dieu. Et si nous acceptons cela, nous pourrons alors, dans l’épreuve, louer notre Dieu comme le fit David.

C’est donc au travers de la repentance que nous pourrions commencer à passer au dessus de l’épreuve que nous vivons.

Elle nous rend agréable devant Dieu et ouvre les portes de sa grâce.

 

 

3)       Être droit et sans reproche

 

C’est sûrement l’un des points les plus difficiles qui nous soit demandé de faire.

En effet, comment être droit et sans reproche alors que l’on se sent frustré, attaqué, mal mené par l’épreuve que nous subissons ?

Dans ce genre de situation, j’ai tendance à essayer de rechercher ma propre justice qui au final, ne résulte que de mon orgueil.

 

Lorsque l’on souffre d’une situation d’injustice, lorsque tout est contre nous alors que nous savons éperdument que nous sommes dans notre droit, nous essayons, peut être inconsciemment, d’accomplir notre propre justice.

Pour cela, parfois on réplique des paroles méchantes mais qui nous semblent vraies, on rappel certaines choses passées … Bref, on réouvre une plaie qui ne produit pas la paix, mais qui n’a pour but que de nous faire justice.

 

La notion de « droit et sans reproche » nous suggère de rester fidèle à l’enseignement de Dieu.

Notre justice n’enrichit et ne console que notre être charnelle, alors que notre être spirituelle à soif de la justice de Dieu.

 

Durant notre vie, nous sommes et serons sans cesse confronté à des situations injustes, mais ce qui fera leur impact sur nous ne dépend que de nous et nous seul.

 

Notre Seigneur est bon et juste ! N’oublions jamais qu’il est un Dieu de Justice !

 

Luc 18.6-8 : « Le Seigneur ajouta : Entendez ce que dit le juge inique. Et Dieu ne ferait-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tarderait-il à leur égard ?

Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais quand le Fils de l’homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre ? »

 

Voici une promesse venant de Christ, disant clairement que la justice de Dieu nous concernant ne se fera pas attendre, mais est-ce la seule chose qui est dite ?

Christ lui-même s’interroge lui-même se demandant s’il y aura un seul homme ayant encore la foi en Lui.

 

Ceci témoigne de deux choses.

Tout d’abord, les épreuves seront difficiles pour nous, à un point ou parfois, on pensera à laisser Dieu de côté et à nous abandonné dans les choses de se monde.

Et ensuite, la justice de Dieu sera facteur de notre foi.

 

Nous proclamons notre justice, nous faisons bien, c’est notre droit, mais avons-nous une pleine foi en Dieu ?

N’avons-nous pas peur qu’il nous montre nos tords alors que nous sommes certains d’être juste ?

Sommes nous réellement honnête avec nous même lorsque nous crions à Dieu ?

Sommes nous honnête vis-à-vis de lui ?

Voici tant de question qui doivent avoir une réponse claire et sincère.

 

Etre droit et sans reproche ne doit pas se faire selon notre regard, mais selon le regard de Dieu qui nous est décrit au travers de sa parole.

 

Sachez également que ce comportement ne calmera pas forcément la tempête, mais il l’empêchera de vous atteindre et de vous détruire.

N’oublions pas les armes qui nous sont offertes, tant pour notre défense que pour savoir aussi attaquer :

 

-          La vérité pour ceinture (protège nos reins qui pour les Grecs étaient le siège de nos émotions, tout comme l’est, pour nous, le cœur)

-          La cuirasse de la justice (protège notre être, nous aide à rester debout malgré les coups que nous prenons)

-           Les bonnes dispositions que nous donne l’Evangile de paix comme chaussure à nos pieds (Cela nous montre que nous avons quelque chose à fournir, nous devons nous efforcer d’avancer selon la parole de Dieu)

-          Le bouclier de la foi (par lequel, jamais l’ennemi ne pourra nous atteindre)

-          Le casque du Salut (assurance que nous avons notre place au près de Dieu et que nous n’appartenons pas à l’ennemi)

-          L’épée de l’Esprit, la parole de Dieu (permet de nous défendre, mais aussi d’attaquer, montrant qui est Dieu, affirmant ses promesses, proclamant sa gloire et sa toute puissance sur les dominations de se monde !)

 

Tant de choses nous sont offerte afin que nous soyons, devant Dieu, droit et sans reproche, mais également, afin que jamais nous ne nous laissions allé sous les coups de l’ennemi.

 

Parfois, même en étant droit et sans reproche devant Dieu, il s’avère que nous soyons tout de même attaqué, et c’est normal !

Car le monde ne nous aime pas, et par tout les moyens, il essayera de nous détruire.

Mais notre Dieu est tout puissant et notre assurance se trouve au sein de sa justice, de son amour et de sa compassion qu’il éprouve chaque jour pour nous.

 

Frère et sœurs, lorsque tout va mal, nous ne devons pas baissé les bras, mais se servir de se temps pour nous rapprocher encore plus de Dieu.

De nous rapprocher encore plus de son intimité et de vivre avec Lui pleinement.

 

Ce n’es pas chose facile et c’est encore moins « naturelle » mais c’est ce qui nous est demandé, afin que la paix abonde en nous. « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne s’alarme pas. » (Jean 14.27)

 

La paix du monde dépend des circonstances qui nous entourent, celle de Christ, de notre promiscuité avec lui ; elle sera indépendante des circonstances de la vie.

Mais la paix s’entretien au travers de notre relation avec lui, si nous nous éloignons, notre paix se dissipera peut à peut.

 

Dieu nous bénisse et nous aide à persévérer dans ses voix magnifique et prospère.

 

Fabien.

 

 

NB : * Car en effet, Job n’avait pas commit de péchés et n’avait donc pas à s’en repentir. Mais Bildad n’avait aucune connaissance du dialogue qu’il y avait entre Dieu et Satan. Son discours concerne donc ceux qui ont péché.

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Fabien - dans Courage !
27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 15:36

Je pense qu'au-delà des difficultés auxquelles nous sommes confrontés afin de rester intègre vis-à-vis de Dieu, il y a une véritable récompense pour ceux qui persévèrent.
La bible nous parle de couronne, d'espérance, de bénédictions, de fortification, de sanctification, de sainteté, de gloire, de puissance, de bonté, d'amour....

Je pense simplement que ce temps nous rapproche plus de ce qu'est Christ, car nous partageons ses souffrances.

Même si nous ne semblons pas être des chrétiens modèles, ne pas être un « Paul », là où Dieu nous a placé, je pense que nous accomplissons (dans une certaine mesure*) le plan de Dieu.
Car ce n'est pas à nous que nous devons plaire, mais à Dieu ; et comme ses pensées ne sont pas les nôtres, il est parfois peu étonnant de voir que c'est lorsque nous nous estimions « mal » que Dieu nous utilise le plus.

Car ou va chercher cette plante, la force de ne pas courber si ce n'est en Dieu lui même ? En ce Dieu qui calme la tempête ?

Dieu permet que nous soyons bousculés par le vent, mais non pas que nous soyons déchirer.
Sa sève coule en nous et nous donne la force de nous fortifier en tout temps. Le plus dur reste de s'en souvenir lorsque nous sommes au plus bas.

N'espérons pas devenir un arbre rempli de fruits alors que nous ne sommes qu'une petite pousse qui peine à porter ses propres feuilles.
Mais laissons nos racines s'enfoncer plus profondément dans la terre et apporter de plus en plus de nourriture nous rendant plus solides, plus ferme, plus droit.
Nous aurons donc la force de supporter plus de difficulté et aussi de porter plus de fruits.

C'est l'exemple du palmier.

Dans sa forme finale, il est droit avec une écorce dure.
Mais il a un coeur tendre et de ses feuilles on peut en faire de multiple usage.
Sous son ombre vis des petites créatures et un micro climat.
Lorsqu'il est blessé, il se guérit vite en puissant dans sa sève la force de refermer son écorce.

Le palmier est une bénédiction dans un désert aride, mais ce n'est pas sans oublier la difficulté de sa croissance dans ce milieu.

De même pour nous ! Nous ne sommes pas encore un palmier, mais nous tendons à le devenir et nous le serons un jour !
Mais d'abord, grandissons en nous confiant de plus en plus à Dieu car lui seul est notre refuge.


Dieu vous bénisse abondement.

Fabien.

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Fabien - dans Courage !
19 novembre 2007 1 19 /11 /novembre /2007 21:12

1 Samuel 2.3

« L'Éternel est un Dieu qui sait tout »

 

Il connaît votre vie, vos peines, vos souffrances, Il mesure chacune d’entre elles, mais savez-vous comment ? Selon deux arguments :

 

  1. Son amour
  2. Votre capacité à subir cette épreuve

 

Cela vous pouvez le croire, ou non, Dieu vous aime, même dans l’épreuve. Dieu vous aime et ne permettra pas que vous souffriez une seconde pour rien !!

Je pense que l’épreuve est la meilleure preuve d’amour de Dieu !

 

Quand tout va bien, on saute de joie quand on est content, on loue Dieu, on est souriant, agréable, sociable.

Mais quand l’épreuve est là, on ne saute plus de joie, on ne loue plus Dieu, on à tendance à ce rebiffer contre lui, on est plus souriant ou alors moins…

 

Une telle attitude, sans vouloir vous juger, est à l’antipode de l’attitude chrétienne.

Dans l’épreuve est l’amour de Dieu !

Pourquoi ?? Qu’est-ce qui me fait dire cela ??

 

Car l’épreuve est :

 

  1. Source d’enseignements
  2. Source de bénédictions
  3. Source de fortification
  4. Source de persévérance
  5. Source de corrections…

 

Si nous arrivons à prendre l’épreuve à sa juste valeur, si nous arrivons à voir ce que Dieu veut nous montrer au travers de ce quoi on passe alors, malgré l’épreuve, vous sauterez de joie, vous louerez Dieu, vous seriez souriant, agréable et sociable.

Lorsque votre entourage vous demandera ce que vous avez, vous pourriez répondre : « Je suis entrain de grandir !! » alors qu’ils connaissent votre situation douloureuse !!

 

N’est-ce pas un fantastique témoignage à rendre ??

 

Je sais que l’épreuve est dure, parfois semble interminable. Mais c’est pour cette raison justement que nous devons voir pourquoi elle est là ! Tant que cela ne se fera pas, vous souffrirez inutilement !!!

 

Comment le savoir ?? Ne vous attendez pas à une réponse qui vous donnera la réponse tout de suite telle une équation à résoudre, non !!

Cela se base sur notre relation avec Dieu, cela se base sur notre potentialité à comprendre cette épreuve, notre préparation, notre disponibilité pour Dieu !!

 

Je sais que l’Esprit-Saint fait beaucoup pour nous durant notre vie. Il nous sanctifie, nous fortifie, il nous révèle la présence de Dieu, il nous montre sa grandeur, sa puissance, son amour …

Mais à cela, et pour cela, doivent se rajouter nos attitudes favorables qui rendront notre cœur droit !!!

Qu’est-ce que c’est ?

 

Attitudes favorables :

 

  1. Notre amour pour Dieu

 

Nous devons avoir un amour pour Dieu, non pas profiteur, mais sincère. Un amour prêt à endurer l’épreuve ! Et dans cette épreuve être capable de dire « Sois loué mon Dieu ! ». Un amour qui viendra près de Dieu, non pas pour demander quelque chose, mais, car il à besoin d’être près de Dieu !!

Un amour qui permettra à Dieu de nous bénir !!

Aimez Dieu et le reste viendra.

 

« Fais de l’Eternel tes délices et il te donnera ce que ton cœur désire », Il n’est pas écrit « Désir, et puis aime », mais bien « aime et tu recevras ce que tu désires » !!

 

  1. Notre disponibilité pour Dieu

 

Cela n’est pas du chantage de la part de Dieu. Cela ne veut pas dire « Tu me prêtes 3 jours d’attention et moi après je te réponds », mais cela veut dire « Fils, reste prêt de moi afin que je puisse te révélé mon plan, reste auprès de moi afin que tu comprennes ce que je fais »

Une disponibilité c’est être prêt ! A quoi ?? À dire :

 

 « Me voici, Seigneur, parle, ton serviteur écoute »

 « Me voici, Seigneur, envoie-moi »

« Me voici, Seigneur, que veux-tu que je fasse ? »

 

A)      La lecture de sa parole

 

C’est attitude est un facteur qui favorise notre disponibilité pour Dieu.

En effet, il y a déjà une grande partie de sa volonté pour nous qui est révélée dans sa Parole. Il nous parle aussi directement et de façon personnelle au travers de notre lecture.

Mais la lecture doit être faite avec un cœur pur, propre, prêt à accueillir la parole de Dieu.

Cela peut se préparer dans la prière avant de lire la parole.

 

B)      La prière

 

Chose indispensable que pour parfaire notre disponibilité avec Dieu.

En effet, comment peut-on se dire disponible pour Dieu si on ne lui parle pas, si on ne lui fait pas part de nos soucis ?

Comment se dire disponible ou se croire disponible si on ne communique pas avec Dieu ??

C’est un grand privilège qu’il nous est accordé de pouvoir appelé Dieu « Abba » (Père) alors ne nous en privons pas !!

C’est aussi une puissance non négligeable !! Elle peut bouleverser des vies, opérées des miracles…

Mais la prière ce n’est pas que parler, c’est aussi savoir écouter Dieu au travers de nos journées, de sa parole…

 

C)      Notre attitude quotidienne

 

Une bonne « hygiène » de vie est indispensable pour garder notre cœur, pour nous garder nous même ! Nous nous devons de ne pas nous asseoir à la table des moqueurs, de nous éloigner de ceux qui blasphèment contre Dieu. De ne pas fréquenter des lieux « impurs » propices à la tentation.

C’est tout simplement notre sanctification. Non celle que l’Esprit opère en nous, mais la nôtre.

Celle où c’est à nous de montrer notre bonne volonté à Dieu.

 

 

Voici les attitudes que j’ai qualifiées de favorables à un travail de l’Esprit en nous, afin de recevoir la volonté du Père.

 

La vie d’un chrétien n’est pas une vie passive, ou l’on prie et l’on attend… NON !!

C’est une vie on l’on prie, mais aussi ou l’on vit, ou l’on marche sur le sentier de l’Eternel !

D’ailleurs, la signification Grecque du terme « foi » est à connotation « active » ce qui signifie que dans le carde des saintes Ecritures, la foi est chose active, se reflétant au travers de notre vie.

 

L’épreuve a ses vertus, vous savez… Elle est douloureuse, mais si elle est vécue fidèlement à Dieu avec un cœur droit et une attitude favorable, alors on récoltera tous les fruits d’un Dieu d’amour de paix, et de gloire !

 

L’Eternel sait, il connaît ce par quoi vous passez, car il l’a permis, et cela n’est sûrement pas pour rien !

Alors, demandez-lui dans quel but est cette épreuve et il vous répondra.

Il répondra au cœur droit ! Car seul le cœur droit peut l’entendre ! « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont attentives à leur prière » (1 Pierre 3.12a)

 

Soyez bénis,

 

Fabien

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Fabien - dans Courage !
8 novembre 2007 4 08 /11 /novembre /2007 16:18

 

Lorsque nous péchons, il y a deux réactions extrêmes possibles.

C’est deux réactions, bien qu’étant opposées, nous mènent pourtant dans une même direction.

En général, c’est vers un éloignement de Dieu que nous nous dirigeons dans ce genre de cas…

 

Mais, bien que le chemin soit le même, les conséquences directes peuvent être assez différentes.

 

 

1.     La fausse culpabilité après avoir péché

 

Cela arrive en général, lorsque nous retombons souvent dans un même péché ou lorsque l’on a reçu un enseignement assez dur sur un péché en particulier que nous vivons.

 

La fausse culpabilité touche beaucoup de personnes qui souffrent de problème de dépendance.

Je prendrai pour exemple, la masturbation.

 

C’est un sujet souvent tabou dans les églises, mais certains chrétiens n’en n’ont pas moins des avis relativement radicaux sur ce sujet.

Il n’est pas rare d’entendre « ce que tu fais est très mal et tu n’honores pas Dieu » ou « tu souilles le temple de l’Esprit ! » et autres messages culpabilisants…

 

Bien que ces messages soient vrais, ce n’est pas de cela que l’on a besoin d’entendre dans un tel moment.

Bien que nous soyons le premier responsable de ce qui nous arrive (dans le cas où nous commettons un péché), on a plus besoin d’un rappel sur la grâce de Dieu ! Sur la patience de Dieu ! Sur l’amour de Dieu ! Sur le soutien de Dieu ! Sur la persévérance de l’Esprit de Dieu !

Sur la puissance de l’Esprit de Dieu !

C’est de tout cela que l’on à besoin et non-pas que l’on nous rabaisse encore plus.

 

Dans l’introduction, j’ai parlé de conséquences différentes en ce qui concerne la fausse culpabilité et la légitimité.

Et bien la conséquence directe de la fausse culpabilité, c’est une autodestruction et cela mène souvent à la dépression !!

 

 

·       La dépression

 

Vaste sujet, sujet à de nombreuses polémiques… Un chrétien peut-il être déprimé ? Sinon, cela veut-il dire qu’il n’est pas chrétien alors ??

 

Je ne m’attarde pas sur ce point, mais j’aimerai y apporter mon avis…

La dépression n’est pas le témoignage de notre foi, mais celui de notre souffrance ! Le chrétien souffre et ce quelque soit son « niveau » de foi, quelque soit son niveau souffrance !

La dépression vient souvent d’une accumulation du poids du péché et cela est dû à une mauvaise repentance (sans juger qui que ce soit).

Mais elle peut aussi venir d’un refus de se pardonner.

 

 

En effet, lorsque nous nous repentons, nous devons croire que Dieu est juste pour nous pardonner et que Christ, par son sang, peut nous purifier de notre péché, nous rendre plus blanc que la neige !

En voici la preuve, Lison,

1Jean 1:9
« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité. »

 

Psaumes 51:7
(51 :9) « Purifie-moi avec l'hysope, et je serai pur ; Lave-moi, et je serai plus blanc que la neige. »

 

Une fois que nous nous sommes repentis sincèrement et avec humilité de notre péché, nous devons croire en ces deux promesses, faite pas l’Eternel au travers de ses bien aimés !

 

 

Car sachez le bien, nous devons avoir « la pleine conviction que ce qu'il promet il peut aussi l'accomplir. » (Romains 4:21)

 

Si donc Dieu nous pardonne, à plus forte raison devons nous nous pardonner aussi !!

 

Frères et sœurs, cessez, je vous prie, de vous culpabiliser pour rien. Car si vous vous êtes repentis devant Dieu de votre péché, alors ses deux promesses sont pour vous !

Vous être rendu plus blanc que la neige, purifier de votre péché et donc le poids de ce péché vous a été ôté par la mort et la résurrection de Christ !

C’est afin que nous n’ayons pas un poids trop lourd pour nos épaules à porter !!

 

Alors, ne vous incombez pas d’une tâche qui n’est pas la vôtre, car cela vous conduira à la destruction de votre âme… Sinon pourquoi Jésus serait mort sur la croix ??

 

C’est aussi vous priver de bien des bénédictions, mais surtout de la plus importante, la paix de Jésus-Christ notre Seigneur !

 

 

2.     La légitimité de notre péché

 

 

Lorsque nous péchons, nous avons tendance à vouloir légitimer notre péché, et ce, soit en l’expliquant, soit en essayant d’y trouver une excuse valable.

 

Cela peut marcher devant l’homme, mais devant Dieu cela ne marche pas, vous savez…

Car on peut tromper l’homme, c’est même parfois facile, mais on ne peut tromper Dieu, car il est omniscient.

 

Dieu ne nous appel pas à expliquer notre péché, mais à nous en repentir !

 

Mais que signifie vraiment la repentance ??

 

 

·        La repentance

 

Pour ma part, la repentance est un moment de forte humiliation de notre égo.
C'est le moment où nous choisissons, poussé par l'Esprit-Saint, de retourner à la croix pour y déposer nos fardeaux.

En effet, la repentance, c'est accepter le fait que nous ne puissions pas supporter le poids de nos fautes, que nous ne sommes pas capables de nous sauver nous même.

Et cela ne vaut pas que pour la conversion !! C'est aussi une démarche régulière dans la vie du chrétien !

La repentance, c'est reconnaître notre nature pécheresse, reconnaître nos péchés, et demander la purification par le sang de Jésus.
Mais c'est aussi retourné là ou nous avons laissé Jésus !

Dans notre vie, nous sommes bien des fois confrontés à des carrefours ou un choix, parmi beaucoup, nous est demandé de faire.
Christ est là, à nos côtés et nous demande de prendre une voie parmi toutes les autres.

Mais si nous prenons la mauvaise, il nous attend à ce carrefour, espérant que nous ferons demi-tour pour reprendre la route avec lui !

La repentance c'est admettre que nous avons voulu marcher sans lui, et admettre que nous nous étions trompés.

C'est vraiment allé chercher la purification au pied de la croix, au pied de Jésus !
Reconnaissant comme Jean-Baptiste l'a dit, que nous ne sommes pas dignes de délier la courroie de ses souliers et que nous avons tant besoin de lui.

 

 

Il ne sert donc à rien de vouloir expliquer notre péché à Dieu, car ce n’est pas nous qui pouvons nous justifier, mais c’est lui seul qui justifie !

Il n’y a aucune excuse au péché et ce, quelque soit la circonstance.

Cela peut sembler dur, je vous l’accorde… Mais choisir le péché au lieu de témoigner de notre nature divine reçue par Christ au travers du don de son Esprit, c’est perdre une grande partie des bénédictions que Dieu avait à nous offrir durant cette épreuve.

 

·        Un exemple biblique se trouve dans Daniel 3.

 

Pour résumer, les amis de Daniel, Schadrac, Méschac et Abed Nego ont été face à un choix au travers du quel il devait soit péché, soit prendre position en faveur de la volonté de Dieu (Daniel 3.14-15).

 

Ils choisirent clairement et fermement de prendre position en faveur de la volonté de Dieu et cela n’eut pas pour conséquence d’éviter l’épreuve, non, mais cela eut pour conséquence d’être soutenu dans l’épreuve !  (Daniel 3.24-25)

 

Il est parfois préférable de prendre position en faveur de la volonté de Dieu et de subir l’épreuve que de vouloir ne pas la vivre et préférer le péché à la souffrance.

 

Pourtant, les bénédictions sont nombreuses sur le chemin de la fidélité à Dieu !

Et les trois amis de Daniel en ont eus confirmation (Daniel 3.29-30)

 

Il n’y a donc aucune raison de préférer le péché à la volonté de Dieu et donc, nous n’avons aucune excuse pour avoir choisi le péché !!

 

La conséquence de cette réaction de légitimation n’est pas la même que de la fausse culpabilité qui elle mène à l’autodestruction.

Mais cette conséquence est peu négligeable ! Réagir de la sorte, c’est rendre presqu’à rien le sacrifice de Jésus !

 

En effet, Jésus est mort pour tous les péchés, car tous sont un danger pour l’homme et, car même le plus « petit » (entre guillemets, car la bible ne parle ni de grand ni de petit péché, mais bien et seulement de péché) est un obstacle à notre communion avec l’Esprit de sainteté, à notre vie avec Dieu.

 

Il n’y a donc aucune raison de penser que nous devons choisir le péché par « obligation » car bien souvent cela se fait par choix de facilitation…

 

 

 

On vient donc de voir les deux extrêmes possibles, dans notre réaction vis-à-vis de Dieu, lorsque nous péchons.

Il en va de fait qu’entre ces deux extrêmes, il y a un juste milieu. Ce dernier point a été parler un peu partout dans le texte et donc, je vais vous en faire un résumé.

 

 

3.     Le juste milieu

 

Le juste milieu, entre la surculpabilité et le désir de légitimer notre péché, c’est de se rendre compte de notre acte.

 

Qu’il est répréhensible par Dieu et donc, dans la crainte (dans le sens respectueux et non dans la terreur) de notre Dieu, lui demander pardon.

 

C’est se rendre compte de la valeur du prix qu’a payé Dieu en offrant Jésus à la croix pour notre péché. En cela, se rendre compte que ce que nous faisons est un outrage à se sacrifice.

 

C’est aussi ressentir le désir de ne plus vouloir pratiquer ce péché et s’en éloigner !

C’est aspirer à la sanctification qui est souvent (pour ne pas dire toujours) précédée par la repentance de nos péchés !

 

Le juste milieu c’est donc se laisser guider et éclairer par l’Esprit.

Se déclarer coupable, mais aussi accepter le pardon de Dieu en se pardonnant soit même, quel que soit le péché commis.

Mais aussi ne pas vouloir tromper Dieu en essayant d’excuser notre péché, car il n’a aucune excuse, et est inimitié contre Dieu !

 

 

Mais n'oubliez pas non plus que la chair est faible, et c'est pour cela que Jean nous dit :

 

1Jean 2:1

« Mes petits enfants, je vous écris ces choses, afin que vous ne péchiez point. Et si quelqu'un a péché, nous avons un avocat auprès du Père, Jésus Christ le juste. »

 

Que Dieu vous bénisse tous !

Fabien. 

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Fabien - dans Exhortations